La taxe foncière a flambé à Nantes

Nantes est l’un des villes françaises où la taxe foncière a le plus augmenté depuis 2007, indique une étude réalisée par l’Union nationale des propriétaires immobiliers.

Il y a la taxe d’habitation, payée par tous les foyers occupant un logement, et puis il y a la taxe foncière qui frappe seulement les propriétaires. C’est à cette dernière que s’intéresse le dernier baromètre réalisé par l’Union nationale des Propriétaires Immobiliers, quelques semaines après l’étude conduite par le Forum pour la Gestion des Villes.

Les deux documents relèvent une forte hausse des impôts locaux sur les cinq dernières années dans les grands centres urbains français, une évolution qui s’explique notamment par la crise de l’immobilier et la suppression de la taxe professionnelle qui a contraint les collectivités à maintenir leurs recettes fiscales, malgré l’instauration de la Contribution Economique Territoriale (CET).

La taxe foncière, qui inclut la fameuse TEOM (Taxe d’enlèvement des Ordures Ménagères) a, au niveau national, progressé de 21% en moyenne entre 2007 et 2012, soit deux fois plus vite que le niveau général des prix. A Nantes, la courbe a explosé (+30,64%), rythmant une hausse d’environ 3% par an en moyenne. Seuls Paris et Argenteuil ont fait pire (respectivement +67,90% et +36,71%).

En 2012, la TF s’établit (TEOM comprise) à 54,38%, c’est beaucoup moins que dans des villes moyennes comme Nîmes (67,96%), Le Havre (66%) ou Amiens (65,40%), et même Angers (62,99%).

Selon l’étude publiée en septembre dernier par le Forum pour la Gestion des Villes, un couple de propriétaires nantais doit débourser, aujourd’hui, environ 1 000 euros au titre de la taxe foncière. Une accalmie va, sans aucun doute, survenir cette année en raison des échéances municipales de 2014.

Les propriétaires d’un bien immobilier, bâti ou non bâti,  ont jusqu’au 15 octobre pour payer la taxe foncière ou jusqu’au 20 octobre s’ils optent pour un règlement en ligne (impots.gouv.fr).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).