Le leader européen de l’hébergement sur internet va s’installer à Nantes en 2017. Après s’être installée à Rennes en 2015, la société OVH va s’implanter à Nantes. Octave Klaba, PDG de cette société d’informatique qui revendique une place de leader en Europe dans le secteur de l’hébergement de sites web, a annoncé sur Twitter un projet d’installation au cours de cette année. L’entreprise investira des bureaux dans le quartier Euronantes et projette d’y recruter une centaine de salariés en 18 mois sur des postes assez techniques : développeurs, administrateurs système… L’arrivée d’OVH en Loire-Atlantique est dans les cartons depuis 2014. A l’époque, le président de la marque avait créé le buzz en suscitant une compétition entre Nantes et Rennes, toutes deux pressenties pour accueillir cet acteur important (et français) de l’économique numérique. Finalement, OVH avait choisi la Bretagne, sans pour autant abandonner la piste d’un déploiement dans l’autre capitale régionale. 1 500 salariés dans le monde Au niveau national, OVH, déjà installé dans la plupart des métropoles françaises (Rennes, Strasbourg, Lyon, Toulouse et Paris) communique régulièrement sur d’impressionnantes campagnes d’embauches qui traduisent la bonne santé du groupe : en début d’année, son fondateur et actuel directeur technique affichait son ambition de tripler le chiffre d’affaires actuel d’OVH (320 millions d’euros) dans les quatre ou cinq prochaines années. Aujourd’hui, l’entreprise nordiste (son siège social est à Roubaix) fait travailler un peu plus de 1 500 personnes dans le monde. Ses activités se sont progressivement diversifiées autour de l’hébergement internet, la location de serveur dédié, le cloud computing, la réservation et l’enregistrement de noms de domaine. Son projet d’implantation à Nantes n’est pas un hasard : la ville labellisée French Tech est réputée pour son dynamisme dans la nouvelle économie. Sur le territoire urbain, plus de 30 000 personnes travaillent dans les différents métiers liés au numérique.

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La « marche des fiertés » démarrera samedi 10 juin de la place de Bretagne à partir de 14h30. Vitrine festive et médiatique du mouvement LGBT (Lesbien, gay, bisexuel et transexuel), la « marche de fiertés », connue du grand public comme la« gay pride », rempile à Nantes ce week-end. Temps fort de cette opération de sensibilisation au respect de toutes les minorités, différences et diversités, la fameuse parade, qui s’annonce, une fois de plus, aussi rythmé que coloré, partira à 14h30 de la place de Bretagne. Le départ sera précédé de deux discours prononcés par la maire de Nantes Johanna Rolland et par Sébastien Dreillard, président du Centre NOSIG-LGBT (Nantes Orientations Sexuelles et Identités de Genre). S’ensuivra une minute de silence en hommage à toutes les victimes de comportements homophobes, reconnus pénalement comme une « circonstance aggravante » lorsqu’ils sont avérés dans certaines infractions et délits (injures publiques, diffamations, discrimination, menaces, violences, vols ou meurtres). Le défilé s’engouffrera dans les principaux axes du centre-ville : dans l’ordre,  rue Mercœur, place Aristide-Briand, rue Marceau, rue du Calvaire, rue de Feltre, Cours des 50-Otages, rue de la Marne, rue de Strasbourg, à nouveau les 50-Otages, rue d’Orléans, place Royale, rue Crébillon, place Graslin, rue Franklin, à nouveau rue du Calvaire et retour sur la place de Bretagne où un village associatif s’ouvrira au public de 11 heures à 18 heures. Le lendemain, dimanche 11 juin, « les crimes homophobes en Tchétchénie » seront dénoncés lors d’un rassemblement prévu à 19 heures au Miroir d’Eau de Nantes. Les participants rendront également hommage aux victimes de l’attentat d’Orlando survenu en 2016 dans une boîte gay.

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La capitale des Pays de la Loire est seulement devancée par sa voisine, Angers. Nantes est la sixième plus grande ville de France…et la deuxième la plus verte, indique une étude réalisée par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage. D’après les données recueillies par cette organisation professionnelle, la capitale des Pays de la Loire offrirait 37m² d’espaces végétalisés par habitant: c’est beaucoup moins qu’à Angers (près de 100 m²) mais la Ville dirigée par Johanna Rolland a, semble-t-il beaucoup investi l’an dernier pour rattraper son retard, soit 17 millions d’euros injectés dans la seule création de nouvelles « aires ». Dans un avenir plus ou moins lointain (une échéance à 2037 est évoquée), de nombreux projets d’aménagements devraient voir le jour sur l’Ile de Nantes, avec en point de mire l’ouverture d’un grand parc de Loire sur sa rive sud, entre le Quai Wilson et les rues de la Guyane et de Saint-Domingue . Projet « L’Etoile Verte » La Municipalité porte également le programme baptisé « L’Etoile Verte » qui vise à relier tous les parcs présents sur le territoire urbain, et établir des connexions avec les coulées vertes déjà existantes. Objectif : « offrir à chaque habitant un espace de nature à moins de 300 mètres de chez lui ». Aujourd’hui, Nantes s’enorgueillit de ce surnom qui la désigne comme la « ville aux cent jardins ». Elle en compte une centaine il est vrai, dont 232 hectares sont occupés par les parcs et jardins municipaux. Mais l’ensemble de ses espaces verts publics (parcs, coulées vertes et promenades) représente une surface de 1 050 hectares. Au classement dressé par l’Unep, l’ancienne cité des Ducs de Bretagne devance Strasbourg (Alsace) et Lyon (Rhône-Alpes-Auvergne). La normande Caen, cinquième, est suivi de Rennes (Ille-et-Vilaine), Limoges (Haute-Vienne), Nîmes (Gard), Reims (Marne) et Amiens (Somme).

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Le futur CHU sera desservi par une ligne de tramway qui rejoindra, à partir du Pont Anne de Bretagne la nouvelle zone résidentielle des Iles à Rezé, au sud de l’agglomération. Comme prévu, le transport collectif sera renforcé dans l’Ile de Nantes, un quartier en pleine expansion où le nouveau CHU sera opérationnel en 2026. Pour répondre aux besoins croissants de déplacements et éviter un engorgement des lignes existantes dans un secteur où plus de 10 000 étudiants sont attendus à l’avenir (au nord-ouest notamment où se constitue un pôle dédié aux industries culturelles et créatives), la Ville avait envisagé de déployer un busway, projet finalement abandonné au profit d’un tram jugé plus conforme aux ambitions. La Cité des Congrès agrandie C’est ce qu’a annoncé, entre autres chantiers, la maire de Nantes Johanna Rolland à l’occasion des traditionnels vœux municipaux. Sans fixer de calendrier ni se prononcer sur le détail du futur tracé, l’élue a toutefois annoncé que cette quatrième ligne partirait du pont Anne de Bretagne et rejoindrait, au sud de la métropole, la ZAC des Iles à Rezé où un programme de construction de 4 000logements s’échelonnera jusqu’en 2030 à cheval sur Nantes et Bouguenais. On sait aussi que le tram franchira le Pont des Trois Continents au sud au pied duquel s’étendra le pôle hospitalier, en bordure de Loire. Actuellement, les lignes 2 et 3 accèdent au sud de l’Ile plus à l’est, par le pont de Pirmil et la rue Dos d’Ane le long du jardin Confluent, alors que le busway traverse le quartier par l’avenue Jean-Claude Bonduelle, la rue Françoise Giroud, la boulevard de Gaulle et le Pont Clémenceau. Ce nouveau projet de transport fera l’objet d’études préalables qui seront « lancées dès février 2017 » a précisé Johanna Rolland. La maire de Nantes, qui préside l’assemblée de la métropole, a également annoncé l’extension de la Cité des Congrès à l’horizon 2022.

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La maire de Rennes Nathalie Appéré et son homologue de Nantes Johanna Rolland plaident en faveur d’une nouvelle infrastructure ferroviaire capable de relier leurs deux villes en 45 minutes. Dans le cadre du projet LNOBPL (Lignes Nouvelles Ouest Bretagne Pays de la Loire) porté par RFF, une nouvelle liaison ferroviaire pourrait, à moyen terme, rapprocher Nantes et Rennes. Lors d’une rencontre en septembre, les maires des deux villes Johanna Rolland et Nathalie Appéré avaient réaffirmé leur soutien à ce programme qui s’inscrit dans leur volonté commune de développer la coopération entre leurs territoires respectifs. En encourageant la mobilité, la nouvelle LGV permettrait d’intensifier les flux économiques vers les deux capitales régionales et d’accroître leur attractivité à l’échelle d’un territoire global identifié au grand ouest : parmi les nombreux ménages qui viennent s’installer dans cette partie de la France, beaucoup travaillent à la fois dans les deux villes, distantes il est vrai de seulement cent kilomètres. Actuellement, le train ne prend, en volume, qu’une très faible part (5%) dans les mouvements de population qui s’opèrent entre les deux métropoles. Le temps de trajet par le rail est d’1h15 environ, soit à peine plus court que le transport par route. Pour Nathalie Appéré, Johanna Rolland et Emmanuel Coué, président de Rennes métropole, l’idéal serait de réduire la durée du parcours en TGV à 45 minutes et de porter la fréquence à une desserte « toutes les demi-heures » avec une arrivée et un départ. De tels objectifs sont irréalisables en l’état actuel de l’infrastructure. Si le projet LNOBPL aboutit, il devra comprendre la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire.

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  Le référendum sur le projet d’aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes se tiendra…le même jour qu’un huitième de finale auquel pourrait bien participer l’Equipe de France. Près d’un million d’électeurs de Loire-Atlantique sont appelés aux urnes le dimanche 26 juin prochain pour entériner ou enterrer le chantier de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, dans le cadre d’un référendum local décidé par le gouvernement. Ceux qui se déplaceront ce jour-là aux bureaux de vote devront répondre par « oui » ou par « non » à cette question fixée dans un décret publié en avril dernier au Journal Officiel : « Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? ». L’enjeu est de taille pour les deux camps depuis que François Hollande a fait de cette consultation la procédure ultime et décisive qui doit présider aux destinées du projet : « Si le non l’emporte, l’Etat qui est engagé dans le processus, en tirera les conséquences» avait-il assuré en février dernier. Immédiatement, les « anti-aéroport » ont pris la mesure de cette annonce qui mettait leur sort entre les mains des citoyens, après celles des juges. S’en est suivie un long débat sur le périmètre du référendum : fallait-il élargir le scrutin à l’ensemble des départements limitrophes inscrits dans la sphère d’influence du futur aéroport (Maine-et-Loire, Vendée, Morbihan) ou le circonscrire au seul territoire de Loire-Atlantique ? C’est cette dernière formule qui a été choisie, conformément au vœu de l’ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, fervent partisan du programme. Un débat le 7 juin De son côté, le maire de Notre-Dame-des-Landes Jean-Paul Naud, co-président de l’association des élus opposés au projet, voit dans cette aire électorale une manœuvre qui vise seulement « à faire gagner le oui» . En mars dernier, il prônait encore « un périmètre idéal englobant les Pays-de-la-Loire et la Bretagne, parce que ce transfert ne concerne pas que Nantes mais l’ensemble du Grand Ouest ». Une autre polémique, plus discutable sans doute, concerne le calendrier du référendum : en le fixant au tout début de l’été, le gouvernement compte-t-il provoquer une forte abstention qui favorisera les partisans du « oui » ? D’autres reprochent aux organisateurs d’avoir délibérément choisi une date en plein cœur de l’Euro de football, le jour où les bleus, qu’on imagine bien terminer premiers de leur groupe, disputeront peut-être leur huitième de finale dans l’après-midi (15 heures). Un débat se tiendra ce mardi soir 7 juin entre 19h30 et 21heures sous l’égide de France Bleu Loire Océan, de Télénantes et de Presse Océan.

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