Crise et chômage : Nantes, premier de la classe

Nantes récolte une note de 17 sur 20 qui la place au sommet du palmarès du dynamisme économique établi par le magazine L’Express.

Comment Nantes traverse-t-elle la crise ? Plutôt mieux que les autres, si l’on s’en tient au palmarès du dynamisme économique dressé par l’hebdomadaire L’Express.

La capitale ligérienne est ainsi créditée d’une note de 17/20 qui la place en tête du podium constitué par Toulouse (16,8) et Lyon (16,7). Suivent, dans le top 10, Bordeaux (15,8), Grenoble (15,6), Aix-en-Provence (15,6), Montpellier (15,1), Rennes (14,4), Marseille (14), Toulon (13,7).

Moins de chômeurs à Nantes qu’à Toulouse

Nantes fait surtout la différence sur le front de l’emploi où elle affiche la meilleure performance française, dans le contexte économique que l’on sait : son taux de chômage s’établit ainsi à 8,3% de la population active, soit deux points de moins qu’au niveau national.

Ce bon résultat s’explique par un ratio favorable entre les destructions et les créations d’emploi : à ce titre, Nantes fait un peu moins bien que Toulouse, toujours championne de France dans cette catégorie, mais se trouve à égalité avec Lyon et surclasse une ville comme Bordeaux.

Pour info, la ville rose a créé plus de 100 000 emplois sur ces dix dernières années grâce à la bonne santé d’Airbus qui a déteint sur bon nombre de sous-traitants. Malgré cela, Toulouse présente un taux de chômage légèrement supérieur à celui de Nantes, ce qui explique sa rétrogradation en deuxième position.
En queue de classement, on retrouve des villes comme Troyes, bonne dernière (4,6), Dunkerque (4,7), Le Mans (5,4), Reims (5,9), Le havre (6,2) ou encore Amiens (6,6) et Limoges (6,7).