Saint Nazaire : les chantiers navals sont en vente

Comme prévu, l’’actionnaire majoritaire de STX France annonce la mise en vente de son site naval de Saint-Nazaire où travaillent 2 200 salariés. Lorient est aussi concerné.

Saint-Nazaire, qui vient d’’engranger un contrat de 1,5 milliard d’’euros auprès de l’’armateur italien MSC, n’’appartiendra plus dans quelques semaines au groupe coréen STX Offshore & Shipbuilding. Cette entité, maison-mère de STX France, et engagé depuis plusieurs mois dans un plan de restructuration défini avec la banque publique Korean Development Bank (KDB), annonce la mise en vente officielle de STX Europe, dont dépend STX France et, par ricochet, les Chantiers navals de Saint Nazaire.

Selon FO, le directeur général de STX à a confirmé, au terme d’un comité d’’entreprise réuni jeudi, « qu’il cherchait bien à vendre ses sites européens (…) dont ceux de Saint-Nazaire et de Lorient » (source :  Boursier.com).

FO réclame une nationalisation

Cette annonce n’’est pas une surprise, STX Offshore & Shipbuilding, dont la filiale européenne regroupe STX Finlande et STX France, ayant depuis plusieurs mois affiché son intention de céder ses activités sur le Vieux Continent, afin d’’éponger sa dette. le groupe coréen détient 66% du capital de STX, les 33% restant étant dans le giron de l’’Etat français via la Banque Publique d’Investissement.

Pour FO, l’’Etat s’’est comporté ces dernières années « comme un actionnaire majoritaire », faisant aboutir la majorité des commandes qui ont permis aux chantiers nazairiens de se maintenir à flot. Le syndicat juge donc cohérent que la vente de STX France conduise à la nationalisation du site, hypothèse qui, on s’en doute, n’est pas d’actualité pour le gouvernement.

Rappelons que les chantiers navals livreront deux porte-hélicoptères à la Marine russe en 2014 et 2015, paquebot de Royal Caribbean et un ferry pour Brittany Ferries en 2016, et un navire pour le compte de l’armateur italo-suisse MSC en 2017.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).