Nantes : fin du barrage des chauffeurs routiers

Le barrage qui bloquait l’accès à la zone industrielle de Carquefou a été levé à 16 heures.

A Nantes, la grève des chauffeurs routiers s’est circonscrite au secteur de Carquefou, entre Nantes et Angers, sur ce que les nantais appellent la route de Paris (D723). Dès potron-minet (5 heure) ce matin, des grévistes se sont regroupés au niveau des ronds-points de la Belle Etoile et Maisonneuve qui commandent l’accès à la zone industrielle de Carquefou. L’objectif était d’empêcher les « camions de passer, mais pas les voitures » a indiqué la branche transport du syndicat CFTC, ajoutant : « un poids lourd à l’arrêt, c’est de l’argent en moins pour le patronat ». Beaucoup d’automobilistes ont toutefois subi les effets des ralentissements engendrés par l’immobilisation de 130 chauffeurs-routiers, mais la situation s’est progressivement arrangée en fin de matinée. Le barrage, lui, a été levé vers 16 heures.

La mauvaise nouvelle, c’est que le mouvement doit durer jusqu’à demain mardi. Pas à Nantes mais à Angers.

Cette grève a été déclenchée en marge des négociations salariales dans les métiers du transport, par une intersyndicale CGT, FO et CFE-CGC qui réclame une hausse de salaire d’au moins 100 euros, la mise en place d’un 13ème mois et la « suppression de la carence maladie ».
Il s’agit d’une grève nationale. Lyon, Caen, Marseille, Paris ont aussi été touchés.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).