Lorsqu’on dirige une entreprise de BTP dans les Pays de la Loire, il est essentiel de s’entourer d’un cabinet comptable compétent et spécialisé dans ce secteur. Pourquoi ? Parce que cela est indispensable pour optimiser la gestion financière, fiscale et administrative de l’entreprise, ce qui est crucial pour assurer sa croissance et sa rentabilité. Dans cet article, vous trouverez quelques conseils pratiques pour dénicher le cabinet comptable idéal pour votre entreprise de BTP dans les Pays de la Loire. Faites une recherche approfondie La première étape qui s’avère très importante d’ailleurs pour trouver un cabinet comptable compétent consiste à mener une recherche approfondie. En effet, vous devez consulter les annuaires en ligne, les moteurs de recherche et les répertoires professionnels pour trouver un cabinet comptable dans les Pays de la Loire. Par ailleurs, vous pouvez demander des recommandations à d’autres entrepreneurs du secteur de la construction ou consulter les sites spécialisés dans le BTP. Vérifiez les compétences et l’expérience Une fois que vous avez identifié quelques cabinets comptables potentiels, vérifiez leurs compétences et leur expérience dans le domaine de la construction et du BTP. Assurez-vous qu’ils comprennent les spécificités du secteur, les réglementations fiscales qui lui sont propres et les particularités de la comptabilité d’une entreprise de BTP. Un cabinet comptable ayant une expérience solide dans le domaine sera en mesure d’offrir des services adaptés à vos besoins spécifiques. Évaluez la réputation et les références La réputation d’un cabinet comptable est un critère essentiel à prendre en compte. À cet effet, vous devez rechercher des avis en ligne, consulter les témoignages des clients et demandez des références à d’autres entreprises du BTP qui ont déjà travaillé avec ces cabinets comptables. Une bonne réputation est un gage de confiance et de professionnalisme. Vérifiez la disponibilité et proximité géographique Il est important de choisir un cabinet comptable qui sera disponible pour répondre à vos questions et résoudre vos problèmes rapidement. Assurez-vous que le cabinet comptable que vous choisissez est facilement accessible et proche géographiquement de votre entreprise de BTP dans les Pays de la Loire. La proximité géographique facilite les échanges et permet une meilleure collaboration. Demandez des informations sur les services offerts Chaque entreprise de BTP a des besoins comptables spécifiques. Avant de choisir un cabinet comptable, demandez des informations détaillées sur les services qu’il offre. Assurez-vous qu’il peut vous accompagner dans la gestion de la comptabilité, de la fiscalité, de la paie, de la gestion des contrats, des subventions, etc.

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Le marché de l’emploi en France a été chamboulé par la pandémie mondiale. Après l’année 2020 marquée de tristes records, l’année 2021 était signe d’espoir et de transition. C’était également l’année du rebond du marché de l’emploi. Une reprise contrastée, en fonction des secteurs d’activités, qui n’ont pas tous été touchés de la même manière par la crise sanitaire, mais aussi selon les régions. En effet, si les secteurs du tourisme, de la restauration et des loisirs ont été durement impactés, certains secteurs ont réussi à se développer en s’adaptant aux changements de vie dictés par la Covid. De la même manière, certaines régions ont réussi à créer plus d’emplois entre 2019 et 2021. C’est le cas notamment de la Nouvelle-Aquitaine, la Bretagne ou la Provence-Côte d’Azur. Tandis que d’autres ont eu du mal à redresser la barre, comme l’Île-de-France, le Grand-Est et particulièrement la Bourgogne-Franche-Comté. L’intérim, qui fluctue en fonction de l’activité économique du pays, est un bon indicateur de la reprise du marché de l’emploi. Après une année 2020 chaotique, l’intérim a enregistré une croissance de + 7,2 % durant l’année 2021, dépassant même les chiffres d’avant crise. Le marché de l’intérim à Nantes est par exemple particulièrement en plein essor. Pays de la Loire : qu’en est-il du marché de l’emploi ? Le marché de l’emploi dans les Pays de la Loire et particulièrement en Loire-Atlantique est dynamique. En 2020, 11000 entreprises y ont été créées et près de 60 000 entreprises sont implantées à Nantes en 2021. Dans sa dernière publication, l’Observatoire régional de l’emploi des Pays de la Loire confirme la reprise globale du marché de l’emploi avec une baisse des demandeurs d’emploi et un fort recours à l’intérim. Les données du 2e trimestre 2021 dévoilent un taux de chômage régional en baisse (6,7 %) et inférieur au taux de chômage national (8 %). Au sein même des Pays de la Loire, les écarts sont importants entre les différents territoires. Certaines zones ont un taux de chômage inférieur à 5 % comme Les Herbiers en Vendée et Ancenis en Loire-Atlantique. Au contraire, d’autres zones dépassent les 8 % de chômage. C’est le cas d’Angers ou Le Mans, par exemple. En septembre 2021, les offres d’emploi enregistrées par Pôle emploi ont bondi de 30,5 % par rapport à septembre 2020. Les démissions ont, elles aussi, fait un bond de 20 % en un an. Enfin, la reprise du marché du travail signe aussi la reprise de l’intérim, marqueur fort des fluctuations de l’activité de l’emploi en France. L’intérim repart aussi à la hausse, particulièrement dans les Pays de la Loire. Fin 2021 les intérimaires de la région (62 491 intérimaires au 3e trimestre) représentaient 8 % de l’intérim national, soit la 6e région de France. Les métiers recherchés dans la région Pays de la Loire Entre septembre 2020 et septembre 2021, la région Pays de la Loire était en recherche d’employés et particulièrement pour certains postes : Assistances auprès d’adultes (7025 offres) Nettoyage de locaux (5 904

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Ce chiffre, estimé par Pôle Emploi à partir des données fournies par les entreprises locales, est en baisse de 7% par rapport à 2020. Ce n’est pas si mal : malgré la violence de la crise économique déclenchée par l’épidémie de la Covid-19, les entreprises ne gèlent pas en masse leurs recrutements. D’après la dernière étude de Pôle Emploi, qui cherche à recenser les besoins en main d’œuvre à l’échelle du département de Loire-Atlantique, 76 000 projets d’embauche sont envisagés cette année. Attention : il ne s’agit que d’intentions, une notion à l’équilibre très fragile, toujours exposée aux soubresauts de conjoncture. Ce chiffre, qui résulte de données recueillies à la fin de l’année 2020 (donc à prendre avec un certain recul), est en baisse de 7% par rapport à celui de l’an dernier (avant la pandémie). Peut-être progressera-t-il en cours d’année si la crise sanitaire est jugulée et le rebond économique plus rapide et important que prévu. Réouverture des restaurants de 19 mai Dans le détail, les opportunités d’emploi les plus nombreuses sont à rechercher du côté des services : ce secteur très vaste concentre les deux-tiers des projets de recrutement. Les besoins les plus forts sont identifiés dans les métiers d’aides à domicile ; d’agents d’entretien et d’aides-soignants (des personnels qui assurent des soins de prévention et d’hygiène sous la responsabilité des infirmiers). Comme tous les ans, les activités saisonnières vont être particulièrement créatrices d’emplois, temporaires certes, notamment cet été : dans l’agriculture (ouvriers, maraîchers), mais aussi dans le secteur de l’animation (loisirs). Les bars et restaurants qui, après six mois des fermetures administratives, vont progressivement rouvrir aux public – les terrasses d’abord (le 19 mai), puis les salles (à partir du 9 juin) -se mettent déjà en quête de serveurs et d’employés de cuisine. Des postes traditionnellement difficiles à pourvoir, faute de candidats. Pôle Emploi confirme que plus de la moitié des projets (40 500 sur 76 000) vont être soumis à des « tensions » liées à un déséquilibre entre offre et demande : seront notamment concernées par ces difficultés les entreprises qui recherchent des aides-soignants, des infirmiers, des chauffeurs de cars. Grosse pénurie de main d’œuvre pour le bâtiment : 64,6 % des projets d’embauche sont jugés « compliqués ».

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Lancée en novembre 2020 pour aider les jeunes à rebondir pendant la crise, la plateforme www.1jeune1solution.gouv.fr se propose de faciliter les interactions entre les employeurs et les candidats à l’embauche. L’emploi des jeunes est au cœur de la stratégie impulsée par l’Etat pour donner des perspectives aux actifs qui entrent sur le marché du travail, dans un contexte rendu très difficile par la crise sanitaire. L’un des points saillants du plan dévoilé à l’été 2020 par la gouvernement fut la création de la plateforme www.1jeune1solution.gouv.fr déployée il y a quatre mois par le spécialiste de l’emploi Wizbii dans le cadre d’un partenariat avec la Ministère du Travail. Sur ce jobboard décliné territorialement dans chaque région française, les candidats et employeurs ont la possibilité de se rencontrer –virtuellement dans un premier temps – via un système d’annonces postés en temps réel. Le public visé prioritairement par le site se situe dans la tranche d’âge des 16-30 ans, particulièrement pénalisé par les difficultés d’accès aux opportunités professionnelles liées à la crise. www.1jeune1solution.gouv.fr assure un rôle de relais entre l’offre et la demande, et propose, au-delà des besoins de recrutements en contrat ou en stage, des orientations vers des organismes de formation, et des solutions d’accompagnement pour les jeunes confrontés à un manque de débouchés. Il informe aussi les employeurs sur l’éventail des mesures mises à leur disposition pour leur permettre d’embaucher plus facilement. D’après des estimations fournis par Wizbii, quelques 40 000 jeunes domiciliés en Pays de la Loire se sont connectés à la plateforme depuis novembre pour chercher du travail : 9 500 annonces y sont actuellement diffusées, dont près de la moitié porte sur des postes en contrat à durée indéterminée. Le reste du catalogue comprend des expériences en CDD, des recrutements d’intérimaires, des projets ponctuels liés à des missions saisonnières et des contrats d’alternance en entreprise. De la visibilité est également donnée aux stages, une formule très recherchée par les étudiants diplômés et/ou en fin de cycle désireux de mettre un pied dans le circuit professionnel. En Pays de la Loire, www.1jeune1solution.gouv.fr en propose 2 800 offres. le commerce, les services à la personne, le numérique et l’informatique et la logistique sont les activités où les besoins se sont le plus sentir. Plus d’une centaine d’événements sont également valorisées pour accompagner les jeunes dans leurs quêtes d’emploi et leur orientation à travers des ateliers de découverte de métiers, formations, des portes ouvertes…

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Dans le département, le niveau de cas positifs diagnostiqués au sein du public ayant sollicité un test, a dépassé le seuil d’alerte. A quoi faut-il s’attendre ? Nantes et son territoire vont-ils basculer en « zone rouge », ce stade épidémique à partir duquel les autorités ont la possibilité de durcir les mesures sanitaires ? Guère rassurants, les derniers chiffres livrés par l’Agence régionale de Santé (ARS) font craindre ce scénario du « pire » qui, en fonction de l’examen de la situation par les pouvoirs publics, pourrait déboucher sur un retour, sinon total, du moins partiel – selon les secteurs les plus sensibles – des restrictions de déplacement (ou la fermeture précoce de certains commerces) : la Loire-Atlantique, incluse depuis plusieurs semaines dans le périmètre des départements classés en « vulnérabilité modérée », vient de franchir le seuil d’alerte : le territoire affiche désormais un taux d’incidence de 52,8 pour 100 000 habitants, un chiffre qui quantifie la part de « cas positifs » au sein du public testé localement au coronavirus. Il dépasse donc le niveau « critique » fixé par les autorités à 50. Pour ce qui est du taux de positivité sur 100 tests, il se dégrade également et grimpe aujourd’hui à 3,3 sur les sept derniers jours. Hausse lente mais continue des hospitalisations En termes courants, cette évolution décisive signifie que Nantes et sa région constituent un terrain particulièrement exposé au risque de contaminations rapides. Ces données chiffrées, qui photographient une situation sanitaire à l’instant T, indique que la maladie circule à un rythme actif. En Pays de la Loire, le 44 est, sous cet angle d’analyse, le département le plus touché, devant le Maine-et-Loire et la Sarthe. Fort heureusement, cette reprise très claire de l’épidémie, liée selon les autorités aux brassages de populations consécutifs aux retours de vacances et aux rentrées scolaires et professionnelles (avec une baisse significative de salariés en télétravail, un sur dix contre les trois quarts au début du confinement entre mars et avril derniers), ne traduit pas pour autant l’émergence d’une seconde vague, comparable dans son ampleur à celle du printemps. A preuve, les données d’hospitalisation qui, pour l’instant, restent modérées, malgré une hausse, lente mais continue, des admissions, une vingtaine en ce début de semaine (dont quatre en service de réanimation), contre quatorze vendredi dernier. Deux personnes supplémentaires sont décédées des suites de complications liées au Covid-19 au cours de ces cinq derniers jours.

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Nantes et Saint-Nazaire vont payer un lourd tribut à la crise que traverse l’avionneur. Un coup de tonnerre. Jeudi, la direction du groupe Airbus a dévoilé le détail de son plan de suppression d’emploi imputé à la crise sanitaire qui a lourdement rejailli sur l’ensemble du transport aérien, cloué au sol pendant plus de trois mois. En Loire-Atlantique, les deux sites directement gérés par l’entreprise vont être lourdement impactées : à Nantes, 484 postes vont disparaître d’ici à l’été 2021 (sur les 2 600 que comptent l’usine), et 386 autres à Saint-Nazaire (Gron). Le premier fabrique la structure centrale de tous les appareils commercialisés par la marque, et le second est spécialisé dans l’assemblage des éléments de fuselage. Toujours dans le département, l’onde de choc va se faire sentir jusque chez Stelia Aérospace, filiale d’Airbus, dont les chaînes produisent les parties « cockpits » des avions : 200 licenciements y sont annoncés (sur 3 300 salariés, dont près de 2 000 ouvriers, 900 techniciens et 500 cadres et ingénieurs). Au total, la restructuration d’Airbus en Loire-Atlantique va se traduire par la perte de plus de 1 000 emplois. C’est bien véritable catastrophe sociale qui se profile pour le territoire. Un carnet de commande plein…mais une baisse d’activité de 40% Cette très mauvaise nouvelle, redoutée localement depuis que l’avionneur a évoqué une coupe record dans ses effectifs internationaux (15 000), dont un tiers en France, est tombée jeudi midi à l’issue d’une assemblée générale où la direction de l’entreprise et les syndicats étaient réunis. Airbus justifie ce plan « par la crise que traverse le secteur de l’aviation, la plus grave de son Histoire ». Le président exécutif du groupe Guillaume Faury déplore « un recul de l’activité de 40% », dégringolade liée à une chute du trafic mondial de -98%. Malgré un carnet de commande plein (la production de 7 600 avions est programmée), l’entreprise évoque chez les compagnies aériennes « des reports de livraison » sur deux à cinq ans (source : Ouest-France) avec, à la clé, des décalages de paiement qui provoquent « une déséquilibre grave ». Sur les deux sites frappés par ces réductions d’effectifs (Nantes et Saint-Nazaire), la moyenne d’âge des personnels est de 42 ans. Les premières négociations vont débuter dès le lundi 6 juillet afin de négocier les modalités et les conditions de départ. Mais les syndicats se fixent pour objectif d’éviter « tout licenciement sec ». Un comité social d’établissement est organisé dès ce vendredi matin.

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Une quinzaine de communes du littoral ont obtenir une dérogation de la Préfecture pour rouvrir leurs sites aux baigneurs, sportifs et promeneurs. Avec quelques restrictions. Alors que commence le premier week-end du déconfinement, les autorités publiques ont lâché du lest sur le sort réservé aux plages dans le contexte sanitaire lié à l’épidémie de Covid-19 : en Loire-Atlantique, le processus s’est fait en deux temps. Mardi, la Préfecture n’avait prévu d’accorder des autorisations de réouvertures qu’à deux maires, ceux de La Baule et de Pornichet. Finalement, sous la pression des autres élus locaux du territoire, les dérogations concerneront une quinzaine de communes, à partir de ce vendredi 15 mai, soit la quasi-totalité du littoral du département. Sur la Côte d’Amour (presqu’île guérandaise), les plages de Mesquer, Assérac, Piriac-sur-Mer, La Turballe, Le Croisic, Le Pouliguen, Saint-Nazaire seront de nouveau accessibles au public (en plus de la Baule-Escoublac et Pornichet). Idem, sur la côte de Jade (au sud de l’estuaire) pour La Bernerie, Pornic, Les-Moutiers-en-Retz, la Plaine-sur-Mer et Saint-Michel-Chef-Chef. Concrètement, qu’impliquent ces décisions pour ceux qui, dans les tous prochains jours, ont l’intention de se rendre sur ces sites ? Interdiction  de s’allonger sur les plages Rappelons que, dans l’absolu, les règles du déconfinement entrées en vigueur le 11 mai dernier interdisent aux personnes domiciliées à plus de 100 kilomètres de s’y déplacer. Pour tous les autres, il faudra respecter un certain nombre de consignes et se plier aux horaires d’ouvertures, de 8 heures à 21 heures. Durant ces créneaux (et aussi en dehors, cela va sans dire), aucun pique-nique ni rassemblements supérieurs à dix individus, ni séances de sport collectives et autres événements festifs (improvisés ou non) ne seront tolérés. Les textes officiels proscrivent d’ailleurs la consommation d’alcool sur place et limitent l’usage des plages à des pratiques dynamiques, soit individuelles ou en tous petits groupes (baignades, promenades, exercices physiques). Pas question, par exemple, de stationner sur le sable en postions assise ou allongée. Dans tous les cas, les autorités veilleront à ce qu’une distance d’1 mètre minimum soit respectée entre chaque personne, et de 5 mètres entre les groupes, rappelle la Préfecture de Loire-Atlantique. Le représentant de l’Etat annonce d’ailleurs qu’une signalisation spécifique sera mise en place à tous les points d’accès aux sites afin d’informer le public des nouvelles réglementations en vigueur et de leur obligation de s’y conformer. Les sites internet de l’administration, les publications de la Mairie et l’Office de Tourisme relaieront aussi ces consignes sanitaires.

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En région nantaise, les bons chiffres de l’automne dernier ont été sapés par un début de printemps pourri. Où en est la courbe du chômage que François Hollande avait promis d’inverser avant la fin de son mandat présidentiel ? En Loire-Atlantique, comme dans beaucoup d’autres territoires de la métropole, l’embellie entrevue au second semestre 2016 a fini par tourner court, assez sèchement, même si les tendances de long terme restent plutôt bonnes. Dans le département, comme au niveau national, la rupture s’est produite au mois de mars (+1,6% d’inscrits en catégorie A), signe d’un brusque retour à la réalité, celle à laquelle se trouve aujourd’hui confronté le premier gouvernement formé par Emmanuel Macron. Plus de formations et de contrats précaires Depuis, la tendance générale réamorce une décélération, un mouvement beaucoup trop timide toutefois pour traduire une reprise franche et massive du marché de l’emploi. A la fin du mois de mai 2017, 63 480 actifs n’avaient aucune heure de travail à leur crédit en Loire-Atlantique. Un chiffre stable par rapport en avril mais en forte hausse sur trois mois (+1,1%). En douze mois, cette catégorie de demandeurs d’emploi est pourtant en repli (-1,1%), un résultat positif que vient contrebalancer l’explosion du nombre d’inscriptions dans une autre catégorie, la C, qui recense les activités réduites (+10,4% sur un an). dans la cadre du plan d’urgence contre le chômage décrété par François Hollande en 2016, 500 000 formations avaient été débloquées et financées par l’Etat à l’intention des personnes les moins qualifiées. Cette mesure s’est faite senti en Loire-Atlantique : la catégorie D, qui regroupe les inscrits à Pôle Emploi en stage ou en reconversion professionnelle, a vu ses effectifs nettement se renforcer au cours de l’année écoulée (+8,6%). Ces deux montées en régime expliquent en partie l’amélioration pourtant très relative des statistiques  relevées dans la première catégorie, la plus sensible et la plus scrutée à l’occasion des bilans mensuels. Preuve de la fragilité des analyses et des angles qu’elles empruntent pour commenter des chiffres extrêmement volatiles et disparates, le nombre total de chômeurs (toutes situations confondues) monte aujourd’hui  à 133 490 en Loire-Atlantique, un résultat en hausse de +1,6%.

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Le groupe nantais Sepamat, spécialisé dans la location automobile, a terminé 2016 sur un chiffre d’affaires de 48 M€, en hausse de 9 %. « Nous avons eu une très belle année 2016, au-delà de ce que nous avions imaginé, et le début de 2017 conforte cette tendance », mentionne Tony Lesaffre, qui dirige avec Denis Maure ce groupe de 60 agences, de La Baule à Angoulême. L’ouverture de nouvelles stations (Loc Eco Saint-Herblain, Loc Eco Poitiers, Europcar Les Sables d’Olonne) a contribué à la croissance en 2016 et deux nouvelles implantations, à Pornic et Nantes, sont programmées au deuxième semestre. Le groupe vise une nouvelle progression de 5 % sur l’année 2017. Sepamat , qui emploie 235 salariés, prévoit de recruter une dizaine de nouveaux collaborateurs pour accompagner le développement des activités de location de véhicules et de l’offre Formules Services aux Flottes (carrosserie, transport, expertise). Forfait voiture, auto-partage, fin inéluctable du tout diesel, véhicules autonomes, customisation des flottes d’entreprise connectées, etc., le monde de l’automobile fait face à de nouvelles complexités et doit se réinventer. SEPAMAT l’a bien compris puisque parmi ses recrutements, le Groupe recherche un responsable de la transformation digitale. « Nous avons déjà enclenché une remise à plat de nos processus en interne, nous désirons désormais aller plus loin et plus vite avec l’aide d’un expert », annoncent les deux dirigeants. Pour porter l’innovation, Sepamat a également mis en place un laboratoire, dénommé « Magellan ». Sepamat regroupe huit activités : Europcar Atlantique (en franchise), Loc Eco, Marguerite, Mobilycar et les offres Formule de services aux flottes. Le groupe achète 6 500 véhicules chaque année.

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Loin de s’inverser, la courbe chère à François Hollande a accéléré le mois dernier dans la région nantaise. Fin mars, 63 780 personnes n’avaient aucune activité professionnelle en Loire-Atlantique, un chiffre en hausse de +1,6% sur un mois, indique le dernier bilan du Ministère du Travail fondé sur les données fournies par Pôle Emploi. Ce mauvais résultat reflète, au niveau local, la dégradation observée à l’échelle du pays (+1,3%), la pire depuis septembre 2013. Elle donne d’ailleurs lieu à la même analyse : la flambée des inscriptions au chômage traduit un déplacement statistique des catégories B et C vers la catégorie A en raison d’un fort taux de non-renouvellement de contrats courts en mars. Les deux premières recensent les activités réduites de plus ou moins de 78 heures, or la B a vu son nombre d’inscription reculer de -3,5% et la C de -2,5% en Loire-Atlantique. Ce jeu de vases communicant expliquerait le paradoxe observé dans les chiffres : en comptabilisant toutes les catégories de Pôle Emploi, le département compte en mars 1 000 chômeurs de moins qu’en février (-0,7%), soit 132 000 au total. Sur un an toutefois, la courbe imprime davantage le dessin d’une stabilisation que celui d’une inversion, n’en déplaise à François Hollande qui s’était assigné ce deuxième objectif dès l’automne 2012. Quant au chômage de longue durée, il frappe toujours aussi durement en Loire-Atlantique:  Pôle Emploi décompte 50 000 personnes inscrites depuis plus d’un an sur ses registres.  

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