La taxe de séjour va flamber à Nantes

Les hôteliers encaissent mal la nouvelle, même si la hausse n’’est pas uniforme et montera en puissance en fonction de la classification de leur établissement.

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Nantes Métropole l’’avait annoncé début octobre : la taxe séjour augmentera en 2016. Les hôteliers, gérants de chambres d’’hôte ou de campings sont les premiers concernés par cette mesure, car ce sont eux qui collectent cet impôt auprès des touristes et en reversent ensuite le produit à leur commune. Tous sont mécontents car cette taxe, souvent payée à part, est incluse dans la note qu’’ils présentent à leur clientèle. Les professionnels craignent que cette nouvelle charge ne se répercute sur leurs affaires, déjà malmenées par la concurrence des plateformes collaboratives qui proposent, sur internet, les solutions d’’hébergement à bas prix et non taxés.

De 15 centimes à 1,15 € d’augmentation

Le Club Hôtelier de Nantes réclame que des services comme Airbnb (le plus connu des internautes) subissent un traitement analogue au sien. Nantes métropole a promis d’’agir mais les discussions s’’annoncent serrées car un vide juridique permet aujourd’’hui à ces outils numériques de passer à travers les règles fiscales qui s’’appliquent à tous les autres  : Le vice-président en charge du Tourisme au sein de Nantes Métropole, Fabrice Roussel, souhaite que « Airbnb puisse, à l’’avenir, collecter la taxe pour le compte de ses clients », une idée déjà émise en septembre dernier par un groupe de sept sénateurs désireux de trancher le problème et de soumettre les plateformes collaboratives au même régime fiscal que les hôteliers.
A Nantes, la hausse de la taxe séjour, programmée à partir du 1er janvier 2016, s’’échelonnera de +25% à +104% en fonction de la catégorie des établissements, de une à cinq étoiles.
Selon les élus nantais, « les tarifs n’’avaient pas évolués dans l’agglomération depuis 2006, et sont sensiblement inférieurs aux plafonds autorisés et sont moins élevés que ceux des autres grandes métropoles »

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