Nantes : une surtaxe sur les résidences secondaires

23 communes de l’agglomération nantaise sont visées par le projet de surtaxe d’habitation des résidences secondaires préparé par le gouvernement. Lesquelles ?

Un texte sur l’immobilier va être introduit dans le projet de loi de finances rectificative : il s’agit d’une surtaxe de 20% frappant les résidences secondaires situées en zones dites « tendues » où la pénurie de logements pénalise le marché et la demande. Concrètement, ce taux d’imposition s’ajoutera au montant de la taxe d’habitation due par les propriétaires concernés.  28 agglomérations sont visées par la mesure, dont Paris, Nice, Lille, Marseille.

Au choix des communes

Autour de Nantes, le dispositif sera appliqué à Basse-Goulaine, Bouaye, Bouguenais, Carquefou, la Chapelle-sur-Erdre, Couëron, Haute-Goulaine, Indre, La Montagne, Orvault, Pont-Saint-Martin, Port-Saint-Père, Rezé, Saint-Aignan-Grandlieu, Saint-Herblain, Saint-Jean-de Boiseau, Saint-Léger-les-Vignes, Sainte-Luce-sur-Loire, Sautron, Les Sorinières, Thouaré-sur-Loire et Vertou, soit les 24 mairies qui composent Nantes Métropole.
Les particuliers disposant de résidences secondaires dans ces communes (dont Nantes) seront donc susceptibles de payer un supplément à leur taxe d’habitation de base. Mais ce nouvel impôt sera à la seule discrétion des communes qui auront le choix de la mettre en œuvre ou non. S’il l’est, un propriétaire payant, par exemple, 600 euros de taxe d’habitation devra financer une rallonge de 120 euros (soit 20% du montant).

Tous les biens sont concernés, depuis la maison de campagne jusqu’à l’appartement de ville. Seules exceptions : les propriétaires modestes partis en maison de retraite et les logements de fonction.
Cette surtaxe pourrait rapporter 150 millions d’euros à l’Etat. Mais l’objectif avoué est d’inciter ces propriétaires à louer leurs biens pour détendre leur marché de l’immobilier.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).