Le nombre de chômeurs sans activité a légèrement reculé en juin dans le département, mais cette amélioration est liée à une nouvelle méthode de calcul de Pôle Emploi.
Il y avait bien longtemps que chômage n’avait pas diminué en Loire-Atlantique, où la spirale est très négative depuis un an (+5,7%). En juin, cette tendance s’est retournée, surtout pour ce qui concerne la catégorie A (-0,7%), la plus sensible puisqu’elle regroupe les demandeurs d’emploi n’ayant effectué aucune heure de travail sur un mois. Cette embellie n’a rien de conjoncturelle. Comme partout en France, elle procède d’une nouvelle méthode de comptabilisation des chômeurs, dont certains sont transférés de la catégorie A vers les D et E. Il s’agit des personnes en formation, suivant un service civique ou bénéficiant d’un contrat aidé.
8% de chômeurs à Nantes
L’effet est immédiat sur les statistiques : on l’a dit, le nombre de chômeurs sans activité baisse de -0,7% par rapport à mai. Ce résultat se traduit par 468 inscriptions en moins sur les tablettes de Pôle Emploi qui, toutefois, en comptabilise encore 66 334. En cumulant les trois principales catégories (la A avec les B et C où sont recensés les demandeurs ayant déclaré une activité réduite le mois dernier) le total reste orienté à la hausse (+0,1%) à 116 671 pointages (+ 653 sur un mois). Ce bilan est meilleur en Sarthe (-0,4%), en Maine-et-Loire (-0,2%) et en Vendée (-0,0%), mais moins bon en Mayenne (+0,4%).
A Nantes même, le taux de chômage reste supérieur à 8% (comme à Rennes, mais il est plus modéré qu’à Angers et au Mans où il culmine à plus de 10% de la population active.