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Nantes Altantique : risques d’aggravation des nuisances sonores

Selon une étude menée par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile), le maintien de l’actuel aéroport Nantes-Atlantique provoquerait une aggravation des nuisances sonores d’ici à 2030 et pourrait remettre en cause des projets urbains.

Les résultats de l’étude menée par la Direction générale de l’aviation civile risquent de faire hurler les opposants au projet d’aéroport à Notre Dame des Landes. C’est pourtant eux qui ont commandé ce rapport auprès de la DGAC dans l’espoir de plomber l’argument de ceux qui affirment que l’aéroport Nantes Atlantique serait obsolète et générateur de nuisances sonores toujours plus fortes à l’avenir.

Hausse du trafic prévisonnel

Selon ce document,  le maintien de l’actuelle infrastructure nécessiterait, à l’horizon 2030, un élargissement du plan d’exposition au Bruit (PEB) à « plus de 57 000 personnes, contre 45 800 habitants aujourd’hui », en raison d’un trafic prévisionnel de 6 millions de passagers et de la mise en service d’avions « plus gros donc plus bruyants ».

Pire, l’extension du PEB vers Atout sud, l’ouest de l’île de Nantes et la partie sud du centre-ville, pourraient, selon la DGAC,  remettre en cause la réalisation de projets urbains, tels que la conversion des abattoirs de Rezé ou l’Hôtel Dieu. Quant à l’actuel PEB, il serait « moins sévère que ce qu’il devrait être », car il « intègre déjà un départ de l’aéroport ».

Selon le même rapport, la hausse de trafic conduira à un « recours accru aux atterrissages par le nord » (en survol de Nantes).

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