Grève à la raffinerie de Donges

Le site Total de Loire-Atlantique a rejoint le mouvement de grève qui bloque trois autres raffineries gérées par le pétrolier. Les salariés demandent une hausse de salaire. Pour l’heure, le risque d’une pénurie de carburants est écarté.

70 à 75% des 680 salariés en poste à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) se sont mis en grève ce vendredi en stoppant les machines et bloquant les expéditions de carburants.

Cette action s’inscrit dans un mouvement plus large de contestation qui concerne quatre autres sites gérés par Total à Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) et Feyzin (Rhône).

Pas de risque de pénurie d’essence

Les grévistes portent des revendications salariales réclamées par les syndicats FO et CGT : des augmentations de 100 euros et le versement d’une prime de 1 500 euros.

Un accord signé mardi dernier par trois syndicats, la CFDT, la DCFE-CGC et le Sictame, prévoit une hausse générale des salaires de +1,5% additionnée à « des augmentations individuelles de 1,2 % et de 0,8 % en rapport avec l’ancienneté ». La CGT et FO ont refusé de signer cet accord qu’ils estiment « insuffisant » au regard des résultats « mirobolants du groupe Total, régulièrement supérieurs à 10 milliards d’euros ».
Un porte-parole de Total a assuré que le mouvement de grève n’affectait pas l’approvisionnement des carburants et qu’à court terme, aucun risque de pénurie n’était à prévoir.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).