LInstitut de Recherche Technologique (IRT) Jules-Verne, qui doit créer 5 000 emplois sur dix ans, sera financé par lEtat à hauteur de 200 millions deuros.
Après une première enveloppe du Grand Emprunt où campus, labos et CHU de lOuest ont été particulièrement délaissés, lEtat tente une « opération rattrapage », semble-t-il. Sortant 200 millions deuros de sa poche.
Direction Nantes Sud. Bouguenais, plus précisément. Pour un projet dune envergure colossale. Un projet alliant les gros bras des transports terrestres, de laéronautique, de lénergie, de lindustrie navale Airbus, STX, PSA, Alstom Power, Valeo, Faurecia, DCNS etc.
LIRT (Institut de Recherche Technologique) Jules-Verne, qui portera sur les recherches sur les matériaux composites, métalliques, et les structures hybrides, sera du genre massif. Une première donnée pour résumer ce projet : son coût sera de 780 millions deuros et, on la dit, « la participation de lEtat devrait être de 200 millions deuros » (dixit Franck Louvrier, chargé de communication à lElysée).
2. 5 000 emplois devraient être créés
Mais aussi : un millier de chercheurs, une centaine dâentreprises, 5 000 emplois a priori créés, le tout sur une période de dix ans ; 60 000 m² de locaux dâenseignement, de recherche et dâinnovation, juxtaposés aux 18 000 m² de locaux déjà existants du Technocampus EMC2 ; lâambition de déposer 40 à 60 brevets annuels ; porté par le pôle de compétitivité EMC2 et son groupement dâintérêt économique, ainsi que par lâUNAM (Université Nantes Angers Le Mans), et parrainé – en plus des « gros bras » susnommés – par lâEcole des Mines de Nantes, la Métropole de Nantes – Saint-Nazaire et la Région des Pays-de-la-Loire.
Voilà . A noter, enfin, que cette dernière, présidée par Jacques Auxiette, sâest engagée à financer, pour 30 millions dâeuros, une plateforme intégrée à Jules-Verne. Intra-muros ? Recherches et innovation là encore, autour de la navale, lâénergie et lâocéan (source : Ouest France).