Le FC Nantes sous pavillon anglais ?

Le club présidé par Waldemar Kita a fait l’objet d’une offre de rachat émanant d’un fonds d’investissement britannique. 60 millions d’euros auraient été mis sur la table. Suffisant pour convaincre l’homme d’affaires franco-polonais de passer la main ?

Douze ans après son arrivée au capital du FCN, et un palmarès sportif en berne, Waldemar Kita pourrait quitter la maison jaune… Il y a quelques années encore, il en fallait beaucoup au président -100 millions d’euros au moins- pour lâcher l’affaire. L’offre de rachat qui lui est parvenu il y a quelques semaines est bien en-dessous de ces prétentions : d’après une source proche du club et du dossier, la mise de fonds proposée par ce qui semble être un groupe d’investisseurs britanniques avoisinerait les 60 millions. La différence entre l’offre et la demande parait éliminatoire et plaide plutôt en faveur d’un maintien de Kita à la tête du FCN : sauf que la position de l’homme d’affaires s’est encore fragilisée depuis un an, et rien ne dit qu’il se refuserait aujourd’hui à lâcher du lest. Contesté par les supporters depuis plusieurs saisons déjà en raison de résultats sportifs décevants, en froid avec la Mairie depuis l’arrêt du projet de nouveau stade à La Beaujoire, affaibli par l’affaire Emiliano Sala, Kita se trouve, en plus de tout cela, sous le coup d’une enquête pour de faits présumés de fraude fiscale. De quoi accélérer son départ ?

La piste anglaise serait sérieuse

Dans l’entourage des Canaris, beaucoup en doute encore. Jusque dans les couloirs de la Mairie où Pascal Bolo, premier adjoint de Johanna Rolland, prétend ne pas croire à la vente du club, sous prétexte que le principal intéressé, soit le président en personne, ne l’en ait pas encore informé.

Pourtant, la source relayée par le journal L’Equipe et le quotidien 20 Minutes, la piste anglaise serait très sérieuse, au point que les négociations auraient à l’heure qu’il est bien avancé en vue d’une conclusion au cours de l’été, peut-être même avant la coup d’envoi de la prochaine saison.
D’après les informations diffusées par la presse, Thierry Braillard, avocat et ancien secrétaire d’Etat aux Sports (2014-2017), aurait endossé le rôle d’intermédiaire dans le dossier avec l’appui du banquier franco-libanais Alain Yacine, lequel est déjà intervenu récemment dans la vente des Girondins Bordeaux à des actionnaires américains.
Rappelons que Waldemar Kita avait pris les rênes du FC Nantes en 2007, après sa relégation de en Ligue 2. Pas moins de treize entraîneurs se sont succédé depuis à la tête de l’équipe première.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).