Grève des transports à Nantes

Aucun tram et bus n’a circulé ce matin à Nantes. Cette grève, consécutive à l’agression d’un agent de la Tan survenue mardi soir, pourrait perturber le trafic toute la journée.

Ce matin, les conducteurs de la Semitan ont observé un temps de solidarité l’égard de leur collègue agressé mardi soir dans le quartier Bellevue à Nantes, sur le quai de la station de tram Mendès-France.
Cette grève s’est traduite par un arrêt total du réseau de transport collectif, bus et trams n’étant pas sortis de leurs dépôts respectifs. Le mouvement devait s’arrêter en matinée avec une reprise progressive du trafic, mais des perturbations sont à craindre toute la journée.

Deux agressions en moins d’une semaine

A 11 heures (voir info trafic), les trois lignes de tramway étaient désertes, comme les principales lignes de bus, sauf la C3 (Boulevard de La Baule/Saint-Herblain), la 23 (Haluchère Batignolles/Mendès France-Belluevue), la 86 (La Chapelle Aulnay/Bouts des Pavés) et la 91 (Couëron-Bougon/Mendès-France).

La CFDT Semitan affirme, dans un communiqué diffusé ce jeudi, « condamner fermement les agressions subies par nos collègues ces derniers jours. De tels actes sont inadmissibles ! Par ce mouvement spontané, les salariés exprime leur ras le bol d’être pris pour cible par des individus pour qui la violence gratuite est leur seul leitmotiv ».

L’agression perpétrée cette semaine contre un agent de prévention en exercice sur la ligne 1 est survenue cinq jours après une précédente attaque visant un conducteur de tram, quartier Bottière à Nantes (station Souillarderie). Mardi, l’employé de la Tan, qui, vers 19h30, tentait d’intervenir auprès d’un jeune usager en train de bloquer les portes du tramway, a reçu des crachats avant d’être molesté par une dizaine d’individus qui l’ont projeté au sol.  Blessée au crâne et à la mâchoire, la victime a reçu huit points de suture. Elle souffre également de plusieurs hématomes.

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