Les ouvriers de Donges ont décidé de lever le blocage du site. Mais le mouvement de protestation se poursuit dans dautres raffineries Total. Le conflit porte sur le niveau des salaires.
Vendredi dernier, des ouvriers de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) ont rejoint un mouvement de grève qui a fait tache dhuile dans plusieurs sites français gérés par Total, dont Gonfreville-lOrcher (Seine-Maritime), à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) et Feyzin (Rhône).
Les stations-services sont réapprovisionnées
Le conflit porte sur le niveau des salaires. Cette question très sensible a fait lobjet dun accord conclu la semaine dernière entre la direction et trois syndicats de lentreprise. Seules la CGT et FO nont pas signé le document, estimant les mesures quil contient comme « insuffisantes » au regard des bénéfices dégagés par « le groupe Total, régulièrement supérieurs à 10 milliards deuros ». Les deux syndicats, à lorigine de lappel à la grève, réclament des augmentations de 100 euros et le versement dune prime annuelle de 1 500 euros.
Après trois jours de conflit au cours desquels les installations ont été stoppées et les expéditions bloquées (même si les cuves continuaient dêtre remplies), les ouvriers du site de Loire-Atlantique ont repris le travail ce lundi mais la grève se poursuit dans les trois autres sites.
Dès vendredi, le groupe Total avait assuré « la situation dans les raffineries n’entraîne absolument aucun problème d’approvisionnement », ce qua confirmé ensuite le président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), soulignant que les stations-service étaient toujours livrées grâce à des stocks issus dimportations.