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Aéroport de Nantes : des vols en pagaille

Le site de Bouguenais, qui a battu son record de fréquentation en 2018 (plus de 6 millions de passagers) demeure un gage de croissance pour les compagnies low cost qui multiplient les ouvertures de lignes.

Le ciel est dégagé au-dessus de Nantes-Atlantique, du moins en ce qui concerne les résultats économiques. L’aéroport de Bouguenais a enregistré un record d’affluence en 2018 et franchi la barre des 6 millions de passagers. Ce chiffre traduit un volume supplémentaire de quelque 710 000 voyageurs sur la période, alimenté principalement par une forte progression du trafic à l’international (+40%). Les liaisons européennes et nationales, qui représentent 92% des vols, ne sont pas en reste : ces marchés augmentent respectivement de +13% et +9%.

Afin d’absorber une demande qui s’annonce croissante et éviter la saturation, la structure, condamnée à s’agrandir depuis l’abandon du projet d’aéroport du grand ouest à Notre-Dame-des-Landes, commence à investir dans des mesures de réaménagement : la zone d’embarquement du hall 4 a été reconfigurée pour fluidifier la circulation des usagers et les tours-opérators bénéficient désormais de nouveaux locaux face à l’aérogare. Enfin, dans la même logique de décongestion et d’amélioration de la qualité de service, le hall 3 a été équipé de 18 banques automatiques pour l’enregistrement des bagages.

Un million de sièges pour Transavia en 2019 ?

Ces tendances exponentielles se répercutent sur le catalogue de compagnies low cost qui voient toujours plus grand et plus loin : Transavia qui vient de dépasser la « jauge » de 3 millions de voyageurs depuis son installation à Nantes en 2010, vient d’ouvrir cinq nouvelles lignes en direction de Budapest (Hongrie), Copenhague (Danemark), Santorin (Grèce), Palerme (Sicile) et Mykonos (Grèce). Auxquelles s’est ajoutée, le 2 avril, une offre vers Tunis, à raison de 2 vols hebdomadaires. Outre cela, la filiale d’Air-France KLM, qui fait passer sa flotte de 3 à 5 appareils, maintient sa liaison avec Tel-Aviv (Israël), lancée l’hiver dernier, et anticipe déjà la réservation d’un million de sièges en 2019 en raison d’un catalogue élargi à 24 destinations (pour 12 pays) et d’un trafic porté à 80 décollages par semaine.

Easyjet, de son côté, a annoncé dès le début de l’année le lancement de nouvelles lignes exclusives à vocation touristique au départ de Nantes-Atlantique, vers des stations balnéaires italiennes (Bari, Catane et Olbia) et espagnole (Ibiza), un programme apte à « répondre aux envies de loisirs du Grand Ouest » relayait, en février dernier, le directeur de l’aéroport François Marie.
Rappelons que l’opérateur britannique doit installer une base technique destinée à accueillir le stationnement de trois Airbus A320 à Nantes. Cette implantation aboutirait à la création d’une centaine d’emplois locaux directs, principalement sur des métiers de pilotes, hôtesses de l’air et stewards.
Fin 2018, Easy Jet avait déjà fait savoir qu’elle desservirait, depuis la Loire-Atlantique, Bastia, Bilbao, Copenhague, Rome, Grenade, Tenerife, Marrakech et Dubrovnik, soit 8 nouvelles lignes destinées à compléter son offre globale portée à 26 destinations.

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