Le match Bastia-FC Nantes reporté en mars

En réaction à une décision de la Ligue de Football Professionnel qui a avancé l’’horaire du match, le club de Bastia refusait de jouer le FC Nantes samedi prochain. Finalement, la rencontre a été décalée au 9 mars prochain, un mercredi.

fcnantes

La rencontre Bastia-FC Nantes ne se jouera pas samedi prochain, comme prévu, mais le mercredi 9 mars, a annoncé la Ligue de Football Professionnel (LFP) qui invoque « le contexte actuel en Corse » pour justifier ce report. « En tant que président de la LFP, je ne peux accepter que le football soit l’otage de batailles politiques » a souligné Frédéric Thiriez, précisant que cette nouvelle date avait été fixée « en accord avec le ministère de l’Intérieur et le préfet de Haute-Corse ».

Dans un climat très tendu suite aux incidents survenus en marge de la rencontre Reims-Bastia le 13 février, le club corse avait fait savoir en début de semaine qu’il refusait le « diktat » de la Ligue de Football Professionnel (LFP) imposant une reprogrammation samedi à 14 heures du match contre le FC Nantes, initialement prévu en soirée au stade Armand Cesari.
Le SNB annonçait dans un communiqué « n’’avoir été à aucun moment consulté sur les raisons qui ont motivé cette décision unilatérale » et qualifiait d’’« inadmissibles de telles pratiques ». Partant de ce constat, le club opposait aux instances « son refus catégorique » de disputer la rencontre, menaçant de laisser, le moment venu, les portes de son stade « fermées ».
Selon la LFP, cet changement d’horaire avait été convenu avec « la préfecture de Haute-Corse » qui en a fait la demande expresse pour des raisons de sécurité suite aux affrontements advenus dimanche puis lundi soir devant le commissariat et la gendarmerie de Bastia entre des agents mobiles et des manifestants. Ces derniers avaient décidé de se mobiliser pour soutenir  « un supporter blessé à l’oe’œil » lors des violences perpétrées deux jours plus tôt dans le centre-ville de Reims.

Après les évènements, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait « condamné très fermement ces actes inadmissibles » et enjoint « les responsables du Sporting Club de Bastia à intensifier leur travail de lutte contre les dérives de certains de leurs supporteurs “ultras” ».

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