L’appétit des investisseurs ne cesse de croître. Cela a pour résultat de faire apparaître des nouvelles niches. C’est le cas de l’immobilier logistique qui avait pourtant mauvaise réputation précédemment. Aujourd’hui, on peut observer une demande soutenue dans la région de Nantes, mais aussi dans de nombreuses autres grandes villes de France, telles que Lyon, Bordeaux et Paris. L’accroissement du nombre d’investisseurs crée des nouvelles opportunités Après la bourse, les cryptomonnaies et les logements que les investisseurs achètent pour louer, voici arrivée le temps de l’immobilier logistique ! Cette montée du secteur est largement due au fait que le nombre d’investisseurs dans le monde ne cesse de grandir. Il n’est plus rare de voir des personnes de classe moyenne entrer dans le monde de l’économie active, par le biais des différents moteurs qui s’offrent désormais à eux. Les plus intéressés cherchent à diversifier leur portefeuille et à trouver les dernières niches, alors que d’autres préfèrent demeurer dans le milieu qu’ils connaissent en achetant des actions, en transigeant des devises ou en s’impliquant encore plus dans d’autres activités boursières. L’e-commerce a créé la demande de l’immobilier logistique La nouvelle niche des investisseurs est facile à comprendre. Encore faut-il s’intéresser de près à l’économie pour en être conscient. Le plus grand joueur de l’économie mondiale reste Amazon. Il est le roi du e-commerce et ses plus proches compétiteurs ne sont que des grains de sable, lorsqu’ils sont comparés à celui-ci. Cependant, la quantité de ses grains de sable représente une étendue importante, et chacun de ceux-ci a besoin d’entrepôts où ils pourront déposer leurs colis, en transit, en direction des clients ayant passé commande de leurs objets divers. Acquérir un entrepôt aujourd’hui est un investissement très intelligent, puisque la demande explose et ne fait que commencer. L’e-commerce est voué à poursuivre sa route seule au sommet. La crise sanitaire a confirmé son règne et le metaverse promis par Mark Zuckerberg et ses acolytes de Facebook, ne devrait que venir l’agrandir prochainement. Le monde virtuel demeure intangible, jusqu’au moment où il se transpose en objets. Et c’est là que le besoin d’espace devient une commodité importante pour ceux qui en ont besoin, ainsi que ceux qui la possèdent. En 2021, la demande de biens à des fins de logistique a augmenté de plus de 7 %. Les transferts de titres sont passés de 3,5 millions de m² à 4,4 millions de m². De quoi alerter les investisseurs les plus aguerris, mais aussi les privés qui ont envie de faire croître leur capital rapidement.

[...]

  En 2019, les automobilistes ont perdu 140 heures dans les bouchons de l’agglomération, selon le dernier baromètre du fabricant de GPS Tom Tom. Nantes et la voiture continuent à faire « bon » ménage, au grand dam des automobilistes eux-mêmes qui gâchent un temps inestimable dans les flux de circulation. Les données recueillies par l’enquête annuelle de Tom Tom, fabricant de GPS, permettent de quantifier l’ampleur du phénomène : la métropole ligérienne, souvent honorée pour le capital de bien-être qu’elle offre à ses habitants, concentre aussi une impressionnante densité de pots d’échappement. Certes, Nantes, classée à la dixième place des villes françaises les plus embouteillées, n’est pas Paris, Marseille ou Bordeaux qui culminent au sommet du palmarès dressé par Tom Tom. 14 heures de plus en deux ans Néanmoins, les estimations livrées par l’étude sont suffisamment vertigineux pour qu’ils inclinent les plus sensibles et pointilleux à réfléchir et prendre un certain recul: tout d’abord, le niveau de congestion automobile mesuré dans la ville de Nantes (27%) ne diminue pas. Il augmente même, lentement mais sûrement depuis 2017 à un rythme de + 1% par an. Conséquence logique : le temps passé à bord des véhicules est toujours plus long. D’après l’enquête, les nantais ont passé 140 heures (en moyenne) dans les bouchons l’an dernier, soit cinq heures supplémentaires par rapport à 2018 et quatorze de plus qu’en 2017. Rapporté au nombre de jours ouvrés (251), ce total représente environ 33 minutes quotidiennes. 140 heures, c’est aussi l’équivalent de cinq jours, 2 425 fois la durée de la chanson « Imagine » (John Lennon) et de 124 épisodes de la série Game of Thrones. Bien évidemment, ces constats purement mathématiques ne résistent pas à la réalité du terrain : l’été et certains jours chômés fériés, les routes nantaises sont plus supportables qu’en périodes ordinaires. Tom Tom a identifié un point blanc en 2019 –le 1er janvier – et un gros point noir, le jeudi 26 novembre. En semaine, les mardis matins (à partir de 8 heures) et les vendredis soir (à partir de 17 heures) sont les « créneaux » les plus chargés. Les mercredis et les lundis soirs sont globalement moins encombrés. Les conclusions de Tom Tom reposent sur l’analyse de plus de 550 millions de sources recueillies auprès de son service d’information trafic en temps réel. Elles permettent notamment de pointer les progressions (légères) observées dans certaines villes, comme Marseille, Montpellier, Saint-Etienne ou encore Avignon où des aménagements routiers ont permis de soulager la circulation dans les centre-villes. Des évolutions beaucoup trop timides pour marquer une véritable inversion de tendances. Pour info : Nantes, dixième ville française la plus embouteillées, se retrouve, dans le même registre, à la 165ème position mondiale, entre Wuhan (Chine) et Nottingham (Royaume-Uni).

[...]

C’est la conclusion du cabinet Arthur Loyd qui fonde son avis sur une série de critères économiques et démographiques. Une qualité de vie en baisse, mais un niveau d’emplois en forte hausse entre 2014 et 2018 et une population galopante…Nantes collectionne, selon le cabinet conseil en immobilier Arthur Loyd, des « bons points » décisifs qui font d’elle la « grande métropole » la plus attractive de France. Cette santé de fer se reflète dans ses résultats économiques, marqués par un important flux de créations nettes de postes dénombrées par la loupe officielle de l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) : sur le période 2014-2018, 14 477 nouveaux emplois ont été comptabilisées dans la capitale ligérienne, un résultat, certes très inférieur à celui de Paris (+109 701) et deux fois plus faible qu’à Lyon (+27 854), mais de tendance comparable à la courbe toulousaine (+17 907). Surtout, en réduisant la focale à l’échelle du grand quart nord ouest, Nantes domine largement, jusqu’à écraser sa concurrente bretonne, Rennes (+ 7 615). En Pays de la Loire, la deuxième marche du podium est occupé par Angers (+ 3694, qui, dans ce registre, figure en 14ème postion du classement d’Arthur Loyd) et la troisième par La Roche-sur-Yon, 19e (+ 2 631). Viennent ensuite Ancenis, 28e (+ 1 960) et Saint-Nazaire, 29e (+ 1 845). Le plus grand bassin de main d’oeuvre en France Ce dynamisme économique en entraîne un autre, tout aussi significatif en ce qu’il booste le bilan démographique de la ville. A en croire le cabinet conseil, qui signale avoir passé au crible 45 aires urbaines regroupant à elles-toutes 77 % de la population française, Nantes a gagné +10,1% d’habitants sur la période considérée, soit presque autant que Montpellier (+10,6%), premier de ce palmarès. Avec sa voisine rennaise, l’ancienne cité des Ducs aurait, selon l’étude, dégagé en six ans un solde positif « équivalent, en nombre, au total de la population recensé dans l’aire urbaine de Bourges ! ». Au-delà des chiffres bruts et de ces deux leviers majeurs que sont la création d’emploi et la croissance démographique, en quoi Nantes fait-elle la différence par rapport à ses homologues françaises rangées, comme elle, dans la catégorie des grandes métropoles ? Arthur Loyd évoque « un bassin de main d’œuvre de 429 000 emplois, le plus grand parmi les espaces urbains comparables » et, en plus de cet atout, « un capital humain, un potentiel d’innovation et une connexion aux autres territoires ». Seuls bémols, et non des moindre « une qualité de c=vie qui tend à se détériorer (8ème sur 10), en raison notamment du coût de l’immobilier et d’une « offre de soins insuffisante par rapport à ses rivales »

[...]

La capitale des Pays de la Loire est seulement devancée par sa voisine, Angers. Nantes est la sixième plus grande ville de France…et la deuxième la plus verte, indique une étude réalisée par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage. D’après les données recueillies par cette organisation professionnelle, la capitale des Pays de la Loire offrirait 37m² d’espaces végétalisés par habitant: c’est beaucoup moins qu’à Angers (près de 100 m²) mais la Ville dirigée par Johanna Rolland a, semble-t-il beaucoup investi l’an dernier pour rattraper son retard, soit 17 millions d’euros injectés dans la seule création de nouvelles « aires ». Dans un avenir plus ou moins lointain (une échéance à 2037 est évoquée), de nombreux projets d’aménagements devraient voir le jour sur l’Ile de Nantes, avec en point de mire l’ouverture d’un grand parc de Loire sur sa rive sud, entre le Quai Wilson et les rues de la Guyane et de Saint-Domingue . Projet « L’Etoile Verte » La Municipalité porte également le programme baptisé « L’Etoile Verte » qui vise à relier tous les parcs présents sur le territoire urbain, et établir des connexions avec les coulées vertes déjà existantes. Objectif : « offrir à chaque habitant un espace de nature à moins de 300 mètres de chez lui ». Aujourd’hui, Nantes s’enorgueillit de ce surnom qui la désigne comme la « ville aux cent jardins ». Elle en compte une centaine il est vrai, dont 232 hectares sont occupés par les parcs et jardins municipaux. Mais l’ensemble de ses espaces verts publics (parcs, coulées vertes et promenades) représente une surface de 1 050 hectares. Au classement dressé par l’Unep, l’ancienne cité des Ducs de Bretagne devance Strasbourg (Alsace) et Lyon (Rhône-Alpes-Auvergne). La normande Caen, cinquième, est suivi de Rennes (Ille-et-Vilaine), Limoges (Haute-Vienne), Nîmes (Gard), Reims (Marne) et Amiens (Somme).

[...]

Nantes continue à grimper dans le classement national des villes de province où l’accès à la propriété est le plus difficile. Nice, Lyon, Bordeaux et Lille précèdent Nantes (5ème) qui progresse encore au palmarès établi par les notaires sur la situation du marché immobilier dans les grandes villes de province. Un chiffre résume la tendance générale : pour s’offrir un logement ancien de 50 m² à Nantes, il fallait allonger en moyenne 127 500 euros l’an dernier et jusqu’à 255 000 euros pour un 100 m². Deux sommes qui reflètent le redémarrage des prix au m², soit 2 550 euros sur l’ensemble de la ville. Si ce bilan traduit bien une reprise de la demande après la panne sèche consécutive à l’éclatement de la bulle immobilière, il s’affine en fonction de la réalité du marché propre à chaque quartier : en plein centre, les Hauts-Pavés/Saint-Félix, entre La Chézine et l’Erdre, reste le secteur le plus cher avec un prix au m² supérieur à la médiane (2 850 euros, en hausse de +6%). Un cinq-pièces s’y négocie à 3 240 euros. Des prix plus bas au sud Un peu plus à l’ouest, l’ensemble Dervallières-Zola, qui a subi une flambée de +17% l’an dernier, affiche désormais des prix comparables à ceux de Saint-Félix. Dans le neuf, on assiste à la même courbe haussière (4 120 euros/m²) et une maison coûte désormais en moyenne 306 000 euros à l’intérieur de Nantes. A l’échelle de l’agglomération, le thermomètre perd un peu en pression, surtout au sud où le marché est beaucoup plus détendu. Sur la rive gauche de la Loire, Bouguenais offre les meilleures opportunités dans le neuf. pour ceux qui souhaitent rester dans Nantes, il faut plutôt viser l’est et la rive droite de la Loire : le quartier Doulon-Bottière. Dans les secteurs sud de la ville intra-muros, un 4 pièces est évalué à 1 760 euros le m².

[...]

Des échauffourées ont créé un mouvement de panique place du Commerce et place Royal où de nombreux bars retransmettaient la finale de l’Euro 2016, perdue par la France (0-1). Décidément, plus rien ne se passe paisiblement dans le centre-ville de Nantes. Dimanche soir, à quelques minutes de la fin du match France-Portugal, un mouvement de foule très impressionnant s’est emparé de la place du Commerce où près de 2 000 personnes étaient rassemblées pour assister à la finale de l’Euro 2016, perdue par les Bleus (0-1). En fait, tout se déroulait normalement jusqu’à cette fatidique 109ème minute au cours de laquelle un joueur Portugais Eder a ouvert la marque en faveur de la Selecção, exploit qui annihilait tous les espoirs français. Il était environ 23h20. La crainte d’un attentat A ce moment, plusieurs supporters se sont mis à courir dans un élan de panique qui donnait à penser qu’ils fuyaient quelque chose. Comme un effet domino, la psychose collective s’est alors propagée à toutes les terrasses de bars, théâtres d’un indescriptible désordre mêlant cris et gestes incontrôlés. Dans ce branle-bas aussi brusque qu’incompréhensible, des dizaines de tables et chaises ont été renversées et quelques malheureux légèrement piétinés par des clients affolés. Sur les terrasses sens dessus dessous, la bière s’est répandu sur le sol et des verres brisées ont occasionné quelques coupures parmi ceux qui, bousculés par leurs voisins, se sont retrouvés au sol. A l’intérieur du bar La Taverne Royale, des clients incrédules se sont dissimulés pour sous les tables et comptoir. Pour échapper à quel danger ? Sur le moment personne n’a compris pourquoi il fallait fuir. Selon certains témoins, c’est une bagarre survenue devant le cinéma qui a mis le feu aux poudres. Surtout quand l’un des protagonistes aurait sorti un couteau. Certains nantais présents sur place affirment avoir entendu un pétard exploser devant un parterre de supporters. Il aurait suffit qu’à ce moment un mauvais plaisantin crie à l’attentat pour déclencher une véritable furie. Trois blessés légers ont été pris en charge par les secours. Plusieurs vols auraient également été commis sur place.

[...]

Après France-Islande (5-2), les nantais, qui souhaitent vibrer au contact des supporters, pourront assister la demi-finale face à l’Allemagne jeudi prochain, sur un écran géant installé au parc des expositions. Dans l’hypothèse, encore incertaine à l’époque, où l’Equipe de France atteindrait au moins les quarts de de finales de l’Euro, la maire de Nantes Johanna Rolland avait promis, en juin dernier, d’investir dans un écran géant. C’est chose faite depuis une semaine. Dimanche soir, 5 000 supporters en quête de partage et d’émotion, digne de celle qui s’exprime dans un stade, ont pu suivre au parc des expositions de La Beaujoire la rencontre France-Islande, largement remportée par les Bleus (5-2). Le site, volontairement choisi en intérieur, offre non seulement l’avantage de contourner les incertitudes de la météo mais apporte aussi, et surtout, la garantie d’une sécurité maximale en cette période où l’état d’urgence règne pour minimiser les risques d’attentat : « Le contexte actuel empêchant tout rassemblement d’ampleur sur l’espace public, les grandes villes de France n’ont pas été autorisées à installer des écrans géants » rappelle dans un communiqué la mairie de Nantes. Contrôles très stricts Il y a deux ans, lors de la Coupe du Monde, un écran avait été déployé en plein centre-ville, place de la Petite-Hollande. Cette expérience de plein-air, qui datait en fait du Mondial 2006, n’a pu être rééditée cette année pour des raisons qui paraissent aujourd’hui évidentes. La Ville a fourni plusieurs solutions de rechange auprès des services préfectoraux, mais ces derniers ont finalement « autorisé l’utilisation du hall XXL du parc des Expositions, grâce à sa jauge capable d’accueillir 10.000 spectateurs ». Pour accéder au site, les contrôles y sont très stricts et donnent lieu à moults palpations et autres passages aux détecteurs de métaux. Les grands sacs sont formellement interdits sur place. Jeudi, le lieu sera ouvert au public deux heures avant le coup d’envoi du match France-Allemagne, retransmis depuis le stade Vélodrome de Marseille (21 heures). La location de cet équipement pour trois matchs va coûter 170 000 euros à la Ville de Nantes.

[...]

Avec ses 19 200 emplois et ses 170 créations d’entreprises par an, Nantes apparaît comme l’un des villes françaises les plus dynamiques dans le secteur de l’économie numérique. L’agglomération vient d’ailleurs de poser sa candidature pour obtenir le label national Métropole French Tech.

[...]