Le chômage se stabilise en Loire-Atlantique

Entre septembre et octobre, le nombre de chômeurs sans activité ne s’est pas franchement amélioré en Loire-Atlantique : 131 000 personnes restent inscrites à Pôle Emploi, toutes catégories confondues.

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Contrairement à la tendance nationale (-0,3%), la part des chômeurs inscrits en catégorie A de Pôle Emploi, celle qui recense les personnes qui n’ont pas du tout travaillé sur un mois, ne s’est pas amélioré en octobre dans le département de Loire-Atlantique. Le bon point, c’est qu’il ne s’est pas aggravé non plus : 63 350 personnes étaient dans cette situation à la fin de la période étudiée, soit 30 de moins environ par rapport à septembre. Autant dire qu’ à défaut de s’être franchement inversée, la courbe chère à François Hollande s’est plutôt aplanie.
Sur un an toutefois, la tendance est meilleure : selon le ministère du Travail, près de 3 000 personnes sont sorties de la catégorie A, soit une baisse des statistiques de -4,7%. A l’inverse, les deux catégories B et C, dans lesquelles sont redirigées les demandeurs d’emploi qui décrochent des contrats de travail temporaires et exercent des activités réduites (de plus ou moins 78 heures), ont enregistré, sur la même période de douze mois (octobre 2015 à octobre 2016), une hausse d’inscriptions de+3,5% et +4,7%. Autre observation : la catégorie D a bondi sur le dernier trimestre (+4,3%). Rien d’étonnant dans la mesure où c’est elle qui regroupe les personnes qui suivent un stage ou une formation professionnelle. Or, François Hollande avait débloqué en début d’année un plan d’accompagnement destiné à accompagner « 500 000 personnes vers les métiers de demain ». Une mesure d’urgence qui se fait clairement sentir dans la répartition des statistiques du chômage, de nombreux transferts s’effectuant  de la catégorie A vers la D.
En Loire-Atlantique, 131 330 personnes sont aujourd’hui inscrites sur les registres de Pôle Emploi, environ 1 000 de moins sur un an. 115 000 figurent dans les trois premières catégories (A, B et C). parmi elles, 17 300 jeunes de moins de 25 ans et 24 000 personnes de 50 ans et plus.

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