Verbalisation ? Contravention ? Simple rappel à l’ordre ? Dans quels cas un agent de la force publique est en mesure de sanctionner un automobiliste qui roule avec un pare-brise abîmé ? Un pare-brise rayé par un fissure apparemment superficielle, ou un impact peu profond et très circonscrit, ne suscite pas toujours la vigilance requise de la part de l’automobiliste « sinistré ». C’est un tort : un dégât, même minime, est souvent susceptible de s’aggraver à plus ou moins brève échéance. Au-delà de cette considération technique, un vitrage dégradé est potentiellement répréhensible sur le plan juridique par un policier ou un gendarme qui effectue un contrôle de sécurité routière. Pare brise endommagé : que dit la loi ? Pour juger et prendre une décision fondée sur une référence légale, les agents s’appuient sur un texte officiel, l’article R316-1 du code de la Route stipulant que « tout véhicule à moteur doit être construit ou équipé de telle manière que le champ de visibilité du conducteur vers l’avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour que celui-ci puisse conduire avec sûreté ». Ce n’est pas forcément la taille ou la gravité manifeste du bris de glace qui déterminent son caractère sanctionnable. L’interprétation d’un agent de force rejoint les règles qui s’appliquent lors d’un contrôle technique selon lesquelles l’impact d’un pare-brise est jugé « non réparable » implique obligatoirement le changement de la pièce, sous peine l’immobilisation du véhicule. La position d’un éclat, par exemple, est un critère qui compte, indépendamment de sa dimension proprement dite : Un impact qui se trouve dans le champ de vision du conducteur, à savoir – grosso modo – dans toute la zone vitrée située au-dessus du volant et plus généralement dans la partie couverte par le rayon de balayage des essuie-glaces, implique le remplacement pur et simple du verre. Sa dégénérescence éventuelle risque en effet, à court et moyen terme, de gêner la capacité du conducteur à distinguer l’ensemble des informations présentes dans l’environnement extérieur. Pare-brise réparable ou non : quels critères ? Autres critères : Un impact ou une fêlure localisés trop près du bord du pare-brise (moins de 4 centimètres) ne sont généralement pas considérés comme « réparables ». Bien évidemment, la taille du bris de glace est, dans certains cas, un élément décisif dans la prise de décision d’un agent de la force publique de sanctionner ou non : un impact qui présente une circonférence supérieure à une pièce de deux euros, soit environ 2,5 centimètres, est éliminatoire lors d’un contrôle technique et donne lieu à une contre-visite obligatoire au cours de laquelle l’examinateur pourra constaté que le pare-brise endommagé a été changé. Même procédure pour une fissure qui dépasse 25 à 30 centimètres de longueur (libre au technicien certifié de prendre la mesure qu’il juge la plus adaptée en fonction de la dangerosité potentielle du bris de glace). La présence de plus de trois impacts sur le verre est également un facteur disqualifiant au cours d’une inspection. Rappelons qu’un automobiliste en faute, qu’il soit particulier ou professionnel, s’expose à une contravention
[...]Le dispositif Pinel, qui accorde des avantages fiscaux aux particuliers qui acquièrent un logement neuf pour le louer à un tiers, va devenir moins avantageux en 2023. L’année 2022 s’achève bientôt et, avec elle, les taux de défiscalisation maximaux du dispositif Pinel, mécanisme qui permet depuis 2015 aux particuliers de bénéficier de réductions d’impôt sur le revenu lorsqu’ils mettent en location un logement neuf dont ils sont propriétaires. Cette aide, instaurée dans un contexte de tension locative, visait à débloquer le marché sur certains territoires où la demande dépasse, parfois de très loin, l’offre disponible, notamment et surtout dans les grandes agglomérations. Des taux revus à la baisse Pour les candidats à un investissement locatif, désireux de profiter des avantages de cet outil qui succédait à l’époque à la Loi Scellier et à la Loi Duflot, il est grand temps de prendre une décision. Le Pinel de 2023 ne sera en effet pas celui de 2022. Aujourd’hui, le dispositif prévoit plusieurs taux de réduction fiscales en fonction de la durée de mise en location du bien, soit 12% lorsque le propriétaire s’engage à signer des baux sur une période d’au moins six ans, 18% sur neuf ans et jusqu’à 21% sur douze ans (et au-delà). Il y a deux ans, le gouvernement avait introduit un amendement de dernière de minute dans le cadre de son budget 2021, afin de réduire le montant du « Pinel », qu’il jugeait trop coûteux et mal calibré pour remplir ses objectifs initiaux, au point de programmer sa disparition progressive « au profit de moyens de financements et d’actions plus efficaces ». L’outil va donc commencer à perdre de l’amplitude dès le 1er janvier 2023, date à laquelle le niveau des défiscalisations sera diminué, avant un second coup de rabot en 2024. L’an prochain, le taux de 12% va descendre à 10,5% (pour tout engagement de location sur six ans), de 18 à 15% (sur neuf ans) et 21 à 17,5% (sur douze ans). Pinel s’applique encore dans l’agglomération de Nantes La durée du bail n’est pas le seul critère pris en compte dans l’attribution des avantages Pinel. L’éligibilité au dispositif dépend aussi de la zone d’implantation du logements, et reste conditionné à un plafond de loyers que le propriétaire est tenu de respecter pour faciliter l’accès des publics modestes au marché locatif*. Dans le détail, le Pinel ne s’applique depuis 2020 qu’aux biens situés à Paris et dans certaines communes d’Ile-de-France (zone A bis), les villes pénalisées par un marché saturé en raison notamment de leur fort potentiel touristique ou la densité de leur territoire (zone A), et les grandes villes de plus de 250 000 habitants comme Nantes (zone B1). Les barèmes de loyers applicables aux bailleurs qui bénéficient de l’avantage Pinel sont définis en fonction de ces trois zonages (17,55 €/m2 dans la zone A bis, 13,04 €/m² dans la zone A et 10,51 € dans la zone B1). *ces logements sont donc attribués sous conditions de ressources.
[...]L’escalade de bloc est une activité ludique et accessible aussi bien pour les enfants et les jeunes que pour les adultes et les seniors. Protégé par une corde et des tapis de réception bien épais, on grimpe à bonne hauteur, afin de travailler les muscles, faire monter de l’adrénaline et se distraire. Si vous êtes passionné de cette activité, Vertical’art vous propose sa nouvelle aire de jeu éco engagée à Nantes. De nombreuses formules vous y attendent et plein d’autres agréments ! Vertical’art, le paradis des amoureux de l’escalade de bloc Vertical’art, c’est 1500 m² d’aire d’Escalade de bloc à Nantes. Vous y découvrirez une esplanade dessinée avec professionnalisme pour rendre ergonomique la pratique aussi bien pour les débutants que pour les experts. En effet, le site accueille toute catégorie de personnes s’intéressant à cette activité, quel que soit son niveau d’habileté. C’est pour cela que différentes formules sont proposées. Des séances d’initiation sont offertes aux grimpeurs inexpérimentés. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, des entraîneurs diplômés d’État sont disponibles pour dispenser des cours accompagnés de séances pratiques. Cela pourrait les aider à se perfectionner, surtout avec l’accompagnement de boostage des performances qui est également offert. En été, Vertical’art propose particulièrement des stages d’escalade de bloc à Nantes pour les jeunes dès l’âge de 4 ans. Des formules sont également disponibles pour les séances de team building, pour les activités en groupe et pour bien d’autres. En outre, pour des besoins plus spécifiques, la structure peut établir des offres spéciales en fonction de votre budget, de vos envies et de votre disponibilité. Si vous en voulez plus, l’équipe de Vertical’art vous propose notamment un espace pan Gullich pour la remise en forme, un espace pour la musculation et un sauna. Vous l’aurez compris, cette aire d’escalade de bloc à Nantes est véritablement un régal pour les amoureux des activités physiques et sportives. Par ailleurs, tout en vous délectant des performances des escaladeurs à proximité, vous pouvez profiter d’un bar restaurant éco engagé avec vos amis dans le même complexe. Les petits plats rapidement cuisinés qui y sont proposés sont confectionnés avec des ingrédients achetés à proximité. Ils sont en outre proposés accompagnés de bières locales. Tous ces atouts restent sans compter la beauté et la simplicité du cadre conçu pour optimiser votre bien-être. À Nantes, n’hésitez donc pas à visiter Vertical’art pour des séances très ludiques d’escalade de bloc.
[...]La prospection reste la démarche indispensable pour toutes les entreprises qui souhaitent développer leurs activités et se lancer sur des nouveaux marchés. Pour réussir à élargit son portefeuille client, le web est devenu incontournable, notamment lorsqu’il s’agit de se faire connaître grâce à un site Internet. Si vous avez besoin de créer un site, vous retrouverez dans cet article les principaux éléments à prendre en compte dans le choix d’une web agence à Nantes. Quel type de site vous souhaitez créer et quels sont vos objectifs ? La première question que les entrepreneurs devront se poser avant de créer un site Internet concerne les éléments de leur stratégie de prospection. Lorsqu’ils envisagent de vendre des produits directement sur Internet, il convient penser à la création d’une boutique en ligne. En revanche, de nombreuses structures n’ont pas besoin de vendre en ligne. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un site vitrine dont l’objectif est de collecter des contacts qualifiés pour les futures campagnes de communication. Dans certaines entreprises qui ont l’habitude de réaliser des devis pour leurs clients, une web agence à Nantes peut proposer la mise en place d’un formulaire de demande de devis lors de la création du site Internet. Les objectifs d’un site Internet diffèrent selon les entreprises. Il peut s’agit de trouver des contacts qualifiés, de collecter des demandes de devis ou encore de vendre en ligne. En ce qui concerne la vente en ligne, il convient de fixer des objectifs clairs et chiffrés en matière de nombre de commandes à réaliser pour une période donnée, de chiffre d’affaires et de panier moyen. Pour s’assurer les performances de son site, une web agence à Nantes recommande de suivre régulièrement les évolutions du taux de conversion. Quelles sont vos attentes par rapport à votre web agence à Nantes ? Avant de se lancer dans la création d’un site Internet, il convient définir clairement vos attentes par rapport aux interventions de votre web agence à Nantes. A ce stade, vous pouvez avoir besoin tout simplement de son intervention technique pour la conception du site. Votre prestataire peut également vous accompagner dans l’élaboration de votre stratégie webmarketing, ou encore dans l’écriture et l’optimisation de vos pages. Pour s’assurer que votre site réponde à l’évolution de vos besoins dans le temps, votre agence web à Nantes peut proposer également un support technique régulier ou un accompagnement dans les mises à jour. De nombreuses entreprises ont besoin d’un accompagnement dédié dans leur stratégie de référencement naturel. Il s’agit de mettre en place plusieurs types d’optimisations au niveau des pages et du site pour gagner en visibilité dans les résultats naturels de Google. A cela s’ajoutent d’autres campagnes pour développer la popularité du site, dont les partenariats avec des blogs du domaine. Si vous avez besoin d’un expert du référencement pour les optimisations que vous préparez pour votre site, mieux vaut sélection une web agence qui a de l’expérience dans ces types de prestations. Son équipe se chargera dès le début du
[...]L’appétit des investisseurs ne cesse de croître. Cela a pour résultat de faire apparaître des nouvelles niches. C’est le cas de l’immobilier logistique qui avait pourtant mauvaise réputation précédemment. Aujourd’hui, on peut observer une demande soutenue dans la région de Nantes, mais aussi dans de nombreuses autres grandes villes de France, telles que Lyon, Bordeaux et Paris. L’accroissement du nombre d’investisseurs crée des nouvelles opportunités Après la bourse, les cryptomonnaies et les logements que les investisseurs achètent pour louer, voici arrivée le temps de l’immobilier logistique ! Cette montée du secteur est largement due au fait que le nombre d’investisseurs dans le monde ne cesse de grandir. Il n’est plus rare de voir des personnes de classe moyenne entrer dans le monde de l’économie active, par le biais des différents moteurs qui s’offrent désormais à eux. Les plus intéressés cherchent à diversifier leur portefeuille et à trouver les dernières niches, alors que d’autres préfèrent demeurer dans le milieu qu’ils connaissent en achetant des actions, en transigeant des devises ou en s’impliquant encore plus dans d’autres activités boursières. L’e-commerce a créé la demande de l’immobilier logistique La nouvelle niche des investisseurs est facile à comprendre. Encore faut-il s’intéresser de près à l’économie pour en être conscient. Le plus grand joueur de l’économie mondiale reste Amazon. Il est le roi du e-commerce et ses plus proches compétiteurs ne sont que des grains de sable, lorsqu’ils sont comparés à celui-ci. Cependant, la quantité de ses grains de sable représente une étendue importante, et chacun de ceux-ci a besoin d’entrepôts où ils pourront déposer leurs colis, en transit, en direction des clients ayant passé commande de leurs objets divers. Acquérir un entrepôt aujourd’hui est un investissement très intelligent, puisque la demande explose et ne fait que commencer. L’e-commerce est voué à poursuivre sa route seule au sommet. La crise sanitaire a confirmé son règne et le metaverse promis par Mark Zuckerberg et ses acolytes de Facebook, ne devrait que venir l’agrandir prochainement. Le monde virtuel demeure intangible, jusqu’au moment où il se transpose en objets. Et c’est là que le besoin d’espace devient une commodité importante pour ceux qui en ont besoin, ainsi que ceux qui la possèdent. En 2021, la demande de biens à des fins de logistique a augmenté de plus de 7 %. Les transferts de titres sont passés de 3,5 millions de m² à 4,4 millions de m². De quoi alerter les investisseurs les plus aguerris, mais aussi les privés qui ont envie de faire croître leur capital rapidement.
[...]Les fournisseurs sont indispensables à la bonne marche de tout commerce, surtout dans le domaine alimentaire. De ce fait, trouver le bon fournisseur est une tâche qui doit être effectuée minutieusement. Dans une ville comme Nantes, quel est le meilleur moyen de trouver un bon fournisseur alimentaire ? Chercher sur les plateformes spécialisées La première méthode que vous pouvez employer pour Trouver un fournisseur alimentaire à Nantes est la recherche sur internet. En effet, il existe plusieurs sites spécialisés qui proposent un large répertoire de grossistes alimentaires. Il vous suffira de le parcourir et de faire attention aux différents avis et commentaires afin de trouver celui qui correspond à vos attentes. Si votre activité est localisée dans la ville de Nantes, il est conseillé d’orienter votre recherche vers cette métropole. Vous pourrez préciser votre position dans la requête afin de vous assurer d’avoir les bonnes recommandations. Vous aurez toutes les informations nécessaires ainsi que les bonnes références pour vous aider à faire le bon choix. Opter pour une recherche dans les annuaires En dehors de la recherche sur la toile, vous avez la possibilité de parcourir un annuaire pour trouver le bon fournisseur alimentaire. Le premier avantage de cette méthode est que vous n’avez aucune chance de vous tromper dans la localisation. En effet, l’annuaire est spécifique et vous aurez directement accès aux fournisseurs de la ville de Nantes. La recherche par l’annuaire vous permet de discuter directement avec les fournisseurs. Vous pourrez appeler chacun des professionnels que vous avez ciblés et prendre toutes les informations dont vous avez besoin. Cela donne à votre recherche un caractère plus humain tout en restant assez simple. Toutefois, avec un annuaire, vous n’avez pas systématiquement accès aux avis sur le fournisseur. Vous devrez alors effectuer des recherches supplémentaires de votre côté. Une astuce est de vous rendre directement chez celui-ci afin d’évaluer personnellement ses services. De cette manière, vous pourrez déterminer s’il s’agit de la bonne entreprise. Il faut quand même noter que tout ce processus est assez fastidieux et long. Tenir compte de plusieurs critères pour la sélection Le fait d’établir des critères de sélection et de se baser sur ceux-ci est un moyen efficace de trouver le bon fournisseur. De cette manière, vous ferez une sélection basée sur des paramètres précis et utiles plutôt qu’un choix hasardeux. Vous devrez alors dresser une liste de points que le fournisseur de votre choix devra impérativement respecter. Ainsi, le premier critère pour le choix de votre fournisseur alimentaire à Nantes est la qualité des produits. Pour ce secteur, il s’agit d’un point indiscutable. Ensuite, vous devrez comparer les prix pratiqués en tenant compte des conditions du fournisseur. Un autre critère à prendre en compte est le délai de livraison. Il faut qu’il soit optimal pour vous garantir un bon fonctionnement dans votre activité. Enfin, il faudra choisir un fournisseur qui propose un bon service après-vente.
[...]Pour soutenir la reprise du secteur, la Ville de Nantes reconduit son dispositif déjà appliqué lors du premier déconfinement en 2020. L’heure de la reprise va bientôt sonner pour les bars et les restaurants, contraints à une fermeture administrative depuis fin octobre 2020. Cette « rentrée » sera toutefois très progressive, et sans doute peu lucrative dans sa première phase, tant les normes sanitaires vont rester très strictes : A Nantes, dès le mercredi 19 mai, tous les établissements du secteur vont pouvoir accueillir du public, mais seulement sur leurs terrasses (la réouverture des salles n’est prévue que le 9 juin, sous réserve d’y appliquer des jauges et des règles de distanciation physique). Pendant les trois première semaines, la consigne à respecter à l’extérieur, édictée par l’Etat, est relativement simple, mais très restrictive : pas plus de 50% d’occupation par rapport à la superficie (soit 25 clients sur 50 m² de surface). Ce jeudi, le gouvernement a toutefois concédé une souplesse : aucune jauge ne sera exigée sur les petites terrasses de moins de dix tables, à condition de séparer ces dernières par « du plexiglas, un paravent ou des feuillages etc ». Localement, la Ville de Nantes souhaite compenser le manque-à-gagner généré par ce cadre sanitaire en autorisant les commerçants concernés à étendre leurs terrasses permanentes ou temporaires (estivale) sur la voie-publique. Ceux qui n’en disposent pas auront la possibilité d’en aménager une, « y compris sur les emprises de stationnement au cas par cas et si l’espace le permet » précise la Mairie. Comme l’an dernier, Ces agrandissements ou créations seront exonérés de taxe (les fameux droits de voierie dont les recettes sont encaissées par les municipalités). De telles mesures sont inconcevables sans la sanctuarisation de certaines artères, et la piétonisation des rues particulièrement bien desservies en bars et restaurants : la reconduction de la charte appliquée en prévoit un certain nombre dans l’hyper-centre, jusqu’au 15 novembre 2020 : les rues Léon-Jamin, Léon-Blum, du Marais, Armand-Brossard, Saint-Léonard, Cheval-Blanc et Fénélon, seront fermées aux véhicules motorisés et leurs places de stationnement libérées (sauf si elles sont occupées par des riverains). Dans le quartier Madeleine-Champ-de-Mars, les rues Fouré et de Colmar complèteront le dispositif. Rappelons que le 19 mai correspond à la deuxième des quatre étapes du calendrier de déconfinement fixé par l’Etat : outre la réouverture des restaurants et des bars, les musées, les monuments, cinémas et théâtres vont lever le rideau. Le couvre-feu sera décalé à 21 heures.
[...]Les propriétaires dont la valeur du bien immobilier s’est dépréciée à cause du bruit généré par le trafic aérien auront droit à des compensations financières prises en charge par l’Etat. En 2018, l’abandon du projet du nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, avait conduit le gouvernement d’Edouard Philippe à prévoir une série de mesures pour renforcer l’attractivité de Nantes-Atlantique et réduire les nuisances sonores pour les habitants de plusieurs commune riveraines, dont Saint-Aignan Grandlieu. Sur ce dernier point très sensible, des dispositifs d’aide à destination des propriétaires de biens immobiliers vont être formalisés dans deux décrets : l’un va instaurer un droit de délaissement et l’autre une aide à la vente, tous deux abondés par des fonds publics. Selon des données recueillies par le document du ministère des Transports et de la Direction générale de l’aviation civile, le premier concernerait 48 logements implantés à Saint-Aignan-de-Grandlieu et Bouguenais. Qu’entend-on par « droit de délaissement » ? Il concerne d’abord les habitations les plus exposées au bruit du trafic aérien (62 décibels et plus) et achetées ou agrandies (sur plus de 40 m²) entre le 3 décembre 2018 et le 17 janvier 2018, soit la date de l’annonce de l’abadon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Leurs occupant auront les moyens juridiques de contraindre l’Etat à racheter leur parcelle et leur bâti à un prix supérieur au marché ( c’est-à-dire sans que soit prise en compte la déprécation liée à l’impact sonore de Nantes-Atlantique). La valeur de la revente sera fixée par le Direction régionale des Finances publiques. En cas de litige, la décision finale reviendra au juge de l’expropriation. L’aide à la revente est fondée sur les principes presque identiques, à ceci près qu’ici le périmètre de ce droit est élargi à un peu d’un millier de propriétaires installés Saint-Aignan, Bouguenais et Rezé. Leur bien est aussi impacté par le bruit de l’aéroport, mais dans une « moindre » mesure (de 55 à 62 décibels). Dans ce cas de figure, ce n’est pas l’Etat qui rachète directement : son rôle se limite à compenser la moins-value de l’opération dans le cadre d’une transaction entre particuliers. Comme dans le système précédent, les logements éligibles sont ceux qui ont été acquis ou agrandis entre le 31 décembre 2010 et le 17 janvier 2018, avec un « effet rétroactif » accordé sur les ventes conclues après cette date. Là aussi, le montant du différentiel à compenser est déterminé par la Direction régionale des finances publiques, après étude du prix auquel auraient été cédés la maison ou l’appartement si le déménagement de l’aéroport vers Notre-Dame-des-Landes avait eu lieu.
[...]La Métropole a levé le moratoire qui suspendait le déploiement de cette nouvelle technologie mobile ultra-puissante. Seules les crèches et les écoles en seront provisoirement préservées. La 5G passera bien par Nantes. Nul n’avait douté que la capitale ligérienne, réputée pour son secteur de pointe spécialisés dans le digital, se prive de cette fréquence aux enjeux économiques énormes, notamment pour les entreprises industrielle (les opérateurs annoncent des vitesses de connexion 100 fois plus rapides que les réseaux actuels). Toutefois, les élus locaux avaient préféré jouer la carte de la prudence face aux conséquences sanitaires, réelles ou supposées, des ondes électromagnétiques émises par cette technologie mobile surpuissante. Une longue phase de concertation entre experts et population s’est amorcée en fin d’année dernière, alors que plusieurs grandes villes de la Région (Angers et Le Mans) s’équipaient. Sur ces entrefaites, Orange, en charge du déploiement de la 5G dans les métropoles françaises, a préféré suspendre l’installation et la mise en route des équipements à Nantes afin de s’épargner un conflit avec les décideurs du territoire (alors qu’il avait obtenu l’aval de l’Etat pour le faire). 200 antennes 5 G à Nantes Ce mardi, le dossier s’est dénoué : au terme d’un mois de débat et de consultations, l’Agglo a levé son moratoire, ce qui équivaut à un feu vert pour les opérateurs de téléphonie mobile, impatients de commercialiser cette offre. A Nantes, SFR n’a pas tardé et ouvert son réseau aujourd’hui même. Orange et Bouygues Telecom lui ont emboîté le pas 24 heures après. Une restriction toutefois a été acceptée au nom du principe de précaution: sur le territoire de l’agglomération, la 5G relayée à proximité des écoles et des crèches « neutralisée » (pour être plus précis, le faisceau transmis par l’antenne ne sera pas orienté en direction de ces établissements qui accueillent des enfants), et ce « jusqu’à la publication du rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail « souligne la présidente de la métropole Johanna Rolland. Si l’avis de l’Anses est favorable, et juge que la 5G ne présente pas de risques pour la santé, le principe de précaution invoqué par la collectivité n’aura plus lieu d’être et l’allumage des 30 antennes implantées à moins de 100 mètres des écoles et des crèches ne sera pas susceptible d’être bloqué (par une action judiciaire ou une décision des autorités locales). A ce jour quelque 550 antennes sont installées sur le territoire de la métropole nantaises, dont près de la moitié (200) servira à exploiter le réseau 5G et à desservir l’ensemble des communes de l’agglomération.
[...]Cette mesure, votée cette semaine par les élus de la métropole, sera mise en place selon un calendrier en trois étapes. C’est une révolution qui s’annonce pour les Nantais : la gratuité des transports collectifs va entrer en vigueur sur le territoire à partir du 24 avril prochain (un samedi). Cette mesure était un engagement de la candidate Johanna Rolland, réélue en 2020. Elle concernera tous les types de véhicules déployés sur le réseau, depuis le tramway jusqu’aux bus, en passant par les chronobus, busways, navibus et le service Proxitan. Motivé par des considérations écologiques visant à réduire les flux de circulation automobile en centre-ville, le dispositif se teinte de nuances sociales et économiques qui s’inscrivent dans le contexte de crise provoqué par la pandémie. Le projet se fonde sur la recherche d’un double objectif visant, d’un côté, à diminuer le budget transport des ménages et, de l’autre, à encourager la fréquentation des commerces le samedi. Un coût de 4 millions d’euros En bonne logique, la gratuité des transports s’accompagnera de celle des parkings-relais (4 000 places) et d’un renforcement progressif de l’offre proposée sur le réseau Tan, avait souligné la métropole en mars dernier. La conjoncture actuelle, marquée par le couvre-feu et le renforcement des restrictions de déplacement en journée, qui impactent négativement l’affluence dans les bus et le tram, conduit les élus à adapter le calendrier : dès le samedi 24 avril, le réseau sera en accès libre chaque week-end (dimanche compris) sans modification de l’offre existante, et ce jusqu’au 4 septembre 2021, date à laquelle le réseau commencera a être renforcé sur les trois lignes de tramways, les lignes 4 et 5 du busway et les lignes C2 et C3 du chronobus. A partir du 4 décembre, la réalité des besoins et l’ampleur de la croissance de la demande auront été évalués et, en conséquence, des passages supplémentaires seront lancés sur les principaux trajets (ligne 1, 2 et 3 pour le tram, lignes 4 et 6 pour le busway, C1, C2, C3, C6 et C20 pour le chronobus, et les lignes 10, 12 et 54 du réseau de bus). Cette gratuité, à laquelle les nantais n’ont goûté que très ponctuellement jusqu’à présent (lors des trois dimanches qui précédent Noël), aura un coût pour la collectivité dont les élus espèrent bien qu’elle sera compensée par un surcroît d’activité économique : la hausse des dépenses de fonctionnement liées à la montée en charge du service (enveloppe kilométrique, frais de personnel, frais de maintenance et commerciaux…) est estimée à 3,5 millions d’euros. La perte de recettes en billetterie se chiffre, elle, aux alentours de 600 000 euros.
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