Pays de la Loire : un nouveau fonds de soutien pour les PME

20 millions d’euros ont été levés par des entreprises, banques et collectivités pour former Pays de la Loire Croissance, un fonds d’’investissement qui propose d’’injecter des sous dans les PME industrielles locales avec un projet de croissance.

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Un nouveau portefeuille, un de plus à côté de ceux qui fonctionnent déjà en Pays de la Loire. Tous se proposent de soutenir les entreprises locales afin de sauvegarder le tissu industriel du territoire, secoué par la crise. En réalité, il s’’agit bien d’’opérations à risques qui conduisent les investisseurs à mettre de l’’argent dans des entreprises dont ils estiment qu’’elles disposent d’’un fort potentiel de développement, et non dans des structures en grosse difficulté dont le sort paraît scellé d’’avance.

Prises de participations

Le fonds Pays de la Loire Croissance répondra à cette logique. Son capital a été abondé par différents partenaires, dont des grosses locomotives industrielles régionales, parmi lesquelles Terrena, Sigma, Airbus, Daher, ou Eolane. A ce matelas d’’1,5 millions d’euros, sont venus s’’ajouter des apports complémentaires mobilisés par des organismes bancaires, dont BpiFrance et le Crédit Agricole, des mutuelles emmenées par AG2R La Mondiale, des syndicats salariaux et patronaux avec la CFDT et l’Union de l’Industrie et des Métiers de la Métallurgie (UIMM), et des institutionnels conduits par le Conseil régional. Au total, le nouveau fonds détient une force de frappe de 20 millions d’euros avec, à terme un objectif de 30 millions, à partir duquel BpiFrance doublerait sa mise et la Région débloquerait un million supplémentaire.

Son intervention se concrétisera sous la forme de prises de participations (minoritaires) au capital des PME industrielles, ou par l’émission d’obligations convertibles pour injecter des fonds propres dans les entreprises. Les montants mobilisés seraient compris entre 0,5 à 2,5 millions d’euros déployés sur une durée de 5 à 8 ans.

Pour Christophe Clergeau, vice-président du Conseil régional, ces investissements doivent permettre d’’aider les industriels locaux « à prendre le tournant des grandes mutations liées aux transitions numériques, énergétiques, écologiques, ou à l’économie sociale et solidaire. Ce partenariat privés et publics va nous permettre de réinvestir dans le tissu industriel et de sauvegarder des savoir-faire ».

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