Saint-Nazaire : L’abandon du Pegasis replonge STX dans le rouge

Le contrat commercial avec Britanny Ferries portant sur la construction d’’un super-paquebot a été suspendu. Une décision qui pourrait entraîner de nouvelles mesures de chômage partielle sur le site nazairien.

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Fin 2016, le Pegasis devait sortir des chantiers de Saint-Nazaire : il s’agit d’’un super-paquebot au gaz liquéfié de 210 mètres de long. Sa construction était censée s’’étaler sur deux ans et représenter plus de deux millions d’’heures de travail, soit la garantie du maintien de 500  emplois.

Hélas le contrat vient d’’être mis en stand by par le commanditaire du navire Brittany Ferries en raison d’’un retard de paiement. L’’armateur anglais n’’a effectivement pas été en mesure de réunir les 270 millions d’’euros d’’investissements nécessaires à la mise en route du  projet Pegasis. Ce retard à l’’allumage pourrait aboutir à la mise en place de mesures de chômage partiel pour les 2 200 salariés des chantiers STX.

Mise en vente de STX France

Selon Sica, la coopérative agricole propriétaire de la compagnie maritime bretonne, le chantier du Pegasis reste « à l’ordre du jour et n’’est sûrement pas abandonné ». Il se fera peut-être « dans les délais », ajouté François Jacob, le président du syndicat.

Il y a trois mois, la programmation du Pegasis sur le carnet de commande de STX France avait apporté un bol d’’oxygène à l’’entreprise après une année 2012 difficile qui s’était traduite par la signature d’’un accord de compétitivité prévoyant une baisse des rémunérations et une augmentation du temps de travail en saison haute.

Cette année, le groupe coréen STX Offshore & Shipbuilding avait annoncé la mise en vente de sa filiale STX France qui gère les chantiers navals de Saint-Nazaire.

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