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Les expulsions en sursis à Notre-Dame-des Landes (Nantes)

Le tribunal d’instance, saisi par la filiale de Vinci pour autoriser l’expulsion d’opposants repliés sur le site du futur aéroport, a reporté l’examen de l’affaire à la fin du mois de janvier.

Le gel se poursuit sur le terrain de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) où des militants anti-aéroport font de la résistance dans certaines des habitations expropriées par la justice. En octobre, un groupe de nantais, issu d’un collectif opposé à la destruction de la zone naturelle, avait investi une maison préemptée par Vinci au lieu-dit « La Noé Verte » avec l’objectif affiché d’y installer « une conserverie ». La filiale du concessionnaire, Aéroports du Grand Ouest, avait saisi la justice dans la foulée pour autoriser leur expulsion. Mais le dossier traîne en longueur. Après un premier report du procès, l’avocat des zadistes, s’appuyant sur l’article L442-4-1 du Code des procédures civiles d’exécution, avait demandé que le délai maximal de trois ans soit appliqué avant l’expulsion de ses clients, parce que la situation ne nécessite pas, selon lui,  « d’urgence spécifique ». Cette requête n’a pas encore été prise en considération. Le juge des référés devait statuer aujourd’hui sur le dossier, mais en raison des nouvelles « pièces produites par AGO en cours du délibéré », le débat sera rouvert ultérieurement et l’ensemble du dossier réexaminé. Une nouveau procès se tiendra le 28 janvier, a annoncé à la presse Me Stéphane Vallé, l’avocat des zadistes repliés dans la ferme à Grandchamp-des-Fontaines (Loire-Atlantique), un terroir qu’ils ont rebaptisé « Zone à défendre ».

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