Cidre : Kerisac, cent ans de tradition

Chaque année, l’entreprise Kerisac, située à Guenrouët en Loire-Atlantique, transfomre 5 000 à 7 000 tonnes de pommes en cidres et jus de pommes.

La Bretagne transpire dans son nom : A Isac (portion du canal de Nantes à Brest qui passe sous la cidrerie de Guenrouët), les pormoteurs de la marque y ont accolé en 1970 le préfixe « Ker » qui signifie « chez » en breton. Mais l’histoire de Kerisac remonte à 1920, date à laquelle Les Etablissements Guillet ont été créé par Edmond Guillet.

Frais et acidulé

Le savoir-faire de Kerisac démarre dans le verger avec une sélection de variétés de pommes très précise et rigoureuse qui signe son identité. Plus légers que certains cidres traditionnels normands ou bretons, les cidres Kerisac sont acidulés et aussi moins tanniques. Depuis longtemps, ils sont appréciés pour leur fraîcheur.

Des investissements et de nouveaux produits

En 2012, Kerisac emploie 40 salariés et son chiffre d’affaires atteint les 9 millions d’€ ; distribué dans la France entière, le cidre Kerisac est le numéro 1 des cidres bouchés en Bretagne Sud et Pays de la Loire. Kerisac est aujourd’hui au top des ventes de cidres par correspondance avec près de 200 000 bouteilles vendues. En 2013, l’entreprise investira fortement avec la création d’un bâtiment de 600 m2 qui permettra le maintien des jus au froid et assurera une qualité constante d’assemblage. Côté innovation, Kerisac est en constante recherche pour offrir à ses clients de nouveaux produits tels les Tripack Fruits rouges ou les futures quadrettes… La sortie de son petit dernier, le « Kerisac de glace », moelleux de cidre inspiré de la fabrication des cidres de glace canadiens, laisse à penser que de futures découvertes autour des cidres sont encore possibles. Un renouveau de cette boisson mythique serait-il en cours ? Depuis sa création par Edmond GUILLET au début du 20ème siècle, le cidre Kerisac a fait du chemin…

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