Une indication sur l’emballage a suscité le doute chez certains maires de la métropole. Y a-t-il eu tromperie sur la marchandise ? Des élus de l’agglomération, qui avaient participé à la commande groupée initiée par la Ville de Nantes, se sont très sérieusement posé la question ces derniers jours après réception de leurs cargaisons de masques sanitaires destinés aux habitants de leur territoire dans le cadre des mesures préventives liées à l’épidémie de Covid-19. Un premier malentendu s’était fait jour en début de semaine dernière lorsqu’un arrivage de 90 000 unités répartis entre plusieurs communes présentaient sur leur emballage une mention indiquant que chacun d’entre eux était « lavable 20 fois ». Une durabilité très réduite par rapport à celle qui était promise par les modèles initialement commandés, lesquels devaient être réutilisables au moins 50 fois après autant de passages dans la machine. Après 50 lavages, la filtration est de 70% Samedi dernier, un nouvel imbroglio s’est noué autour d’une nouvelle livraison adressée à vingt-et-une commune. Quelques maires ont découvert sur l’emballage des produits une nouvelle information qui leur a l’effet d’une douche froide : « lavables 5 fois » soit dix fois moins que la qualité requise au départ. Si bien que certains édiles n’ont pas tardé à réagir, celui de Basse-Goulaine, Alain Vey ayant même été jusqu’à annoncé l’annulation de la distribution prévue tout au long du week-end. A-t-il bien fait ? Nantes Métropole est allé à la pêche aux informations et en est revenu avec une mise au point qui semble enfin clarifier les choses. La collectivité confirme bien que les masques, évalués sur leur capacité à filtrer les particules, répondent aux normes définies par l’Afnor dans ce domaine : dans le cas du Covid-19, il s’agit bien de faire barrage aux micro-gouttelettes émises par la bouche lors d’un éternuement, une toux ou une discussion, principale voie utilisée par le virus pour se transmettre directement de personne à personne. Quand au nombre de la lavage indiqués, qui déterminent la durée d’utilisation du produit, il dépend de « l’usage que l’on en fait et dans quel contexte il est porté » souligne Olivier Parcot, directeur général des services au sein de la Ville de Nantes et de la Métropole. Dans un milieu médical, par exemple, seule « une réutilisation est possible » au vu des règles sanitaires qui y prévalent et de la fréquence des contacts avec des personnes malades. Dans un contexte professionnel, un restaurant par exemple, le même masque est « lavable jusqu’à cinq fois » mais, dans la rue, au supermarché ou en boutique, le modèle peut servir 50 fois sans que son taux de filtration ne soit trop altéré : à ce stade, celui-ci reste évalué à 70%.

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Le club présidé par Waldemar Kita a fait l’objet d’une offre de rachat émanant d’un fonds d’investissement britannique. 60 millions d’euros auraient été mis sur la table. Suffisant pour convaincre l’homme d’affaires franco-polonais de passer la main ? Douze ans après son arrivée au capital du FCN, et un palmarès sportif en berne, Waldemar Kita pourrait quitter la maison jaune… Il y a quelques années encore, il en fallait beaucoup au président -100 millions d’euros au moins- pour lâcher l’affaire. L’offre de rachat qui lui est parvenu il y a quelques semaines est bien en-dessous de ces prétentions : d’après une source proche du club et du dossier, la mise de fonds proposée par ce qui semble être un groupe d’investisseurs britanniques avoisinerait les 60 millions. La différence entre l’offre et la demande parait éliminatoire et plaide plutôt en faveur d’un maintien de Kita à la tête du FCN : sauf que la position de l’homme d’affaires s’est encore fragilisée depuis un an, et rien ne dit qu’il se refuserait aujourd’hui à lâcher du lest. Contesté par les supporters depuis plusieurs saisons déjà en raison de résultats sportifs décevants, en froid avec la Mairie depuis l’arrêt du projet de nouveau stade à La Beaujoire, affaibli par l’affaire Emiliano Sala, Kita se trouve, en plus de tout cela, sous le coup d’une enquête pour de faits présumés de fraude fiscale. De quoi accélérer son départ ? La piste anglaise serait sérieuse Dans l’entourage des Canaris, beaucoup en doute encore. Jusque dans les couloirs de la Mairie où Pascal Bolo, premier adjoint de Johanna Rolland, prétend ne pas croire à la vente du club, sous prétexte que le principal intéressé, soit le président en personne, ne l’en ait pas encore informé. Pourtant, la source relayée par le journal L’Equipe et le quotidien 20 Minutes, la piste anglaise serait très sérieuse, au point que les négociations auraient à l’heure qu’il est bien avancé en vue d’une conclusion au cours de l’été, peut-être même avant la coup d’envoi de la prochaine saison. D’après les informations diffusées par la presse, Thierry Braillard, avocat et ancien secrétaire d’Etat aux Sports (2014-2017), aurait endossé le rôle d’intermédiaire dans le dossier avec l’appui du banquier franco-libanais Alain Yacine, lequel est déjà intervenu récemment dans la vente des Girondins Bordeaux à des actionnaires américains. Rappelons que Waldemar Kita avait pris les rênes du FC Nantes en 2007, après sa relégation de en Ligue 2. Pas moins de treize entraîneurs se sont succédé depuis à la tête de l’équipe première.

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La start up nantaise, qui vient de lever 1,2 millions d’euros, ne compte pas s’arrêter là. A court et moyen terme, cet investissement devrait lui permettre d’intervenir à l’échelle nationale. Créé en 2016 à Nantes et Angers, Inlead s’est solidement installé sur le marché de l’e-publicité géolocalisée à travers une plateforme de gestion unique spécifiquement adaptée aux modèles des franchises et groupements d’entreprises. La croissance rapide de cette solution digitale, qui se mesure à travers l’épaisseur de son carnet de commandes (plus de 35 marques connectées, pour un total de 6 500 points vente) traduit un potentiel économique énorme : en dix ans, le secteur de la franchise française a doublé son nombre de réseaux et dégage un chiffre d’affaires global de 62 milliards d’euros. Inlead, qui ne cesse d’identifier de nouveaux besoins sur le terrain, ambitionne de couvrir à court et moyen terme l’intégralité du territoire national et compte positionner son offre sur 10 à 15% du marché. Cette accélération est déjà amorcée : après trois ans d’existence, la start-up vient de conclure un second tour de table gagnant avec ses partenaires financiers, dont le fonds d’investissement breton West Web Valley. 1,2 million d’euro a été injecté dans l’activité d’Inlead qui compte capitaliser cet apport dans un vaste programme de développement humain et technique. De nouvelles équipes commerciales ont été déployées en Ile-de-France et en région Rhône-Alpes. L’autre effort portera sur la dynamisation du levier Recherche et Développement (R&D) afin d’ouvrir des perspectives en termes d’automatisation et de « machine learning » : « Inlead dispose d’un asset technologique extrêmement pertinent. Grâce à cette 2ième levée de fond, la solution va pouvoir conforter son avance sur ses concurrents » se félicite Charles Cabillic, président de la WWV. Gestion automatisée des campagnes L’app se matérialise par une plateforme -ou d’un tableau de bord- qui assure de manière centralisée la gestion et le suivi des campagnes e-publicitaires : elle diffuse les annonces sur les principaux supports (Google, YouTube, Facebook, Instagram, Bing) et assure aux marques et à chacun de leurs points de vente une visibilité accrue et ciblée via un système de géolocalisation. Inlead crée et réactualise les fiches Google My Business, répond aux avis des internautes et met à disposition de chacun des membres d’un même réseau un store locator et une page web personnalisée. Dans un contexte où l’e-publicité ne cesse croître (2,2 M€ de CA au premier semestre 2018, en hausse +15,7% selon le 20ème baromètre SRI), l’éventail de services proposé par Inlead a déjà conquis de marques leaders soucieuses de s’appuyer sur ces nouvelles opportunités pour renforcer leurs positions sur leurs marchés respectifs : Subway (restauration rapide), Alain Afflelou (optique), France Parebrise (réparation automobile), Crédit Agricole (banque) ou Tryba (fabrication et pose de fenêtres, portes et volets).

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La Ville de Nantes souhaite se doter d’un outil juridique apte à lui permettre de redistribuer certains locaux vacants au profit des boutiques. Objectif : éviter la multiplication des services dans les rues commerçantes et booster le shopping en centre-ville. A Nantes comme ailleurs, tous les moyens sont bons pour revivifier le commerce de centre-ville, pénalisé depuis plusieurs mois par des manifestations à répétition : après avoir débloqué une enveloppe financière destinée à soutenir les enseignes les plus en souffrance, la municipalité souhaite instaurer un levier juridique dont l’objectif, mesurable sur le long terme, vise à privilégier l’implantation de commerces dans les locaux les mieux exposés à la clientèle, au détriment des banques ou des agences de services en tous genres qui tendent à truster les meilleurs emplacements en rez-de-chaussée. Au droit de préemption classique qui permet, dans certains cas d’intérêt public, à une collectivité de se substituer à l’acheteur d’un bien immobilier, s’ajouterait un « outil de contrôle » ciblant plus spécifiquement les locaux commerciaux mis en vente afin de les réserver prioritairement à des marques ou des enseignes indépendantes désireuses d’y ouvrir une boutique. Pour Alain Robert, adjoint à l’urbanisme, il s’agira « de surveiller la mutation des magasins » et de faire en sorte qu’à « chaque changement d’activité, la ville soit prévenue et dispose, le cas échéant, de la possibilité de s’y opposer dès l’instant où elle estime que l’opération dénature ou menace l’offre commerciale » du secteur. L’instauration de cet outil légal, inscrit dans un plan plus global de redynamisation du centre-ville, sera discuté vendredi en conseil municipal. Ses effets dans le temps devront se traduire par une limitation du nombre d’agences de services ou cabinets médicaux en pied d’immeubles en vue de favoriser un turn-over à l’avantage du secteur marchand. En pratique, ce droit de préemption spécifique offrira aux autorités municipales le pouvoir de privilégier, selon les cas, un type de magasin par rapport un autre, voire de faciliter la fusion de locaux en vue d’agrandir des surfaces au-delà de 200 m², des biens rares particulièrement recherchées par certaines grosses marques nationales ou internationales. Non automatique dans un premier temps, ce levier serait utilisé comme un moyen de pression sur lequel les décideurs pourraient s’appuyer pour encourager l’ouverture de négociations et favoriser la conclusion d’accords. En amont, ce nouveau champ d’intervention nécessite un long travail de repérage et d’anticipation : avant même que les baux ne soient cédés, la Mairie a déjà identifié des locaux dits « stratégiques » susceptibles de muter et d’accueillir des commerces à l’avenir.

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La déroute socialiste s’est confirmée dimanche en Loire-Atlantique : la totalité des députés élus porte l’étiquette En Marche. Par qui les nantais seront-ils représentés pendant cinq ans à l’Assemblée nationale ? Deux députés ont été réélus : François de Rugy dans la première circonscription (Nantes-Orvault) et Yves Daniel dans la sixième (Ancenis-Châteaubriand). Leur point commun ? Tous les deux ont quitté leur formation politique d’origine, Europe Ecologie les Verts pour le premier, le parti socialiste pour le second, et rejoint le mouvement d’Emmanuel Macron dont ils sont parvenus à obtenir l’investiture. Profitant de la montée de la vague, de Rugy l’a emporté largement face candidat LR Julien Bainvel (66,14% contre 33,86%), de même que Daniel face à Alain Hunault, LR également (61,79% contre 38,21%). Pour le reste, c’est un carton plein de la République en Marche : créditée de 59,99% des suffrages, Valérie Oppelt a facilement disposé de la France Insoumise dans le centre-ville de Nantes (2ème circonscription). Anne-France Brunet a profité de la même dynamique dans l’ancienne circonscription de Jean Marc Ayrault (Nantes-Saint-Herblain) au détriment de la mélenchoniste Martine Gourdon (56,26% contre 43,74%). Dans ce fief socialiste, la gauche hollandaise n’avait symboliquement pas passé le cap du premier tour. Le même schéma s’est dessiné sur Nantes-Rezé où, après deux mandats consécutifs, le PS Dominique Raimbourg n’a pas accédé à la finale, largement remportée par la candidate LREM face à un autre représentant de la France Insoumise, Vincent Aigron (56,93% contre 43,07%). Dans la cinquième circonscription (Nantes-Nort-sur-Erdre), un autre socialiste a été battu : il s’agit du député sortant Michel Ménard, devancé par une candidate MoDem, alliée d’En marche Sarah El Haïry (61,02% contre 38,98%). S’ils traduisent une forte tendance positive en faveur du nouveau président de la République, l’ensemble de ces résultats sont à relativiser en raison du taux d’abstention record enregistré à l’échelle du département, soit 56,85% des inscrits.

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La défaite cuisante de la gauche traditionnelle est symbolisée par la perte de la troisième circonscription Nantes-Saint-Herblain dont Jean-Marc Ayrault fut l’élu pendant trente ans. Un à un, les candidats socialistes non ralliés à Emmanuel Macron se sont effondrés comme des quilles au profit de la France Insoumise, qualifiée dans quatre des dix circonscriptions de Loire-Atlantique, et surtout d’En Marche, le mouvement politique du président de la République Emmanuel Macron, arrivé partout en tête dans le département. Sur Nantes-Orvault (1ère circonscription), l’ex- EELV François de Rugy, passé dans le camp du nouvel exécutif, va sans doute sauver son siège dimanche prochain face au LR Julien Bainvel (45,34% contre 17,24%). Dans le centre de Nantes (2ème circonscription), la députée socialiste Marie-France Clergeau avait adoubé Alain Robert pour lui succéder au Palais-Bourbon : il n’a pas résisté au raz-de-marée de la République en Marche, incarnée sur ce territoire électoral par une chef d’entreprise, Valérie Oppelt (39,78%). Elle affrontera Carole Malard, de la France Insoumise (15,83%). Dans la 5ème circonscription (Nantes-Nort-sur-Erdre), le député sortant Michel Ménard, également socialiste, est en ballotage négatif face à la représentante d’En Marche Sarah El Haïry (13,95% contre 41,35%). Le plus gros coup de tonnerre a retenti dans la troisième (Nantes Saint-Herblain) où celle qui avait succédé à Jean-Marc Ayrault en 2016, Karine Daniel, est éliminée dès le premier tour. Le 18 juin, la finale donnera lieu à un duel entre la macroniste Anne-France Brunet (38,65%) et la mélenchoniste Martine Gourdon (16,73%). Même déconvenue pour le PS Dominique Raimbourg à Nantes-Rezé, devancé nettement par Aude Amadou pour La république en marche (39,20%) et Vincent Egron pour la France Insoumise (17,38%). Autre ralliement socialiste à Emmanuel Macron, le député sortant Yves Daniel est en ballotage positif dans la 6ème circonscription (Ancenis-Châteaubriant) face au candidat LR-UDI Alain Hunault (21,60%). A Saint-Nazaire, La Baule-Guérande et au Pays de Retz, la République en Marche sort très nettement en tête.

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Lancé il y a à peine six mois, l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne à Nantes rentre dans une phase opérationnelle. Cet outil, qui réunit quelques gros poids lourds de l’industrie navale et aéronautique comme DCNS, Alsthom et STX, ainsi que des partenaires académiques et institutionnels, affiche de grandes ambitions : devenir un centre de recherche de référence mondiale. Le site principal de l’IRT sera basé à Nantes sur un vaste campus, vitrine qui rassemblera tous les acteurs sur un ensemble de 65000m2.

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Alors que le Festival du Scoop et du journalisme d’Angers s’est éteint après une tentative à Lille, le Pays de Château-Gontier en Mayenne souhaite reprendre le flambeau et lance la première édition de PlaNet Info, un festival lui aussi dédié au journalisme, proche du Scoop dont il a été partenaire mais aussi différent. Sa première édition sera lancée jeudi 8 novembre.

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