Notre-Dame-des-Landes : « 200 hectares rendus aux agriculteurs »

Si le référendum de juin prochain entérine la construction d’’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le rapport remis mardi dernier par le service des Ponts, Eaux et Forêts « s’’appliquera » a promis la ministre de l’’Ecologie Ségolène Royal. Les experts préconisent de réduire le projet en superficie.

On connaît la date et l’intitulé du futur référendum sur le projet d’’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) : le scrutin se déroulera le dimanche 26 juin et les citoyens qui, ce jour-là, se rendront aux urnes devront répondre à la question suivante : « Souhaitez-vous le transfert de l’’aéroport vers Notre-Dame-des-Landes ? ». En février dernier, François Hollande avait promis qu’’un non majoritaire entraînerait l’’abandon du projet de construction.

Désaccord entre Royal et Valls

Si le « oui » l’’emporte en revanche, les travaux débuteront comme prévu en octobre 2016, scenario auquel la ministre de l’’Environnement vient toutefois de mettre un bémol : à l’’en croire, le nouvel équipement ne se fera pas dans les dimensions prévues. Un rapport réalisé par trois inspecteurs généraux des Ponts, Eaux et Forêts préconise en effet de réduire de 200 hectares l’’emprise du futur aéroport afin de limiter son impact sur l’’environnement et le foncier. Lors d’’une conférence de presse donnée aujourd’’hui, Ségolène Royal a assuré que « le rapport s’’appliquera ‘s’il y a décision de transfert à Notre-Dame-des-Landes ». Elle ajoute que conformément aux conclusions des experts, « une seule piste sera réalisée », au lieu des deux prévues dans le projet actuel, et que « 200 hectares seront rendus aux agriculteurs ».

Pour sa part, Matignon a estimé que cette étude validait « la pertinence d’un transfert ». Quant à l’hypothèse de réduire le projet à une piste, les services du Premier ministre se sont interrogés sur sa « faisabilité juridique ».

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