La fermeture de la partie-est du périphérique a provoqué plus de dix kilomètres de bouchons au sud de Nantes, mardi. La galère ne fait pourtant que commencer.
Les automobilistes nantais devront prendre leur mal en patience. Les cinq kilomètre de périph’ contournant le nord-est de Nantes sont fermés à la circulation jusquau 21 août prochain. Cette coupure, compensée par une déviation mise en place sur les deux tronçons de l’A811 et de l’A11, n’a pas tardé à faire sentir ses effets : mardi, les voitures, ralenties après le pont de Bellevue, ont provoqué un goulet d’étranglement au niveau de la Porte de l’Anjou (sortie 43). A l’arrière, un immense embouteillage s’est formé sur un peu plus de dix kilomètres, engorgeant une partie du périphérique sud.
Comment remédier à cette situation ? Dans l’immédiat, il n’y a pas grand chose à faire, sinon attendre que le flux de circulation s’amenuise à la faveur des départs en vacances. Dans un entretien accordé à Ouest- France, Frédéric Lecheton, directeur interdépartemental des routes de l’Ouest (DIRO) table « sur une baisse de fréquentation du périphérique aux heures de pointe, la semaine, après le 14 juillet ». Selon lui, cette saturation n’est guère évitable, dès lors que 5 000 véhicules circulent dans ce secteur actuellement , là où, en temps normal, la porte d’Anjou n’est capable d’en absorber que 2 000.
Les automobilistes qui arrivent du sud-Loire et souhaitent prendre le direction de Paris ou Rennes sont invités à contourner la métropole par l’ouest, en suivant les Portes de Grand-Lieu, Bouguenais, L’Estuaire, Saint-Herblain, Atlantis, Ar Mor, Chézine, Sautron et Orvault.
« Le calendrier du chantier est impossible à décaler : dès la fin du mois d’août, les flux de circulation sur le périph’ sont à nouveau très chargés » prévient Frédéric Lecheton.