En comptabilisant toutes les catégories de Pôle Emploi, la courbe du chômage a légèrement décéléré en 2015 mais s’oriente toujours en forte hausse (+5,7%).
Fin 2015, 66 422 actifs n’avaient aucun travail en Loire-Atlantique, soit 1 150 de plus environ par rapport à décembre 2014. En valeur, cette hausse s’établit à +1,8%, mais la progression est plus forte encore lorsqu’on cumule les statistiques de l’ensemble des chômeurs (+5,7%), ceux notamment qui, exerçant une activité réduite, sont répertoriés à ce titre dans les catégories B et C de Pôle Emploi. 117 325 personnes étaient dans cette situation à fin décembre, soit presque 7 000 de plus sur un an. Il s’agit de la hausse la plus forte en Pays de la Loire, après la Mayenne (+6%). Suivent ensuite le Maine-et-Loire (+5,2%), la Vendée (+4,6%) et la Sarthe (+4,1%).
Contexte difficile pour les seniors
18 982 jeunes de moins de 25 ans étaient sans activité à fin décembre 2015, soit une quasi-stabilisation depuis 2014. Le contexte est beaucoup plus difficile pour les tranches d’âges supérieures (+6%), surtout pour les plus de 50 ans (+9,2%).
Comme partout en France, le chômage de longue durée fait des ravages : la part de ceux qui qui sont inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an explose de+11,9% en Loire-Atlantique, un niveau supérieur à la moyenne régionale (+11,6%). 53 096 étaient touchées par ce phénomène fin 2015.
Rappelons qu’à Nantes même, le taux de chômage reste supérieur à 8% (comme à Rennes, mais il est plus modéré qu’à Angers et au Mans où il culmine à plus de 10% de la population active).