Notre-Dame-des-Landes : Valls veut faire démarrer le chantier dès 2015

Pour le premier ministre Manuel Valls, la construction du nouvel aéroport nantais est une nécessité et devra démarrer « après la mi-2015 ».

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Se fera, se fera pas ? Pendant des mois, les pros et anti-aéroports ont cru, les uns contre les autres, avoir gain de cause. L’’été dernier, des propos rapportés par Daniel Cohn-Bendit laissaient croire que Manuel Valls avait l’’intention d’’abandonner le projet. C’’est en tout cas ce qu’’il aurait dit, en off, au sénateur écologiste Jean-Vincent Placé. Quelques mois plus tard, le premier ministre tenait un autre langage à l’’association Des Ailes pour l’’Ouest, lui assurant, dans un courrier, que « la détermination de l’’Etat à voir ce projet d’’aéroport se réaliser est intacte ».

Localement, pendant la campagne des municipales, un accord avait été conclu entre socialistes et écologistes nantais garantissant à ces derniers un report du chantier tant que toutes les procédures judiciaires engagées par les anti-aéroports n’’auront pas été purgées.

600 millions d’euros de travaux

Ce matin, dans les colonnes de Ouest France, Manuel Valls revient sur les conditions de cet arrangement électoral et réaffirme qu’’elles doivent conduire à la « nécessaire » construction de ce nouvel équipement, « pour le développement de Nantes et de son agglomération, et plus globalement celui de l’ouest de la France et des deux régions les plus directement concernées : les Pays de la Loire et la Bretagne ». Il rappelle qu’’il a effectivement été convenu d’’attendre « l’épuisement d’une série de recours et des décisions de la justice administrative » avant de démarrer les travaux. Or, ces procédures devraient être terminées « au premier semestre 2015 » après quoi devra s’’engager « la construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes » souligne Manuel Valls.

Initialement, ce projet d’infrastructure, qui doit remplacer l’’actuel aérogare Nantes-Atlantique au sud de la métropole, devait être opérationnel à l’’horizon 2017, mais les retards causés par l’’empilement des procédures judiciaires devraient repousser le calendrier aux alentours de 2020. Le chantier est estimé à près de 600 millions d’’euros.

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