Nouveau busway à Nantes : à quels changements s’attendre ?

Une nouvelle ligne a été déployée sur l’ancien itinéraire emprunté par le chronobus C5.

A Nantes, le réseau busway s’étoffe : jeudi, une deuxième ligne dédiée à ce mode de transport a été inaugurée, près de quinze ans après l’ouverture de la première (la fameuse « L 4 » qui relie, via la partie-est de l’Ile-de-Nantes, la place du Maréchal Foch à la Porte de Vertou). La L5 inaugurée par la Semitan épouse le tracé qu’empruntait le chronobus C5, un service auquel elle se substitue sur ce secteur très fréquenté (21 000 usagers par jour).

Le trajet de ce second busway rejoint, depuis le hangar à bananes, le pont Tabarly jusqu’à gare-sud. Pas de changement dans le parcours donc, ni dans la fréquence des passages : contrairement à la ligne 4, qui propose des dessertes toutes les deux à trois minutes en moyenne aux périodes de pointe, les horaires de la L5 sont calqués sur ceux de l’ancienne C5, à savoir un temps d’attente de quatre minutes -au mieux – au plus fort du trafic journalier, et de 8 minutes (en moyenne) sur les plages ordinaires.

Autre précision : les véhicules déployés sur cette deuxième ligne ne sont pas neufs. Il s’agit rien moins que des anciens busways (conçus par la marque Mercedès) qui circulaient sur la ligne 4, laquelle s’est vue attribuer à l’automne dernier une flotte d’e-busways électriques dotés d’une plus grande capacité de transport.
Différence en revanche avec les anciens chronobus : L’accès aux rames se fait à l’avant et à l’arrière par les deux portes qui s’ouvrent simultanément à chaque arrêt. Il est également facilité pour les personnes à mobilité réduite grâce à la présence d’un plancher bas intégral. A l’intérieur, les voyageurs disposent d’une information dynamique diffusée par des écrans et, à l’extérieur, l’ensemble des stations de la ligne ont été équipées de distributeurs de titres : les conducteurs de ce busways ne vendent en effet plus de tickets aux passagers.

Rappelons que la mise en place des busways à Nantes remonte à la mise en service de la troisième ligne de tramway : au début des années 2000 ; A l’ppque, cette solution de bus à haut niveau de service avait été préféré à la prolongation d’un tronçon de voie ferré vers le sud de l’agglomération, jugée moins rentable.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).