Une subvention de 150 millions pour Notre-Dames-des-Landes

Le chantier du nouvel aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes va bénéficier d’une enveloppe publique d’un montant de 150 millions d’euros. Bruxelles vient de valider le bien- fondé de ce financement.

Le dossier très contesté de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, vient de s’épaissir d’une nouvelle enveloppe financière : il s’agit d’une subvention publique de 150 millions d’euros débloquée par l’Etat français.

Cette somme a été soumise l’été dernier à l’examen de la Commission de Bruxelles, garant des règles de concurrence en Europe.

L’instance exécutive de l’UE, chargée d’évaluer la pertinence et l’utilité de cette subvention au regard du projet d’infrastructure engagé, a rendu son verdict. Il est positif, du moins pour ceux qui soutiennent depuis le début la construction d’un nouvel aéroport dans le bassin nantais afin de décongestionner l’actuel équipement, jugé désuet.

Aéroport prévu pour 2017

En l’état du dossier, la construction par Vinci d’un nouvel aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes coûterait environ 500 millions d’euros. Depuis le début, des opposants issus d’horizon divers dénoncent la destruction d’un environnement jusqu’ici préservé sur cette commune encore très rurale et agricole, les expropriations d’éleveurs et l’inutilité d’un projet qui va se traduire, selon eux, par de fortes hausses d’impôts. Le noyau dur des contestataires évoque une facture de 3 milliards d’euros, un montant qui prend en compte la réalisation de nouveaux équipements ferroviaires. La direction générale de l’Aviation civile chiffre le projet à 807 millions.

En 2012, de violents affrontements avaient éclaté sur le site même du futur aéroport où les opposants les plus décidés avaient entrepris de défendre les derniers agricuteurs menacés d’expropriation, face aux forces de l’ordre. L’aéroport devrait être achevé en 2017.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).