Nantes: à quoi ressemblera YellowPark ?

Si les quatre tribunes de l’actuel stade la Beaujoire sont vouées à la démolition, le terrain de football devrait être conservé et réintégré tel quel dans un ensemble d’immeubles collectifs qui jouxtera la nouvelle enceinte utilisée par le FC Nantes.

La « trace » historique du stade la Beaujoire ne va pas complètement disparaître du programme urbain YellowPark porté par le président des Canaris Waldemar Kita et le groupe immobilier Réalités. C’est d’ailleurs ce qui frappe à la vue de la première maquette du projet dévoilée cette semaine par le binôme d’investisseurs : deux stades semblent subsister sur l’emprise retenue pour ce chantier pharaonique estimé à 300 millions d’euros (au moins). A droite, on croit reconnaître l’actuelle enceinte de la Beaujoire, avec un espace de gazon conservé en son centre. A gauche, un édifice beaucoup plus massif préfigure le prochain stade du FCN, érigé dans une architecture rectangulaire servant d’écrin à un véritable terrain de football.

Un terrain de foot ouvert au public

Cette projection encore tâtonnante traduit l’originalité du programme : pour ses auteur, il n’est pas question de faire table rase du passé. Si les tribunes de La Beaujoire vont bien disparaître, la pelouse devrait être préservée et réintégrée dans un ensemble immobilier dont la disposition elliptique rappellera vaguement le dessin du stade actuel : « Garder l’empreinte de cet équipement, c’est un geste hyper fort qui ancre le projet dans la mémoire et respecte l’histoire des lieux » a souligné Yoann Joubert, PDG du groupe Réalités. Et d’ajouter que le terrain, dernier vestige d’une époque révolue, sera « soumis à co-construction avec les habitants ». Il pourra encore être utilisé pour faire du foot, ou devenir « un terrain multi-sport, une aire de jeux, des tables de pique-nique, un espace pour des concerts ».

Trois parkings, dont un souterrain

A côté, le nouveau stade offrira, comme prévu, une capacité de 40 000 places et un équipement ultra moderne qui répondra aux normes drastiques des instances internationales de football. De nouvelles possibilités de stationnement seront offertes en sous-sol ainsi qu’en surface avec l’érection de deux parkings à étages, l’un côté Roseraie, l’autre côté Ranzay. Autour, le quartier devrait voir émerger quelque 2 000 logements, une école, des commerces, des bureaux et un marché couvert.
Le long calendrier qui s’annonce débute avec une phase de concertation de deux mois placée sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP). Si tout se déroule comme prévu il faudra attendre 2023 au moins pour que le club évolue dans son nouveau stade.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).