Systovi et ses panneaux solaires intégrés

Avec ses panneaux solaires intégrés aux toitures, la jeune PME Nantaise Systovi frappe fort dans le marché des énergies renouvelables. Elle vient de lancer sa première ligne de fabrication et annonce déjà un chiffre d’affaire prometteur.

Elle a tout juste un an. Créée en décembre 2008 par trois professionnels du chauffage et deux industriels Nantais, Yann Rolland, PDG de Bel’m, et Bruno Hug de Larauze, PDG de MTTM (10 % du capital),  la société Systovi a grandi vite et bien.
Elle le doit à ses panneaux solaires révolutionnaires, premiers modèles de production française à être totalement intégrés à la toiture des bâtiments. Ce système photovoltaïque, rendu parfaitement étanche par des double joints et renforcé par l’utilisation de cellules de silicium allemandes Bosh Solar, en complément d’un processus de ventilation naturel stabilisant la température, fait un tabac dans le secteur du bâtiment.
La jeune société nantaise (trois associés) a lancé sa première ligne de fabrication en octobre et a annoncé, au terme de son premier exercice, un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros avec vingt salariés et onze intérimaires. 27% du capital sont détenus par le Capital investisseur Ouest Croissance et 9% par l’association de business Angels Abab.
Interrogés par un journaliste de La Tribune, le président et fondateur de Systovi Pascal Janot vante les particularités de son produit : « Ces modules ne produisent pas seulement de l’électricité, mais servent également de couverture, d’isolation et d’éclairage ».
Il ajoute : « le coût du kilowattheure oscille entre 0,25 euro et 0,35 euro en fonction de l’ensoleillement. Notre objectif est d’atteindre 0,15 euro en 2015 ».
Aujourd’hui, son système, avec 12 panneaux (soit 20 mètres carrés de toiture) produisant 250 watts, et un coût moyen de l’installation de 21.000 euros, offre, selon lui, un « rendement optimum ».
Déjà présent chez sept distributeurs spécialisés (sanitaires, chauffage, matériel électrique et de couverture, énergies renouvelables) dans l’ouest de la France, Pascal Janot se donne jusqu’à fin mars pour couvrir le marché national et prévoit pour 2010 de réaliser 20 millions d’euros de chiffre d’affaires.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).