Le chômage a fortement augmenté le mois dernier dans le département (+1,7%). 67 127 personnes sans aucune activité pointent à Pôle Emploi.
Pas de retournement en Loire-Atlantique : le chômage a poursuivi sa hausse au mois daoût, à marche forcée. Le rythme de la dégradation (+1,7%) surpasse largement celui qui est observé au niveau national (+0,6%). Ces tendances portent sur le nombre de chômeurs de catégorie A, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé sur l’ensemble du mois écoulé. Ils sont désormais 67 127 à connaître cette situation en Loire-Atlantique, soit 1 133 de plus entre juillet et août. En cumulant l’ensemble des catégories A, B et C (les deux dernières regroupant les personnes avec une activité professionnelle réduite), le total des chômeurs référencés par Pôle Emploi atteint le niveau record de 116 671, en hausse de +9,1% sur un an.
8% de chômeurs à Nantes
Le mois dernier, pour la seule catégorie A cette fois, les chiffres ont été meilleurs en Mayenne (+0,2%), mais le Maine-et-Loire et la Sarthe ont traversé une phase difficile (+2,1% chacun). La Vendée a connu la même évolution que la Loire-Atlantique (+1,8%).
Cette glissade estivale interrompt deux mois de pause au cours de laquelle la courbe du chômage semblait ralentir en Loire-Atlantique, de -0,7% entre juin et juillet, et de -0,5% entre juillet et août. Une « accalmie » imputable, non à une quelconque embellie conjoncturelle, mais à un nouveau mode de comptabilisation des demandeurs d’emploi, dont certains ont été transférés de la catégorie A vers les D et E. Etaient notamment concernées par cette formule les personnes en formation ou en service civique, et celles qui ont signé un contrat aidé.
Rappelons qu à Nantes même, le taux de chômage reste supérieur à 8% (comme à Rennes, mais il est plus modéré qu’à Angers et au Mans où il culmine à plus de 10% de la population active).