Seita ferme son usine de cigarettes à Nantes

Le fabricant de cigarettes Seita, filiale d’’Imperial Tobacco, devrait annoncer mardi, lors d’un comité central d’’entreprise extraordinaire d’’entreprise, la fermeture de son usine de Carquefou (Loire-Atlantique) où travaillent 327 salariés.

Mardi, la Seita réunit un comité central d’’entreprise extraordinaire au cours duquel elle devrait détailler les modalités d’’un lourd plan de restructuration qui devrait impacter entre 300 et 400 salariés en France.

Selon le journal Le Figaro, l’’usine située dans la banlieue de Nantes est directement menacée de fermeture : il s’’agit rien moins que de la plus importante des usines encore gérées en France par Seita, avec celle de Riom, dans le Puy-de-Dôme (200 salariés, 9 milliards de cigarettes produites en 2013). A Carquefou, l’’établissement compte 327 salariés et a fabriqué l’’an dernier 12,2 milliards de cigarettes blondes, « surtout des gauloises et des Gitanes » précise Le Figaro.

La marque compte trois autres sites, un au Havre (Normandie) où est installée une unité de traitement du tabac, et deux centres de recherche à Bergerac (Dordogne) et Fleury-les-Aubrais, près d’Orléans (Loiret). Ces trois structures devraient être maintenues.

Hausse du prix du tabac

A Nantes, c’’est la stupeur. Selon le secrétaire CGT du site, Michel Laboureur, l’’usine est « rentable, exporte 60% de sa fabrication, produit de la qualité, et n’’a donc aucune raison de fermer ».

En 2008, le britannique Imperial Tobacco avait racheté l’’ancienne régie publique des tabacs (Seita) rebaptisée Altadis après sa fusion avec l’’espagnol Tabacalera en 1999. Le fabricant anglais avait alors supprimé un millier d’’emplois et engage désormais un nouveau plan de restructuration devant se traduire par 385 millions d’’euros d’’économies d’’ici à 2018.

lL’un des motifs invoqués serait les pertes de recettes liées à la hausse de 20 centimes du paquet de cigarettes début janvier qui a fait reculer les ventes de « -8,9 %en volume et de 2,2% en valeur » selon Le Figaro.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).