Nantes continue à grimper dans le classement national des villes de province où l’accès à la propriété est le plus difficile.
Nice, Lyon, Bordeaux et Lille précèdent Nantes (5ème) qui progresse encore au palmarès établi par les notaires sur la situation du marché immobilier dans les grandes villes de province. Un chiffre résume la tendance générale : pour s’offrir un logement ancien de 50 m² à Nantes, il fallait allonger en moyenne 127 500 euros l’an dernier et jusqu’à 255 000 euros pour un 100 m². Deux sommes qui reflètent le redémarrage des prix au m², soit 2 550 euros sur l’ensemble de la ville. Si ce bilan traduit bien une reprise de la demande après la panne sèche consécutive à l’éclatement de la bulle immobilière, il s’affine en fonction de la réalité du marché propre à chaque quartier : en plein centre, les Hauts-Pavés/Saint-Félix, entre La Chézine et l’Erdre, reste le secteur le plus cher avec un prix au m² supérieur à la médiane (2 850 euros, en hausse de +6%). Un cinq-pièces s’y négocie à 3 240 euros.
Des prix plus bas au sud
Un peu plus à l’ouest, l’ensemble Dervallières-Zola, qui a subi une flambée de +17% l’an dernier, affiche désormais des prix comparables à ceux de Saint-Félix.
Dans le neuf, on assiste à la même courbe haussière (4 120 euros/m²) et une maison coûte désormais en moyenne 306 000 euros à l’intérieur de Nantes.
A l’échelle de l’agglomération, le thermomètre perd un peu en pression, surtout au sud où le marché est beaucoup plus détendu. Sur la rive gauche de la Loire, Bouguenais offre les meilleures opportunités dans le neuf. pour ceux qui souhaitent rester dans Nantes, il faut plutôt viser l’est et la rive droite de la Loire : le quartier Doulon-Bottière. Dans les secteurs sud de la ville intra-muros, un 4 pièces est évalué à 1 760 euros le m².