Nantes : l’hologramme de Mélenchon au Zénith

Boosté par les sondages, le candidat de la France Insoumise se démultipliera dans sept villes le mardi 18 avril, dont Nantes où il se produira « virtuellement » grâce à la technologie 3D.

melenchon
Annoncé dans le trio de tête par certaines enquêtes, Jean-Luc Mélenchon, le vent dans les voiles, compte finir très fort sa campagne électorale  : le 18 avril à partir de 19 heures, il tiendra un meeting dans sept villes à la fois, à Dijon où il sera physiquement présent et, par l’entremise de son double holographique à Clermont-Ferrand (Puy-de Dôme), Grenoble (Isère), Montpellier (Hérault), Nancy (Meurthe-et-Moselle, Le Port (La Réunion) et Nantes (Loire-Atlantique).

Le candidat de la France Insoumise avait déjà expérimenté cette technologie le 5 février entre Lyon, où il s’était produit devant 12 000 personnes à Eurexpo, et Aubervilliers où son image avait été simultanément projetée en 3D dans une salle comble (8 000 spectateurs). Par cette prouesse technique, réalisée par le studio français Adrénaline, Mélenchon offrait le souffle épique qui manquait à cette campagne présidentielle noyée sous les affaires.

En se démultipliant, Mélenchon souhaite s’exprimer dans des villes « où son agenda ne lui a pas permis de se rendre » a précisé dimanche dernier son directeur de campagne Manuel Bompard en prélude au grand meeting organisé sur le Vieux Port. Sa dernière visite à Nantes remonte à un peu plus d’un an : venu animer, en chair et en os, une conférence dans l’amphi de l’école de commerce Audencia, le candidat (déjà déclaré) à l’élection présidentielle avait très largement dévidé le contenu de son livre-programme « L’ère du peuple ». Lors de la précédente élection présidentielle, en 2012, le leader de ce qu’on appelait alors le Front de Gauche, avait déjà rempli le Zénith de Nantes.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).