Eolien offshore à Saint-Nazaire : c’est parti pour l’appel d’offres

Après huit mois d’attente, l’Etat lance officiellement l’appel d’offres sur la première tranche du projet éolien offshore programmé à l’horizon 2015. Saint-Nazaire est inscrit dans le chantier.

Cette fois, c’est vraiment parti. Le plus grand programme français d’éolien offshore (en mer) entre dans le concret avec le lancement officiel de l’appel d’offres aux entreprises en vue de sa réalisation à l’horizon 2015.
Pour l’instant, il s’agit de la première tranche du projet (2015), la seconde étant prévue pour 2020. Cette première phase porte sur l’installation de quelque 600 éoliennes au large des côtes Atlantique et de la Manche, équipement qui sera doté d’une puissance globale de 3 000 mégawatts. L’ensemble serait apte à produire 1,7% de l’électricité en France.
L’enjeu économique n’est pas des moindres : 10 milliards d’euro vont être investis dans ce mégaprojet et 10 000 emploi devraient être générés dans la filière.

Cinq secteurs maritimes destinés à recevoir ces nouveaux parcs ont été dessinés par les décideurs : le littoral atlantique en fait partie. Au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, la puissance éolienne sera l’une des plus puissantes (750 MW).
Plus au nord, la Normandie ne sera pas en reste : la Seine Maritime recevra deux parcs, l’un à Fécamp, l’autre au Tréport respectivement dotés d’une puissance de 500 et 750 mégawatts.
Un autre parc est prévu en Normandie, dans le Calvados précisément (Courseulles-sur-Mer). Un autre verra le jour dans les Côtes d’Armor (Saint-Brieuc).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).