Nantes gagne toujours des habitants

La métropole et sa ville-centre voit, chaque année, sa population progresser de près de 6 000 habitants. Au 1er janvier 2013, Nantes Métropole en comptait 609 197.

hausse courbe

Voilà un indicateur qui traduit bien le dynamisme et l’’attractivité d’’un territoire : selon un bilan établi par l’’Insee entre 2008 et 2013, Nantes et sa métropole (23 municipalités) ont gagné environ 5 700 habitants par an, sur la période considérée.

Ce résultat ne s’’applique pas qu’’à la ville de Nantes, mais si le potentiel économique de cette dernière, comme son cadre de vie souvent présenté comme l’’un des plus agréables de France, explique l’’importance de ce rythme démographique. Selon l’Insee, l’’ampleur du renouvellement s’’est fait sentir dans l’’intercommunalité, notamment à Sainte-Luce où la population a progressé de +4% sur cinq ans, soit un gain de 2 470 habitants, + 2% à Bouguenais, et +1,8 % à Couëron. Environ un millier de nouveaux habitants ont, depuis le dernier comptage de référence en 2008, été recensés dans d’’autres territoires périphériques, tels Rezé, Vertou, La Chapelle-sur-Erdre, Thouaré et Carquefou.

Mais l’’influence nantaise se répercute bien au-delà de ce périmètre purement administratif, jusque dans les communes de la grande couronne nantaise qui, selon l’Institut de la Statistique, « connaissent un dynamisme démographique particulièrement marqué ». C’’est le cas à Nort-sur-Erdre, Saint-Philbert-de-Grandlieu, ou au Loroux-Bottereau, où la population s’’est accrue de + 4,5 % par an, contre 0,5 % au niveau national !
Ces bons résultats qui portent la Loire-Atlantique au quatrième rang des départements français à la plus forte croissance, s’’expliquent par l’’évolution favorable de la pyramide des âges qui montre un niveau positif du nombre de naissances sur les décès, mais aussi par un bon solde migratoire, qui permet de mesurer la mobilité de la population et, in fine, déterminer l’’attractivité du territoire où elles s’installent.
Toujours d’après l’’Insee, 18 communes ont traversé un trou d’’air démographique entre 2008 et 2013. C’’est le cas pour La Baule, Le Pouliguen, Batz-sur-Mer, mais aussi Châteaubriant.

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