Vous souhaitez prendre des vacances sportives ? Faire un voyage itinérant ? Vous aimeriez découvrir la côte Atlantique française ? Nous avons trouvé l’escapade qu’il vous faut ! Laissez nous vous présenter le Canal de Nantes à Brest à vélo. Qu’est-ce que le Canal de Nantes à Brest ?   Ce Canal est un chemin de 360 kilomètres reliant Nantes à Châteaulin, à une quarantaine de kilomètres de Brest, suivant plusieurs cours d’eau : l’Erdre, l’Isac, l’Oust, le Blavet, le Doré, le Kergoat, l’Hyères et l’Aulne. En parcourant cette route aux 236 écluses, vous pourrez découvrir de nombreuses richesses du patrimoine breton, les villes et les châteaux, mais aussi l’héritage naturel et gastronomique. Ponctuez votre périple de haltes dans les restaurants, hôtels, gîtes d’étape et chambres d’hôtes charmants du parcours. Point de départ de votre itinéraire, la découverte de Nantes, la cité des Ducs mêlant histoire et arts dans une ambiance conviviale au bord de la Loire. Vous pourrez ensuite vous diriger vers Redon et son centre ville traversé par la Vilaine, l’Ouest et le Canal de Nantes à Brest. En continuant vers Josselin et son magnifique château, vous découvrirez la Vallée de l’Oust et sa faune et flore luxuriantes. Après avoir visité la forteresse médiévale, admirez le spectacle de l’« échelle d’écluses », une chaîne d’écluses sur 20 kilomètres entre Rohan et Pontivy. Poursuivez votre trajet et traversez le barrage de Guerlédan pour rejoindre Mûr de Bretagne. Faîtes une halte au Lac de Guerlédan pour profiter des restaurants et activités sur place. Vous êtes sur le point de terminer votre escapade, gagnez maintenant Carhaix, petite la ville charmante, hôte annuel du festival Les Vieilles Charrues. Sur votre chemin, vous trouverez la magnifique Abbaye de Bon Repos qui offre des expositions d’arts tout au long de l’année. Encore 50 kilomètres : vous êtes arrivé à Châteaulin, vous avez parcouru le Canal de Nantes à Brest ! Nous vous conseillons toutefois de terminer votre périple dans le parc naturel régional d’Armorique, jusqu’aux côtes du Finistère. Un canal idéal pour les amateurs de vélo   Vous êtes prêts à découvrir cet itinéraire naturel à vélo ? Montez sur votre vélo et partez une semaine sur les chemins du Canal de la cité des Ducs jusqu’au nord du Finistère pour visiter villes dynamiques et petites communes de caractère tout en prenant un bol d’air frais au bord des cours d’eau. Nous vous conseillons de sillonner le Canal de Nantes à Brest en suivant La Vélodyssée, la véloroute reliant Roscoff à Hendaye. En effet, vous trouverez 9 étapes couvrant presqu’entièrement le canal, à savoir de Nantes à Carhaix. Vous êtes en famille ? Cette véloroute est parfaitement adaptée grâce à son faible dénivelé et sa sécurité, loin des véhicules. De plus, ce parcours est très souple, vous pouvez choisir de le réaliser entièrement ou partiellement, avec vos propres vélos ou en louer sur place, ne faire que l’aller et effectuer le retour en train. Tout est possible ! Sportifs dans l’âme ? N’hésitez pas

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Après l’organisation à Rezé d’un carnaval non-déclaré, auquel ont participé plusieurs centaines de personnes, le Préfet de Loire-Atlantique a haussé le ton et évoque la possibilité d’un tour de vis sanitaire pour enrayer la hausse des indices épidémiologiques. Depuis une semaine, le taux d’incidence de la Covid-19 au sein de la population des Pays de la Loire, semble accélérer, surtout en Maine-et-Loire (211 cas) et en Sarthe (264). En Loire-Atlantique, le même indice est moins élevé (164), et encore loin du seuil d’alerte de 250, mais il augmente là aussi presque irrémédiablement depuis le 1er mars, date à laquelle il s’établissait à environ 135 cas pour 100 000 habitants. Des chiffres dont ne sont évidemment pas responsables les organisateurs du carnaval qui s’est tenu samedi dernier à Rezé, sans autorisation des pouvoirs publics. L’évènement, qui a regroupé plusieurs centaines de personnes dans des conditions sanitaires assez relâchées, a toutefois fourni l’occasion au Préfet du Département de rebondir pour brandir la menace d’un confinement si la situation épidémique ne s’améliore pas. Didier Martin a notamment enjoint l’ensemble des participants au carnaval de Rezé à se faire dépister d’ici mardi et, jusqu’aux résultats, à respecter scrupuleusement les mesures barrières (port du masque obligatoire, isolement). Les personnes diagnostiquées positives devront « également prévenir les cas contacts identifiés lors de l’évènement et les membres de leurs cercles familial et amical et « consulter un médecin si besoin. » La crainte du variant breton en Loire-Atlantique Le Représentant de l’Etat s ‘est saisi de cette occasion pour affirmer que l’hypothèse d’un confinement, identique à celui qui est appliqué depuis samedi dans seize départements, dont toute l’Ile-de-France et l’ensemble des Hauts-de-France, n’est pas à exclure «si le contexte sanitaire continue à se détériorer ». L’objectif de telles mesures serait de « limiter l’engorgement des établissements de soins de Loire-Atlantique » ajoute le Préfet. Si le nombre d’admissions dans les hôpitaux de la Région pour cause d’infection à la Covid-19 progresse très lentement (838 personnes), ainsi que la part de lits occupés par ces malades en services de réanimation (96), les tendances générales sont supérieures et donc plus inquiétantes que celles de la fin du mois d’octobre dernier, à la veille du deuxième confinement. L’ARS fait également part de ses craintes au sujet des conséquences du variant breton découvert dans les Côtes d’Armor au début du mois de mars. Ce nouveau mutant, qui semble s’être montré indécelable par les tests classiques, devrait progressivement apparaître en Pays de la Loire, en raison de la proximité géographique et l’importance des mobilités entre les deux territoires régionaux.

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Ce vendredi, le conseil municipal a formalisé une demande pour que l’Etat organise un référendum sur la question. La Loire-Atlantique va-t-elle (re)tomber dans le giron breton ? C’est un serpent de mer qui agite depuis plusieurs décennies le débat local et cristallise les oppositions – politiques, économiques, identitaires – dans les deux régions. Il y a les faits d’abord qui plongent leurs racines très loin dans l’Histoire : pendant près de 1000 ans (850-1790), Nantes a fait partie intégrante du duché de Bretagne, avant que la Révolution ne lui dessine un département sur-mesure, la « Loire-Inférieure » d’abord, devenue ensuite « Loire-Atlantique ». C’est en 1956 que cette dernière a été séparée de son berceau d’origine pour former la capitale d’une grande région centrée sur le fleuve Royal, les Pays de la Loire (avec Angers, La Roche-sur-Yon, Le Mans et Laval). Une réorganisation territoriale qui n’a pas fait table rase du passé, du moins dans beaucoup d’esprits. Sous la présidence de François Hollande, la création des grandes régions avait remis le sujet sur la table, en vain puisque la Bretagne, sous la pression de Rennes, avait conservé son assise, sans Nantes. Localement, l’association Bretagne réunie œuvre pour que le projet aboutisse : en 2018, elle avait réuni quelque 100 000 signatures sur une pétition demandant la tenue d’un référendum populaire. Pour répondre à ce qu’elle estime être une « expression populaire d’ampleur », Johanna Rolland, reconduite en 2020 pour au deuxième mandat à la tête de la Municipalité de Nantes, avait promis dans son programme qu’elle solliciterait l’organisation d’une consultation. Un engagement qu’elle a symboliquement couronnée du drapeau breton, hissé depuis décembre 2020 sur la façade de l’Hôtel de Ville. Ce vendredi matin, les élus nantais sont passés de la parole aux actes et formulé un vœu adressé à l’Etat afin que la question du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne soit soumise à référendum. La procédure, purement formaliste, n’engage à rien, mais elle pèse parce qu’elle émane d’un grande métropole, la sixième de France par sa population, son poids économique, son influence politique… Pour faire suite à sa demande, la Mairie promet de constituer une instance spécifique chargée d’orienter l’Etat sur la base d’« éléments d’information objectifs » visant à mesurer les conséquences d’une fusion de Nantes et de la Bretagne en matière de compétitivité, d’emplois, de transports, d’institution… Sur le fond, la conseil municipal reste divisé : à droite et au centre, ce dossier est jugé « déconnecté » au regard de l’urgence créée par crise sanitaire.

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L’entraîneur breton, en poste depuis 2019 au FCN, a été débarqué ce mardi par la direction du club. Son adjoint Patrick Collot assure un court intérim d’un mois. Encore une parenthèse qui se ferme chez les Canaris : l’épisode Gourcuff, pourtant annoncé comme la promesse d’un nouveau départ et d’un retour à la stabilité, aura finalement été presque aussi court que l’intermède précédent, celui de Vahid Halilhodzic clos en octobre 2019 après dix mois de service et une série de mésententes avec les actionnaires du club. Le limogeage de Christian Gourcuff, officialisé ce mardi, s’inscrit, lui, dans une dynamique de mauvais résultats, couronnés le week-end dernier par la déroute de son équipe face à Strasbourg (0-4 à La Beaujoire). Le revers de trop pour le président Waldemar Kita qui, en dépit de soutiens de façade adressés à l’entraîneur breton au cours des dernières semaines, était à la manœuvre depuis le mois d’octobre pour lui trouver une alternative sur le banc (Patrick Vieira, licencié par l’OGC Nice fin novembre, et Laurent Blanc, sans club depuis 2016, ont été contactés mais décliné l’offre de la Maison Jaune). Onze entraîneurs en dix ans A cette heure, la direction du club a dû se résoudre à privilégier une solution de rechange très provisoire en la personne de Patrick Collot, arrivé dans les valises de « coach Vahid » en 2018, et premier adjoint de Christian Gourcuff. L’ancien nordiste (originaire d’Avignon, 53 ans) avait assuré le même type de transition sur le banc du LOSC en 2015 et 2016. Il prend dès cette semaine les rênes de l’équipe première, mission qui devrait s’étendre jusqu’à la trêve, mais pas au-delà (il n’est pas titulaire du diplôme requis, le BEPF, pour entraîner à ce niveau). Dans les prochaines semaines, une grande partie de l’emploi du temps de Kita sera consacrée à la recherche d’un successeur durable à Gourcuff. Avec l’objectif de sauver les meubles avant la fin de la phase aller du championnat de Ligue 1 : au classement, le FC Nantes pointe à une inquiétante 14ème place, à trois points seulement de la zone rouge et de la position de barragiste, actuellement occupée par…Strasbourg. Depuis la reprise de la compétition en août, les Canaris n’ont gagné que trois fois et enregistré six défaites. En dix ans, le club a « consommé » onze entraîneurs. Au cours de cette période, le bail le plus long est à mettre à l’actif de Michel Der Zakarian (quatre ans entre 2012 et 2016).  

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C’est la conclusion du cabinet Arthur Loyd qui fonde son avis sur une série de critères économiques et démographiques. Une qualité de vie en baisse, mais un niveau d’emplois en forte hausse entre 2014 et 2018 et une population galopante…Nantes collectionne, selon le cabinet conseil en immobilier Arthur Loyd, des « bons points » décisifs qui font d’elle la « grande métropole » la plus attractive de France. Cette santé de fer se reflète dans ses résultats économiques, marqués par un important flux de créations nettes de postes dénombrées par la loupe officielle de l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) : sur le période 2014-2018, 14 477 nouveaux emplois ont été comptabilisées dans la capitale ligérienne, un résultat, certes très inférieur à celui de Paris (+109 701) et deux fois plus faible qu’à Lyon (+27 854), mais de tendance comparable à la courbe toulousaine (+17 907). Surtout, en réduisant la focale à l’échelle du grand quart nord ouest, Nantes domine largement, jusqu’à écraser sa concurrente bretonne, Rennes (+ 7 615). En Pays de la Loire, la deuxième marche du podium est occupé par Angers (+ 3694, qui, dans ce registre, figure en 14ème postion du classement d’Arthur Loyd) et la troisième par La Roche-sur-Yon, 19e (+ 2 631). Viennent ensuite Ancenis, 28e (+ 1 960) et Saint-Nazaire, 29e (+ 1 845). Le plus grand bassin de main d’oeuvre en France Ce dynamisme économique en entraîne un autre, tout aussi significatif en ce qu’il booste le bilan démographique de la ville. A en croire le cabinet conseil, qui signale avoir passé au crible 45 aires urbaines regroupant à elles-toutes 77 % de la population française, Nantes a gagné +10,1% d’habitants sur la période considérée, soit presque autant que Montpellier (+10,6%), premier de ce palmarès. Avec sa voisine rennaise, l’ancienne cité des Ducs aurait, selon l’étude, dégagé en six ans un solde positif « équivalent, en nombre, au total de la population recensé dans l’aire urbaine de Bourges ! ». Au-delà des chiffres bruts et de ces deux leviers majeurs que sont la création d’emploi et la croissance démographique, en quoi Nantes fait-elle la différence par rapport à ses homologues françaises rangées, comme elle, dans la catégorie des grandes métropoles ? Arthur Loyd évoque « un bassin de main d’œuvre de 429 000 emplois, le plus grand parmi les espaces urbains comparables » et, en plus de cet atout, « un capital humain, un potentiel d’innovation et une connexion aux autres territoires ». Seuls bémols, et non des moindre « une qualité de c=vie qui tend à se détériorer (8ème sur 10), en raison notamment du coût de l’immobilier et d’une « offre de soins insuffisante par rapport à ses rivales »

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Félicité pour son début saison positif à la tête l’équipe première, l’actuel entraîneur des Canaris va monter en grade au sein du club et prendre en charge le projet sportif global. Après quinze ans de soubresauts, le temps de la stabilité va-t-il enfin s’installer à la Jonelière ? Aux yeux du président Waldemar Kita, cette constance et cette sérénité, propres à tracer des perspectives de long terme, s’incarnerait à merveille dans la personnalité de Christian Gourcuff, taillé sur-mesure pour porter l’identité du club, dilué depuis plusieurs saisons dans un jeu de chaises musicales sans fin (13 entraîneurs en 12 ans). Nommé en août dernier en lieu et place de Vahid Halilodzic, le technicien de 64 ans, crédité du meilleur début de saison réalisé par le FC Nantes en L1 depuis la saison 1994-95 (2ème après 9 journées), va voir ses missions s’étoffer au sein de la maison jaune. Outre qu’il va certainement se voir proposer une prolongation de son contrat sur le banc de l’équipe première (l’actuel court sur un an) , Gourcuff est aussi appelé à prendre la direction du secteur sportif, un fonction qui devrait l’amener à définir un projet global au cœur de la formation du club, « des pros jusqu’aux petits » a indiqué le directeur général délégué du FCN Franck Kita. S’il n’emploie pas le terme, c’est bien du fameux « jeu à la Nantaise » dont il est question en filigrane, une philosophie qui se définit « dans une uniformité de style » à tous les étages de l’apprentissage. « On va essayer de remettre cela en place, ce qui n’a pas été facile pour de multiples raisons avec les entraîneurs précédents » confirme Kita. Gourcuff endosserait donc le rôle d’une sorte de « manager général » tout en conservant son poste de coach de l’équipe professionnelle. Si le jeu « à la nantaise » est une expression journalistique récente (elle date du retour de Jean-Claude Suaudeau sur le banc des Canaris au début des années 1990), elle désigne un héritage beaucoup plus ancien qui remonte à la période de José Arribas (1960-1976), adepte d’un style offensif et rapide où le collectif se construit sur la mobilité et la disponibilité des joueurs. Raynald Denoueix qui avait succédé à Suaudeau en 1997, avait résumé ce principe en un état d’esprit: « le plaisir de se comprendre ». Autant de références qui parlent à Christian Gourcuff : le breton d’origine s’était inspiré des modèles développés par Arribas à Nantes et Jean Prouff à Rennes pour imprimer une touche offensive au Fc Lorient qu’il fit monter en division 2 en 1985.

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La start up nantaise, qui vient de lever 1,2 millions d’euros, ne compte pas s’arrêter là. A court et moyen terme, cet investissement devrait lui permettre d’intervenir à l’échelle nationale. Créé en 2016 à Nantes et Angers, Inlead s’est solidement installé sur le marché de l’e-publicité géolocalisée à travers une plateforme de gestion unique spécifiquement adaptée aux modèles des franchises et groupements d’entreprises. La croissance rapide de cette solution digitale, qui se mesure à travers l’épaisseur de son carnet de commandes (plus de 35 marques connectées, pour un total de 6 500 points vente) traduit un potentiel économique énorme : en dix ans, le secteur de la franchise française a doublé son nombre de réseaux et dégage un chiffre d’affaires global de 62 milliards d’euros. Inlead, qui ne cesse d’identifier de nouveaux besoins sur le terrain, ambitionne de couvrir à court et moyen terme l’intégralité du territoire national et compte positionner son offre sur 10 à 15% du marché. Cette accélération est déjà amorcée : après trois ans d’existence, la start-up vient de conclure un second tour de table gagnant avec ses partenaires financiers, dont le fonds d’investissement breton West Web Valley. 1,2 million d’euro a été injecté dans l’activité d’Inlead qui compte capitaliser cet apport dans un vaste programme de développement humain et technique. De nouvelles équipes commerciales ont été déployées en Ile-de-France et en région Rhône-Alpes. L’autre effort portera sur la dynamisation du levier Recherche et Développement (R&D) afin d’ouvrir des perspectives en termes d’automatisation et de « machine learning » : « Inlead dispose d’un asset technologique extrêmement pertinent. Grâce à cette 2ième levée de fond, la solution va pouvoir conforter son avance sur ses concurrents » se félicite Charles Cabillic, président de la WWV. Gestion automatisée des campagnes L’app se matérialise par une plateforme -ou d’un tableau de bord- qui assure de manière centralisée la gestion et le suivi des campagnes e-publicitaires : elle diffuse les annonces sur les principaux supports (Google, YouTube, Facebook, Instagram, Bing) et assure aux marques et à chacun de leurs points de vente une visibilité accrue et ciblée via un système de géolocalisation. Inlead crée et réactualise les fiches Google My Business, répond aux avis des internautes et met à disposition de chacun des membres d’un même réseau un store locator et une page web personnalisée. Dans un contexte où l’e-publicité ne cesse croître (2,2 M€ de CA au premier semestre 2018, en hausse +15,7% selon le 20ème baromètre SRI), l’éventail de services proposé par Inlead a déjà conquis de marques leaders soucieuses de s’appuyer sur ces nouvelles opportunités pour renforcer leurs positions sur leurs marchés respectifs : Subway (restauration rapide), Alain Afflelou (optique), France Parebrise (réparation automobile), Crédit Agricole (banque) ou Tryba (fabrication et pose de fenêtres, portes et volets).

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Le projet d’une nouvelle ligne entre Rennes et Redon visant à améliorer la liaison avec Nantes a été inscrit dans la première mouture du projet de loi d’orientation des mobilités. Des études seront menées avant 2022. Rejoindre Rennes par le train en moins d’une heure : beaucoup de nantais en rêvent et la réciproque est vraie pour les usagers de la capitale bretonne. Or, il semble acquis aujourd’hui qu’un tel objectif est conditionné par la construction d’une nouvelle ligne sur la portion Redon-Rennes. Un projet partiellement validé par le gouvernement qui l’a inscrit lundi dans l’annexe de son projet de loi d’orientation des Mobilités, porté par la ministre des Transports Elisabeth Borne. Ce nouvel aménagement ferroviaire s’inscrirait dans la logique anti-diesel engagée par l’Etat : localement, il permettrait notamment de décongestionner la RN137 qui, entre Loire-Atlantique et Ille-et-Vilaine, relie les deux métropoles , un axe routier emprunté chaque jour par plusieurs dizaines de milliers d’automobilistes. Comment transférer ce flux individuel vers le transport collectif ? A l’heure actuelle, la liaison par TGV n’est pas assez attractive : le voyage est jugé trop long (1h15) et la fréquence des départ irrégulière. Des critiques qui ont conduit la SNCF à densifier le trafic, passé de 7 à 10 trajets quotidiens en 2017 sur la nouvelle LGV. Non sans succès. Les chiffres compilés depuis près de deux ans confirment en effet que la demande est forte : le nombre de passagers a progressé de 19 % pour s’établir à 172.000. Et la dynamique se vérifie encore en 2018 (+3 à 4 %). Le programme défendu par le gouvernement vise à améliorer la performance de la liaison en créant un nouveau tronçon à partir de Redon, carrefour ferroviaire entre Nantes d’un côté, et Quimper de l’autre (Bretagne sud). « Les études seront lancées dans le quinquennat » a annoncé l’Etat. D’après un élu régional breton, dont les propos ont été relayés par Ouest France, les expertises menées sur le terrain ont conclu « que la seule amélioration de l’infrastructure n’entraînerait pas un gain de temps suffisant ». Un sujet hautement sensible dans les rangs écologistes qui redoutent des conséquences environnementales pour la vallée de Vilaine. Le débat est donc loin d’être clos.

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Une association, qui milite pour le projet, a recueilli 100 000 signatures et prétend vouloir s’appuyer sur un droit juridique afin de réclamer un référendum portant sur la fusion des deux territoires. Serpent de mer en Loire-Atlantique depuis la deuxième guerre mondiale, au cours de laquelle le régime de Vichy, qui s’était établi dans la France occupée, avait créé des nouvelles régions économiques dont sont issus les Pays de la Loire actuels, la réunification de Nantes à la Bretagne, son berceau historique, refait surface à la faveur d’une nouvelle pétition lancée par une association très engagée dans ce débat quasi-séculaire. Le groupe en question, réuni sous la bannière « Bretagne réunie » depuis 1976, tente cette fois de faire pression sur le président du conseil départemental de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet (PS) afin qu’il inscrive à l’ordre du jour de son assemblée un projet référendum portant sur le rattachement du 44 aux cinq autres entités bretonnes, Morbihan (56), Côtes du Nord (22), Finistère (29) et Ille-et-Vilaine (35). Une Bretagne avec trois capitales ? L’association, qui fonde la légitimité de son combat sur une pétition de 100 000 signatures recueillies sur le terrain depuis deux ans, compte s’appuyer sur un levier juridique introduit par la Loi Notre de 2015 sur la réorganisation des Régions de la métropole : il s’agit d’un droit d’option en vertu duquel chaque département est habilité à réclamer son rattachement à une autre entité territoriale. Or, le temps est compté : les textes officiels fixent à mars 2019 le délai légal sous lequel ce type de procédure, au demeurant très longue et complexe peut être engagé. Au moins deux obstacles se dressent sur la route de l’association « Bretagne Réunie » : Philippe Grosvalet d’abord, peu favorable à l’idée d’une fusion de Nantes avec la Bretagne où Rennes fait déjà office de capitale régionale. Ensuite, les modalités de ce droit d’option, définies par la loi n°2015-29, qui imposent de d’obtenir l’aval à la majorité des 3/5èmes « du conseil régional d’origine (en l’espèce les Pays de la Loire), de la Région d’accueil (Bretagne) et du département concerné (Loire-Atlantique) ». Or, dès 2015, un important noyau d’élus rennais, portés par leur chef de file d’alors Jean-Yves Le Drian, devenu ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères sous la présidence d’Emmanuel Macron, a exprimé une franche opposition à la perspective d’un retour de Nantes dans le giron breton. Il est tout aussi peu probable que le Conseil des Pays de la Loire approuve ce qui s’apparenterait à un démantèlement, avec le retrait de la Loire-Atlantique, département moteur, de surcroît, au sein de l’espace ligérien. Un front uni devant lequel l’association pétitionnaire brandit un argument : « Cette identité territoriale, c’est iprimordial pour le tourisme, pour le développement du port Nantes-Saint-Nazaire, mais aussi pour les nombreuses entreprises qui veulent cette étiquette positive bretonne. Quant à la rivalité entre les villes, on peut imaginer trois capitales : Brest pour l’aspect maritime, Rennes pour l’administratif et Nantes comme capitale économique. »

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