STX : un contrat d’1,5 milliard d ‘euros pour Saint-Nazaire

L’’armateur MSC vient de commander deux paquebots à STX France pour un montant d’’1,5 milliard d’’euros. Pour les chantiers navals de Saint-Nazaire, ce nouveau contrat va générer 16 millions d’’heures de travail. De quoi voir venir pendant plusieurs années.

A Saint-Nazaire, la crainte d’’une annulation de la commande russe portant sur le navire de guerre Mistral, a vite été éclipsée par une bonne nouvelle émanant de l’’armateur italo-suisse MSC Croisières qui vient de signer avec STX France un contrat d’’1,5 milliard d’’euros : il prévoit la livraison en 2017 et 2019 de deux paquebots géants, « les plus grands jamais construits par un armateur européen » a précisé Matignon.

Il s’’agit de la plus importante commande dans l’’histoire de MSC Croisière dont la flotte actuelle est composée de 12 bateaux, tous sortis des chantiers navals de Saint-Nazaire, gérés par STX France.

D’’un type nouveau, les futurs paquebots mesureront, en longueur, 315 mètres (l’’équivalent de la Tour Eiffel), et 43 mètres de large. Leur capacité d’’accueil montera à 5 700 passagers et 1 700 membres d’’équipage. Chacun des bâtiments offrira 2 250 cabines.

La CGT réclame un plan d’embauches en CDI

Pour les salariés de STX, cette commande vertigineuse représentera 16 millions d’’heures de travail, une nouvelle bouffée d’’oxygène après la signature du contrat Britanny Ferries en janvier (270 millions d’euros).
Pour la CFDT,  cette vente dégage l’’horizon des chantiers de Saint-Nazaire « pour six ans, après des années fort moroses où le chômage partiel fut le quotidien de beaucoup, des mois durant pour certains salariés du chantier. Et le chômage tout court pour bien d’autres salariés avec la fermeture de nombreuses entreprises ».
FO et la CGT se félicite également de la commande, signalant au passage qu’elle a « été faite sous le signe de la régression sociale », référence à l’’accord de compétitivité signé en février entre plusieurs syndicats et la direction de l’’entreprise.

« On espère que ces contrats permettront d’’améliorer l’emploi local et conduiront à un plan d’embauche en CDI tant au bureau d’études qu’en milieu ouvrier » ajoute la CGT.