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Nantes : quels blocages le 17 novembre ?

Dans l’agglomération de Loire-Atlantique, le mouvement des « gilets jaunes » devrait se traduire par une série d’opérations escargots sur quelques points stratégiques du périphérique, surtout samedi après-midi.

Comme partout en France, nul ne connaît l’ampleur de la vague « gilets jaunes » qui va s’abattre sur les routes nantaises ce week-end. Le gros de la manifestation contre la hausse des taxes sur le carburant, se déroulera, comme prévu, samedi 17 novembre, date retenue à l’échelle nationale pour déclencher une opération d’envergure. Qui sera sur le terrain avec quels moyens et quelle détermination ? Difficile d’anticiper les intentions des uns et des autres, tant les initiatives et les effets d’annonces grippent la cohérence d’un discours aux motivations multiples, éclaté en une série d’appels à la mobilisation lancés depuis les réseaux sociaux. En Loire-Atlantique, le mouvement semble se structurer virtuellement autour de deux groupes constitués sur Facebook. L’un d’eux n’est pas nouveau : il s’agit de Colère 44, qui était déjà monté au créneau en février 2018 contre le passage à 80 km/h. Au cours du seul mois dernier, ce collectif, présenté par son chef de fil comme « apolitique », a gagné plus de 5 000 inscriptions supplémentaires et compte aujourd’hui un effectif de près de 12 000 membres.

Atlantis bloqué ?

L’administrateur de cette page a fixé un rendez-vous à sa communauté le samedi 17 novembre, sur le parking de La Beaujoire, à 13 heures. De là, les troupes présentes sur place pénétreront sur le périphérique (dans sa portion nord) afin d’y mener « une opération escargot, dans les deux sens de circulation ». Colère 44 se refuse à réduire son action à une fronde anti-taxe carbone et élargit son socle revendicatif à un manifeste contre l’ensemble de la politique fiscale du gouvernement. A priori, les organisateurs n’inviteront pas les manifestants à « se rendre en centre-ville ».
L’autre pôle de mécontentement s’est cristallisé sur un autre groupe, apparu lui aussi Facebook mais, contrairement au premier, totalement nouveau. Son nom se confond avec un appel à descendre dans la rue rédigé comme suit: « Blocage national contre la hausse du carburant-Aéroport de Nantes ». Dès mercredi, son responsable a déroulé un programme d’actions à conduire depuis le rond-point de la Porte d’Armor (près du Zenith) jusqu’à la Préfecture de Nantes. Ce groupe, qui débutera aussi son périple à La Beaujoire, compte perturber la circulation sur les ponts de Cheviré, de Bellevue jusqu’à la route de Pornic, et projette d’entraver les accès au centre commercial Atlantis, à toutes le stations-service Total et à la raffinerie de Donges.

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