A Nantes, TMG va traquer les pirates de l’internet

A Nantes, la société Trident Media Guard (TMG) a décroché le pompon : en travaillant pour la loi Hadopi, elle va devenir le fournisseur principal d’outils de détection des téléchargements illégaux sur Internet. Un contrat pour le moins juteux.

La loi Hadopi ne va pas faire que des malheureux.
A Saint-Sébastien-sur-Loire (agglomération nantaise), la société Trident Media Guard (TMG), qui possède deux antennes à Paris et à Londres, s’est engouffrée dans la brèche créée sur la toile par la loi Création et Internet (dite Hadopi) qui entend traquer les pirates du web et mettre sous le glaive de la justice les adeptes des téléchargements illégaux.
Editrice d’applications de détection et de filtrage, TMG, dont l’un des actionnaires n’est autre que l’acteur français Thierry Lhermitte, a remporté contre six autres sociétés le marché de l’anti-piratage sur le net, dont les règles sont désormais fixées par la loi.
La société nantaise démarrera véritablement son activité lorsque la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) lui donnera son feu vert. A en croire le dirigeant de TMG, Alain Guislain, interrogé par Presse Océan, c’est l’affaire de « quelques mois« .

Concrètement, et toujours dans le cadre très strict de la loi Hadopi, TMG travaillera pour des sociétés de gestion des droits d’auteur comme la Sacem ou la SPPF, qui regroupe des labels indépendants, mais aussi pour le compte de l’Alpa (Association de lutte contre la piraterie) et la SCPP (Société civile des producteurs de phonogramme).
En tant que fournisseur officiel de solutions pour les ayants droits, TMG va développer une plate-forme qui lui permettra de détecter les fichiers contrefaits. Ce sont ces fichiers qui apporteront ensuite la preuve de la contrefaçon.
Créée en 2002, TMG compte aujourd’hui une trentaine de salariés.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).