Dix compagnies low cost utilisent aujourdhui laéroport de Nantes. Ce nouveau flux a permis à linfrastructure denregistrer, en 2013, la plus forte croissance en France.
Le low cost a pris ses marques à Nantes-Atlantique : sur ces dix dernières années, neuf compagnies à bas coût ont pris un créneau sur la piste nantaise ; établissant des liaisons vers Naples, Berlin ou Bastia, et plus récemment vers Santorin (Grèce), Malte, Izmir (Turquie), Calvi et Figari (Corse), mais aussi Rome et Lisbonne
Ces nouvelles offres ont fait décoller le trafic, les utilisateurs du low cost représentant aujourdhui 38,6% du volume total de voyageurs, soit 1?516?000 de passagers contre 5 000 en 2005.
La croissance enregistrée par Nantes Atlantique en 2013 (+8,24%), la plus forte des aéroports français (devant Bordeaux et Toulouse), sexplique par ce boom du low cost incarné par les compagnies Ryanair, Easyjet, Flybe, Jetairfly, Ryanair, Transavia, Sunexpress, Vueling, Volotea et Hop !.
Quel avenir pour Notre-Dame-des-Landes ?
Des résultats qui donnent du grain à moudre aux défenseurs du projet daéroport de Notre-Dame-des-Landes qui doit absorber ce flux grandissant du trafic aérien à Nantes-Altantique menacé, selon eux, de saturation. Des arguments contestés par plusieurs associations qui multiplient les recours juridiques depuis plus de dix ans pour faire avorter le chantier au nord-ouest de Nantes.
Actuellement, le projet est au point mort en raison dune action judiciaire qui vise à examiner la conformité du dossier avec les normes environnementales. Récemment, la Commission de Bruxelles a lancé une procédure dinfraction contre lEtat français au motif que les promoteurs du futur aéroport Notre-Dame-des-Landes auraient violé la réglementation européenne en éludant lobligation de faire procéder à une étude dimpact environnementale.