Nantes se serre la ceinture

Pour faire face à la baisse des dotations de l’Etat, la maire de Nantes Johanna Rolland va présenter un budget de rigueur.

Réduire les dépenses, augmenter les recettes. Voilà l’équation que devra résoudre la municipalité nantaise pour compenser le « trou » de 7,9 millions d’euros qui s’annonce dans son budget 2015 en raison des baisses de dotations versées par l’Etat aux collectivités territoriales. L’opération sera d’autant plus délicate que Johanna Rolland, élue maire en mars dernier, s’était engagée à ne pas augmenter les impôts locaux durant son mandat. Un million d’euros devraient pourtant être prélevés sur les résidences secondaires via la surtaxe d’habitation votée en novembre dernier par l’Assemblée nationale.

Baisse du budget communication

Pour le reste, la maire promet un serrage de boulons à tous les étages. Le budget de communication sera abaissé de 10%, passant de 1,8 à 1,6 million d’euros. Déjà, le coût de la cérémonie des voeux 2015 a été allégé de 40% avec une économie de 70 000 euros à la clé, annonce l’équipe municipale. Ces efforts, louables, apparaissent cependant comme de fines gouttes d’eau dans le gouffre de 7,9 millions ouvert par l’Etat, d’autant que la masse salariale supportée par la Ville va progresser de 2% cette année (en raison des revalorisations indicielles obligatoires). Alors il s’agira d’économiser du temps et de l’argent dans la « gestion quotidienne » en s’appuyant notamment sur les outils numérique et en dématérialisant certaines procédures et supports et en « communiquant différemment ».

Quid des subventions aux associations ? L’équipe municipale annonce vouloir maintenir l’enveloppe fixée à 32,8 millions d’euros pour 2015, en engageant, si possible, des baisses ponctuelles, après concertations avec les associations concernées, celles qui touchent plus de 23 000 euros et portent de gros projets subventionnés.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).