A défaut de pouvoir organiser un référendum, le Conseil régional des Pays de la Loire a commandé un sondage pour recueillir l’avis des habitants de la région sur le projet de réforme territoriale.
Après quelques mois de tergiversations, au cours desquels les élus ligériens ont craint un démantèlement de leur région, le puzzle territorial a finalement pris une autre tournure: le projet présenté en mai par le président de la République François Hollande ne prévoyait ni implosion, ni fusion d’aucune sorte pour la région Pays de la Loire, pas plus avec la Bretagne qu’avec le Centre ou Poitou-Charentes.
Un « statu quo » qui satisfait 44% des ligériens, révèle un sondage Ipsos, commandé par le conseil régional des Pays de la Loire et réalisé du 24 au 26 auprès d’un échantillon représentatif de 805 personnes. Pour autant, s’ils devaient faire un choix, 43% des sondés se prononceraient en faveur d’un mariage avec la Bretagne, 5% seulement seraient favorables à une fusion avec la Bretagne et Poitou-Charentes, 3 % pour un rapprochement avec Poitou-Charentes seule, et 2% avec la région Centre.
Les nantais regardent vers la Bretagne
L’autre résultat de cette enquête, guère surprenant puisqu’il découle de tout le reste, indique que 83% des ligériens se disent « attachés à leur région ».
Le président du conseil régional Jacques Auxiette, partisan dun maintien des Pays de la Loire, voire d’un rapprochement avec la Bretagne, a eu vite fait d’en tirer des conclusions : « nous avons confirmation de l’attachement réel des habitants des Pays de la Loire à leur région. Nous savons que les gens ont, ici, plaisir à vivre ensemble et à construire des projets en commun. Il est donc logique quil y ait une adhésion très forte à l’hypothèse d’un statu quo ».
Sur l’hypothèse d’une fusion avec la Bretagne, le président du Conseil régional relève une « forte adhésion en Loire-Atlantique et en Mayenne, mais aussi une forte majorité en Maine-et-Loire, Vendée ou Sarthe ».
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