Peu de temps après leur ouverture, les parcs et jardins clos de Nantes seront de nouveau fermés ce week-end, du samedi au lundi matin, à cause des fortes précipitations et des vents attendus. Cette décision fait suite aux dommages déjà observés. La Loire-Atlantique, comme d’autres régions de l’Ouest, est sur le passage de la tempête Domingos, venant après Ciaran, qui a causé des dégâts, dont de nombreuses chutes d’arbres. Bien que Domingos soit moins intense, des vents de 100 km/h à l’intérieur des terres et des rafales allant jusqu’à 120 km/h sur la côte sont anticipés, surtout samedi après-midi et en soirée. 🟠 Tempête CIARAN 🚮 Nous vous recommandons de rentrer vos bacs à déchets. 🌳 Tous les parcs et jardins à enclos restent aujourd’hui fermés par précaution. 🌉 Le pont de Cheviré est bien réouvert. pic.twitter.com/D7ABuXSdOt — Ville de Nantes (@nantesfr) November 2, 2023

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Un arrêté municipal, valable dès 11h30 du matin, sera publié après la période de couvre-feu. Le phénomène a pris de l’ampleur avec la multiplication des services de livraisons de repas à domicile, couplés à des applications numériques dont les noms son désormais très connus : mais le vélo, qui a longtemps été l’équipement phare de ces « coursiers » nouvelle génération est désormais doublé par le scooter, plus rapide et moins éreintant. Plus bruyants aussi et plus dangereux pour les pilotes comme pour les passants. Sur les 700 livreurs de repas recensés à Nantes, 70% recourent désormais ces engins. Les pizzerias et autres fast foods utilisent depuis toujours des véhicules motorisés pour ouvrer leurs marchandises. Le fait est qu’avec l’explosion de ce mode de consommation numérique, adoptée par de nombreux restaurants, le trafic a pris un tout autre volume. Et, dans ce secteur économique, il est beaucoup plus important qu’il y a dix ou vingt ans. Une centaine de rues interdites A tel point que des riverains et des commerçants ont protesté auprès des services municipaux. La Ville a réagi et décidé de barrer l’accès de ces livreurs au plateau piétonnier du centre-ville. L’arrêté en question n’est pas encore en vigueur, les élus préférant laisser passer la période de couvre-feu propice aux commandes de repas sur internet. On sait que le texte ciblera les scooters à essence, tous les jours après 11h30 du matin. Le périmètre du dispositif n’a pas encore été tout à fait défini : une centaine de rues devraient toutefois être interdites. Montpellier a pris les mêmes mesures, pour des raisons identiques à celles de Nantes : les nuisances sonores et les effets polluants générés par ce type de transport dans des artères traditionnellement configurées pour les seuls piétons. Comment ces livreurs devront procéder alors pour assurer leur service dans l’hyper-centre ? Pascal Bolo, adjoint (PS) à la sécurité et la tranquillité publique, répond : « ils devront stationner leur véhicules au bord des routes, sur les emplacements dédiés puis réaliser les 50 mètres restant à pied. A moins qu’ils ne décide d’utiliser un vélo électrique». L’été dernier, la Ville avait renforcé les contrôles de papiers et d’équipement en s’appuyant sa police municipale. Mais cette politique n’avait pas eu l’effet dissuasif escompté. « Notre objectif est de réguler de plus en pus fortement les livraisons, pas de les interdire, ce qui serait un non-sens au regard des intérêts économiques des restaurants et des attentes de leur clientèle » ajoute Pascal Bolo.

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Ce classement, élaboré par le Figaro Etudiant, s’appuie sur plusieurs critères relatifs à la qualité des formations, jusqu’au bien-être des jeunes engagés dans des cursus d’enseignement supérieur. Régulièrement distingué par les palmarès visant à évaluer la qualité de l’offre en étudiante dans les grandes villes universitaires, Nantes, qui pointait déjà dans la top 5 d’un classement publié en septembre 2019 par la magazine spécialisé L’Etudiant confirme cette bonne réputation dans une nouvelle enquête menée cette fois par un autre titre d’information : Le Figaro. Le journal vient de publier une évaluation dans laquelle la capitale ligérienne se hisse sur la troisième marche d’un podium occupé par Lyon et Toulouse (dans l’ordre). La métropole y recueille une note de 15,97/20 fondée sur une série de critères qui cherchent à mesurer la qualité des formation, le taux d’emploi des diplômés, mais aussi le cadre de vie « urbain » offert aux étudiants. Nantes en compte beaucoup (environ 50 000) et doit cette attractivité à la notoriété de ses structures d’enseignement dont le rayonnement dépasse souvent la seule région Pays de la Loire : c’est le cas de l’école centrale et des Mines (ingénieurs), Audencia Business school et l’Idrac (commerce et management) ainsi que plusieurs formations spécialisées dans d’art et le design. Un cadre de vie salué Ce gros catalogue, qui suscite beaucoup de vocations, participe du dynamisme d’un territoire qui a axé une partie de sa compétitivité sur les technologies du futur (labellisé French Tech, Nantes est perçu comme une pépinières à start ups, des modèles qui correspondent bien à l’état d’esprit des entrepreneurs du numérique). Les formations solides dispensées à Nantes facilitent l’entrée des jeunes diplômés sur le marché du travail : le taux moyen des titulaires d’un master grimpe à 91,3%, un des plus importants de France. Au chapitre des conditions de vie (et du logement), les étudiants doivent, comme ailleurs, composer avec des loyers élevés (18,95 euros le m²), deux fois moins chers toutefois qu’à Paris (40,5) et inférieurs à ceux de bordeaux (22,75). Autre très bon point pour Nantes, son cadre de vie qui lui permet de faire la différence avec plusieurs de ses homologues : située près du littoral et de stations balnéaires très prisées (La baule à 80 kilomètres et 1 heure de route), la ville bénéficie aussi d’un climat doux et ensoleillé (57 jours par an). Une situation très agréable, à mi-chemin entre urbanité et villégiature, un mix dont profite les écoles comme Audienca qui organise chaque fin d’été un triathlon sur la côte. Nantes séduit aussi les jeunes par sa dimension festive : 33 festivals s’y déroulent chaque année.

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  En 2019, les automobilistes ont perdu 140 heures dans les bouchons de l’agglomération, selon le dernier baromètre du fabricant de GPS Tom Tom. Nantes et la voiture continuent à faire « bon » ménage, au grand dam des automobilistes eux-mêmes qui gâchent un temps inestimable dans les flux de circulation. Les données recueillies par l’enquête annuelle de Tom Tom, fabricant de GPS, permettent de quantifier l’ampleur du phénomène : la métropole ligérienne, souvent honorée pour le capital de bien-être qu’elle offre à ses habitants, concentre aussi une impressionnante densité de pots d’échappement. Certes, Nantes, classée à la dixième place des villes françaises les plus embouteillées, n’est pas Paris, Marseille ou Bordeaux qui culminent au sommet du palmarès dressé par Tom Tom. 14 heures de plus en deux ans Néanmoins, les estimations livrées par l’étude sont suffisamment vertigineux pour qu’ils inclinent les plus sensibles et pointilleux à réfléchir et prendre un certain recul: tout d’abord, le niveau de congestion automobile mesuré dans la ville de Nantes (27%) ne diminue pas. Il augmente même, lentement mais sûrement depuis 2017 à un rythme de + 1% par an. Conséquence logique : le temps passé à bord des véhicules est toujours plus long. D’après l’enquête, les nantais ont passé 140 heures (en moyenne) dans les bouchons l’an dernier, soit cinq heures supplémentaires par rapport à 2018 et quatorze de plus qu’en 2017. Rapporté au nombre de jours ouvrés (251), ce total représente environ 33 minutes quotidiennes. 140 heures, c’est aussi l’équivalent de cinq jours, 2 425 fois la durée de la chanson « Imagine » (John Lennon) et de 124 épisodes de la série Game of Thrones. Bien évidemment, ces constats purement mathématiques ne résistent pas à la réalité du terrain : l’été et certains jours chômés fériés, les routes nantaises sont plus supportables qu’en périodes ordinaires. Tom Tom a identifié un point blanc en 2019 –le 1er janvier – et un gros point noir, le jeudi 26 novembre. En semaine, les mardis matins (à partir de 8 heures) et les vendredis soir (à partir de 17 heures) sont les « créneaux » les plus chargés. Les mercredis et les lundis soirs sont globalement moins encombrés. Les conclusions de Tom Tom reposent sur l’analyse de plus de 550 millions de sources recueillies auprès de son service d’information trafic en temps réel. Elles permettent notamment de pointer les progressions (légères) observées dans certaines villes, comme Marseille, Montpellier, Saint-Etienne ou encore Avignon où des aménagements routiers ont permis de soulager la circulation dans les centre-villes. Des évolutions beaucoup trop timides pour marquer une véritable inversion de tendances. Pour info : Nantes, dixième ville française la plus embouteillées, se retrouve, dans le même registre, à la 165ème position mondiale, entre Wuhan (Chine) et Nottingham (Royaume-Uni).

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La métropole de Loire-Atlantique, qui a mis en place des aides à destination des commerçants pénalisés, chaque samedi, par les défilés à répétition des gilets jaunes, devrait recevoir 300 000 euros d’un fonds de soutien constitué au niveau de l’Etat. Le mouvement des gilets jaunes, qui s’est déclenché le 17 novembre dernier en réaction à la hausse des prix du carburant, aggravé par la mise en place d’une taxe carbone, a bourgeonné six mois durant dans la plupart des villes de France autour d’une base revendicative disparate dont l’évolution générale, à mesure que les cortèges perdaient en volume, tendait à la radicalisation. Ces mises en scène parfois extrêmes se sont parfois traduites dans les paroles et, ponctuellement, dans les actes sous la conduite de « casseurs » prêts à en découdre avec les forces de l’ordre, au mépris des vitrines. A Nantes, les commerçants ont été des victimes plus que collatérales de ces face-face. A tel point qu’à la fin du mois de février, au moment de la clôture des soldes d’hiver et après quatre mois d’un conflit perlé sur un rythme hebdomadaire, près de 7 commerçants nantais sur dix déploraient sur la période un chiffre d’affaires en baisse de 10 à 30% par rapport à la normale (source : Chambre de Commerce et d’Industrie). 34 communes aidées en France Quelques semaines auparavant, la municipalité annonçait la mobilisation d’un fonds de 500 000 euros pour accompagner financièrement les commerçants les plus pénalisés. Ce dispositif local exceptionnel, principalement distribué sous la forme d’aides indirectes et de remises fiscales (gels de la taxe séjour et des droits perçus sur les enseignes et pré-enseignes) devait s’ajouter à d’autres mesures de soutien débloquées à l’échelon national, par l’Etat donc. Initialement doté à hauteur de 3 millions d’euros -à répartir sur l’ensemble du territoire-, ce fonds de soutien dévoilé fin janvier par le premier ministre Edouard Philippe, sera finalement porté à 5 millions. Ainsi l’a annoncé Matignon dans un communiqué diffusé ce mercredi, en annexe duquel figure la liste des 34 communes éligibles (dans un total de 11 régions françaises) : outre Nantes (Pays de la Loire), Rennes, Brest, Quimper (Bretagne), Rouen (Normandie) et Bordeaux (Nouvelle Aquitaine) ont été retenus. Selon le quotidien Ouest-France, la quote-part réservée à la capitale ligérienne serait de l’ordre de 300 000 euros. D’après une estimation globale effectuée par la Fédération française de l’assurance (FFA), la facture liée aux actes de vandalisme commis en marge des manifestations des Gilets jaunes s’élève à 200 millions d’euros entre novembre et mars : 87% de cette somme représentent l’ensemble des indemnisations versées au titre des dégradations et des pertes d’exploitation induites.

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Envie de vous offrir un séjour de luxe tout en restant en France, mais vous hésitez entre les différentes destinations ? Que diriez-vous de partir à Nantes surtout que cette ville nichée sur la Loire offre un cadre de vie particulièrement plaisant ? De plus, elle a tous les éléments essentiels tels que des établissements de luxe et des attraits magnifiques pour passer une escapade de luxe digne de ce nom. Vous hésitez encore à franchir le pas ? Voici 2 bonnes raisons de choisir Nantes pour votre voyage de luxe. Pour ses hébergements chics Lors d’un voyage de luxe dans une métropole, l’hébergement est un élément-clé. Dans ce domaine, Nantes propose les options des plus intéressantes. Cette cité située à une cinquantaine de kilomètres de l’Océan Atlantique possède un large choix de logements de grande classe. Vous en trouverez dans presque tous ses quartiers, toutefois rien ne vaut un hôtel chic au cœur de Nantes pour un séjour de luxe bien réussi. L’Aparthotel Adagio Nantes Centre est une très bonne adresse. Cet établissement 4 étoiles bénéficie d’un emplacement au cœur de la ville. De plus, il est situé face à l’île de Nantes, ce qui est la promesse de beaux panoramas. Ses appartements proposent un cadre très raffiné digne de l’élégance française. On y trouve des équipements de derniers cris. Radisson Blu est aussi un choix des plus séduisants. Cet hôtel 4 étoiles qui se trouve dans l’ancien palais de Justice est idéalement situé au cœur de la cité. Ses 142 chambres et suites sont richement décorées et meublées pour vous offrir le confort nécessaire dont vous méritez. Outre le confort, cet établissement de prestige propose également la possibilité de vous plonger dans la vie culturelle et artistique nantaise. Des événements originaux axés sur ce domaine y sont organisés régulièrement. Pour sa myriade d’attraits La ville de Nantes dispose autant de sites envoûtants pour parfaire votre séjour de luxe. Le Carrousel des mondes marins compte parmi les plus remarquables. D’ailleurs, c’est l’un des symboles les plus forts de Nantes. Il s’agit d’un gigantesque manège dédié à un écrivain célèbre Jules Verne alias Jules Gabriel Verne. Localisé au sein du parc des Chantiers, il est proche du musée Jules-Verne où vous découvrirez des collections consacrées à Jules Verne. Le jardin des plantes est aussi une autre attraction des plus immanquables à Nantes. N’hésitez pas à y faire un détour pour une escapade inoubliable. Il s’agit d’un espace vert d’environ 7 hectares où vous pouvez non seulement vous détendre, mais aussi découvrir une pléthore d’espèces végétales rares. Vous y trouverez aussi des sculptures impressionnantes tels que Le Premier Miroir, les Cerfs au repos, la Moissonneuse, le buste de Jules Verne et celui de Jean-Marie Écorchard.

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Vivre à Nantes ou dans sa périphérie n’est pas toujours de tout repos. Dans les environnements les plus bruyants, le niveau sonore et la durée d’exposition déterminent la quantité de décibels émise et reçue. Lorsque l’intensité est forte, l’impact sur les populations humaines n’est pas négligeable. Dans ce cadre, l’isolation acoustique des différentes fenêtres s’impose comme un enjeu majeur. La notion de confort acoustique ne se limite plus à une coupure étanche avec l’extérieur. Elle concerne tout autant les sons entrants que les sons sortants. Le lien du logement avec l’environnement extérieur est réglé par l’habitant lui-même qui choisit d’ouvrir, d’entrebâiller ou de fermer ses fenêtres, en fonction des circonstances. Une forte exposition au bruit engendre plusieurs types de conséquences sur l’habitant. • Des perturbations sur le sommeil (Sommeil peu profond, problème pour s’endormir) • Une réduction plus générale du bien-être • Des problèmes de concentration • Une augmentation du stress et donc un impact négatif sur le corps. Quel vitrage choisir ? Un double vitrage est constitué de deux verres séparés par un intercalaire hermétique et isolant. Le vitrage actuel à isolation acoustique renforcée comporte un verre feuilleté : il est composé de deux verres assemblés au moyen d’un film plastique transparent appelé le PVB silence. Ce verre acoustique réfléchit les sons et protège du bruit extérieur. Il permet de se prémunir efficacement contre les nuisances sonores en zone urbaine. L’explication est disponible en vidéo sur la chaine de l’entreprise Nantaise Minco. La capacité de la vitre à réduire le bruit se mesure à travers le degré de sa certification CEKAL AR (Acoustique renforcée). Par exemple, un vitrage AR 1 réduit le niveau sonore de 25 à 28 décibels, un vitrage AR3 le réduit de 31 à 32 décibels. En France, les désagréments sonores provoqués par certaines infrastructures comme les aéroports ou les gares, amènent l’Etat à débloquer des aides financières pour réaliser des travaux d’isolation phonique dans des logements riverains. Ces enveloppes sont accordées par les préfets des différentes régions ou l’Agence Nationale de l’Habitat. Alex Valleau.

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La « marche des fiertés » démarrera samedi 10 juin de la place de Bretagne à partir de 14h30. Vitrine festive et médiatique du mouvement LGBT (Lesbien, gay, bisexuel et transexuel), la « marche de fiertés », connue du grand public comme la« gay pride », rempile à Nantes ce week-end. Temps fort de cette opération de sensibilisation au respect de toutes les minorités, différences et diversités, la fameuse parade, qui s’annonce, une fois de plus, aussi rythmé que coloré, partira à 14h30 de la place de Bretagne. Le départ sera précédé de deux discours prononcés par la maire de Nantes Johanna Rolland et par Sébastien Dreillard, président du Centre NOSIG-LGBT (Nantes Orientations Sexuelles et Identités de Genre). S’ensuivra une minute de silence en hommage à toutes les victimes de comportements homophobes, reconnus pénalement comme une « circonstance aggravante » lorsqu’ils sont avérés dans certaines infractions et délits (injures publiques, diffamations, discrimination, menaces, violences, vols ou meurtres). Le défilé s’engouffrera dans les principaux axes du centre-ville : dans l’ordre,  rue Mercœur, place Aristide-Briand, rue Marceau, rue du Calvaire, rue de Feltre, Cours des 50-Otages, rue de la Marne, rue de Strasbourg, à nouveau les 50-Otages, rue d’Orléans, place Royale, rue Crébillon, place Graslin, rue Franklin, à nouveau rue du Calvaire et retour sur la place de Bretagne où un village associatif s’ouvrira au public de 11 heures à 18 heures. Le lendemain, dimanche 11 juin, « les crimes homophobes en Tchétchénie » seront dénoncés lors d’un rassemblement prévu à 19 heures au Miroir d’Eau de Nantes. Les participants rendront également hommage aux victimes de l’attentat d’Orlando survenu en 2016 dans une boîte gay.

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La capitale des Pays de la Loire est seulement devancée par sa voisine, Angers. Nantes est la sixième plus grande ville de France…et la deuxième la plus verte, indique une étude réalisée par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage. D’après les données recueillies par cette organisation professionnelle, la capitale des Pays de la Loire offrirait 37m² d’espaces végétalisés par habitant: c’est beaucoup moins qu’à Angers (près de 100 m²) mais la Ville dirigée par Johanna Rolland a, semble-t-il beaucoup investi l’an dernier pour rattraper son retard, soit 17 millions d’euros injectés dans la seule création de nouvelles « aires ». Dans un avenir plus ou moins lointain (une échéance à 2037 est évoquée), de nombreux projets d’aménagements devraient voir le jour sur l’Ile de Nantes, avec en point de mire l’ouverture d’un grand parc de Loire sur sa rive sud, entre le Quai Wilson et les rues de la Guyane et de Saint-Domingue . Projet « L’Etoile Verte » La Municipalité porte également le programme baptisé « L’Etoile Verte » qui vise à relier tous les parcs présents sur le territoire urbain, et établir des connexions avec les coulées vertes déjà existantes. Objectif : « offrir à chaque habitant un espace de nature à moins de 300 mètres de chez lui ». Aujourd’hui, Nantes s’enorgueillit de ce surnom qui la désigne comme la « ville aux cent jardins ». Elle en compte une centaine il est vrai, dont 232 hectares sont occupés par les parcs et jardins municipaux. Mais l’ensemble de ses espaces verts publics (parcs, coulées vertes et promenades) représente une surface de 1 050 hectares. Au classement dressé par l’Unep, l’ancienne cité des Ducs de Bretagne devance Strasbourg (Alsace) et Lyon (Rhône-Alpes-Auvergne). La normande Caen, cinquième, est suivi de Rennes (Ille-et-Vilaine), Limoges (Haute-Vienne), Nîmes (Gard), Reims (Marne) et Amiens (Somme).

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Nantes continue à grimper dans le classement national des villes de province où l’accès à la propriété est le plus difficile. Nice, Lyon, Bordeaux et Lille précèdent Nantes (5ème) qui progresse encore au palmarès établi par les notaires sur la situation du marché immobilier dans les grandes villes de province. Un chiffre résume la tendance générale : pour s’offrir un logement ancien de 50 m² à Nantes, il fallait allonger en moyenne 127 500 euros l’an dernier et jusqu’à 255 000 euros pour un 100 m². Deux sommes qui reflètent le redémarrage des prix au m², soit 2 550 euros sur l’ensemble de la ville. Si ce bilan traduit bien une reprise de la demande après la panne sèche consécutive à l’éclatement de la bulle immobilière, il s’affine en fonction de la réalité du marché propre à chaque quartier : en plein centre, les Hauts-Pavés/Saint-Félix, entre La Chézine et l’Erdre, reste le secteur le plus cher avec un prix au m² supérieur à la médiane (2 850 euros, en hausse de +6%). Un cinq-pièces s’y négocie à 3 240 euros. Des prix plus bas au sud Un peu plus à l’ouest, l’ensemble Dervallières-Zola, qui a subi une flambée de +17% l’an dernier, affiche désormais des prix comparables à ceux de Saint-Félix. Dans le neuf, on assiste à la même courbe haussière (4 120 euros/m²) et une maison coûte désormais en moyenne 306 000 euros à l’intérieur de Nantes. A l’échelle de l’agglomération, le thermomètre perd un peu en pression, surtout au sud où le marché est beaucoup plus détendu. Sur la rive gauche de la Loire, Bouguenais offre les meilleures opportunités dans le neuf. pour ceux qui souhaitent rester dans Nantes, il faut plutôt viser l’est et la rive droite de la Loire : le quartier Doulon-Bottière. Dans les secteurs sud de la ville intra-muros, un 4 pièces est évalué à 1 760 euros le m².

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