Fillon « bousculé » avant son meeting à Nantes

La journée du candidat LR en Loire-Atlantique a été semée d’embûches : contraint de changer de train pour éviter l’armada de casseroles qui l’attendait au Croisic, il a également annulé, pour les mêmes raisons, une visite d’entreprise à Saint-Nazaire. Il est ce soir à Nantes pour tenir un meeting au parc des Expositions, à partir de 18 heures.

Reçu le week-end dernier à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) par un concert de casseroles ponctué de jets d’œufs et de tomates mêlés, le candidat Fillon à la présidentielle a poursuivi ce lundi son long chemin de croix électoral dans la région de Nantes où, beaucoup plus prévoyant que lors de son périple basque deux jours plus tôt, il s’est livré au subtil jeu du chat et de la souris avec ses opposants pour mieux les semer et tenter, une fois de plus, de sauver les apparences de sa campagne devant les caméras.

Attendu à 12h30 en gare du Croisic, le candidat LR a pris de court les manifestants en retardant son arrivée à la dernière minute. Embarqué dans un train parti de Paris en matinée, François Fillon a, dans l’urgence, choisi de modifier son trajet lorsqu’il a appris que des syndicats fourbissaient leurs casseroles sur le quai. Il est donc descendu à Nantes où il a pris une voiture en direction de la presqu’île guérandaise. Il a ensuite rejoint La Turballe par bateau où, après un passage à la criée, il a participé à une table ronde avec des professionnels de la pêche et de la conchyculture.

Vers 15 heures, l’ancien premier ministre devait visiter l’entreprise IDEA (logistique industrielle) de Saint-Nazaire, rendez-vous finalement annulé, sans doute pour les raisons qu’au Croisic, même si Bruno Retailleau, proche soutien de Fillon et président du conseil des Pays de la Loire, a préféré invoquer un contretemps lié au retard pris sur l’agenda. Ce matin, c’est l’hôtel de Région à Nantes qui a été pris pour cible par un groupe de militants armés de peinture grise.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).