Nantes accueillera du football lors des Jeux Olympiques en 2024

Outre Paris, sept villes de province accueilleront les compétitions consacrées au ballon rond. La capitale ligérienne fait partie des heureuses élues.

A défaut d’un stade neuf, Nantes a su faire valoir son « enthousiasme » auprès du conseil d’administration de Paris 2024 qui préside à la distribution des épreuves entre la dizaine de villes françaises candidates à l’accueil des JO. La cité ligérienne a été désignée jeudi parmi les sept hôtes du tournoi de football organisée dans le cadre de cet évènement sportif international. Elle organisera donc des matchs à La Beaujoire, stade que le président du FCN Waldemar Kita avait pourtant essayé de faire disparaître au profit d’une nouvelle infrastructure de 40 000 places – le fameux YelloPark – à bâtir sur le même site. Mais ce projet, qui avait justement été pensé dans la perspective des Jeux Olympiques et de la Coupe du Monde de rugby de 2023, a avorté l’an dernier.

Toulouse hors-jeu

Il n’empêche qu’en dépit de son vieil équipement (inauguré en 1984 pour le championnat d’Europe de football), Nantes a su convaincre et profitera des retombées économiques et de l’hypermédiatisation de Paris 2024. Sept autres métropoles accueilleront, comme elle, des rencontres masculines et/ou féminines : Lyon bien évidemment, mais aussi Bordeaux, Nice et Saint-Etienne. Le stade Vélodrome de Marseille est également sur la liste, comme le stade Pierre-Mauroy de Lille : dans ces deux dernières villes, les JO ne se limiteront toutefois pas à du ballon rond. La Cité Phocéenne sera au cœur des épreuves de voile, et la capitale nordiste ouvrira ses enceintes couvertes aux handballeurs internationaux. Toulouse, en revanche, qui s’était aussi positionné sur le football, a été recalé.

Le verdict des organisateurs a donc été favorable à Nantes, au détriment de la ville rose. Il est vrai que son Stadium a une capacité moindre (33 000, contre 37 000 pour La Beaujoire) mais, à croire les décideurs, ce critère n’aurait pas été décisif : le comité assure que c’est à Nantes que ses membres « ont senti le plus d’enthousiasme et l’adhésion la plus forte ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).