Alors que les taxis manifestaient ailleurs, dans les grandes villes de France, autour de revendications nationales, les Nantais se feront entendre à la rentrée.
Ils en veulent à Jean-Marc Ayrault. Déjà, la « zone de prise en charge unique » pour lutter contre la pénurie de taxis na, à écouter les chauffeurs nantais, pas servi à grand-chose. Ou plutôt a servi à empirer la situation.
En témoigne Franck Ladurelle, nouveau président du Syndicat des taxis de Loire-Atlantique (source : 20 Minutes) : « Les problèmes, qu’on ressent aux heures de pointe, sont dûs aux nombreux embouteillages dans la ville [ ] Au final, la création de cette zone a apporté plus de problèmes qu’autre chose : les communes périphériques sont désertées en heures pleines, et les taxis nantais ont perdu jusqu’à 20 % de chiffre d’affaires. »
2. A la rentrée plutôt qu’hier
Mais comme en plus, derrière, le maire de la ville a « menacé » de créer des licences supplémentaires, les chauffeurs de taxi nantais ne sont pas contents.
Et si, à lâinverse dâautres grandes villes de France, ils nâont pas manifesté hier – pour lâabrogation de lâaccord de 2008 sur lâévolution de la profession, pour obtenir un véritable statut, pour avoir un moratoire sur les voitures de tourisme avec chauffeur et pour bénéficier de lâorganisation dâélections professionnelles, histoire dâassurer une vraie représentativité syndicale -, ils comptent se faire entendre à la rentrée.